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Michael JACKSON
THIS IS IT


Le 15 Mai 2013 par ANGEL D


Excellente chronique qui résume très bien le film.
En effet, le réalisateur Kenny Ortega a fait un montage efficace de ses répétitions, visant à rassembler surtout l'essentiel : la musique et la conception du show.

Et c'est bien au niveau du visuel qu'il y a surtout des surprises : Michael réservait de la nouveauté dans les clips de "Thriller", de "Earth Song" ou de "Smooth Criminal". Michael démontrait encore une fois qu'il avait des choses à apporter dans un domaine où il est définitivement inégalable.

Niveau musique, il y a quand même quelques passages de titres inhabituels ("Threatened", "HIStory", ou encore "Shake Your Body") à côté des titres plus classiques. Et puis il y a de jolis moments dans les échanges entre Michael et ses musiciens lors des répétitions que je ne raconterai pas (voir le passage du "solo de guitare" vers "Black or White" ou encore la fin de "I Just Can't Stop Loving You")...

Sur 100 heures de bande, paraît-il, je trouve que le montage proposé est bien foutu, bien dosé. Quant à la qualité de la musique, il n'y a pas franchement à revenir dessus : que des bon titres, du groove, bref, un répertoire varié et joué à la note près.

Si Michael paraît fragile physiquement, il est toujours largement au-dessus de la moyenne sur le terrain (danse, chant) et fait le boulot avec talent et perfectionnisme (en plus il ne s'agit que de répétitions). Pour le reste, professionnalisme, chorégraphies et musiciens de talent sont au rendez-vous.





Kery JAMES
RéEL


Le 15 Mai 2013 par ANGEL D


Kery james : difficile pour ma part de s’intéresser à son "œuvre" musicale. Je dois avouer avoir beaucoup de mal avec le rap français d'une manière générale : moins varié, moins fluide dans la musicalité que le rap US.

Depuis ses débuts, l'homme accorde une importance capitale aux paroles, refusant même par moment d’intégrer des instruments à cordes dans sa musique, prohibés par l'islam.
Soit, aucun problème par rapport à ça. Mais moi, ce qui me dérange, c'est le coté systématiquement moralisateur et le changement de discours à chaque album.

Tantôt "cru" à ses débuts ; très "pieux" sur « Si c'était à refaire » et enfin sur « Savoir vivre ensemble » où il réunit tout le gratin de la scène rap rnb française.
Un album de musique archi-formaté qui atteint un degré de médiocrité rare où on se prétend ouvert alors qu'on se fait donneur de leçons à gogo et on explique même aux gens que l'enfer leur sera réservé si on ne se soumet pas à "sa conception de la religion". N'est pas "prophète" qui veut...

Depuis, Kery James est revenu à un son plus hardcore, comme à ses débuts, histoire d'aller là où le public se trouve et de renflouer la caisse. Musicalement, « Réel » ne se démarque pas franchement du rap français de masse et du bonhomme. Il y combine les deux facette de sa carrière : entre le mièvre et le bourrin.

Sur l'album, pas de soucis : Kerry James sait toujours être moralisateur et verser dans la bonne parole, peut-être un des seuls éléments qui le démarquent un peu de la masse.
Car, pour le reste, rien qui ne le distingue vraiment.

J'avoue que son flow n'est pas non plus le plus mauvais de l'histoire du rap, surtout dans les titres rentre-dedans.
Mais j'ai beaucoup de mal quand même, notamment sur les titres « mièvre » ou Kery James force au maximum chaque mot,
Ne parlons même pas des soit disant passages « chantés ».
Sans profondeur, sans feeling...

A l'image de la musique globalement : "La Poudre aux yeux", piano et violonnade mièvre, « Le Respect du silence », idem, à quelque chose près. Certains titre se veulent épiques, comme le fade « Le Retour du rap français » ou encore « Le Prix de la vérité ».

C'est tuant tellement que c'est linéaire alors que pour les adeptes, ce sont des musiques où il y aurait une instru de folie et du flow à son maximum...

Bref, ce « reel » est le produit attendu pour la masse. Un produit lisse et formaté, qui manque d'envergure et d'ambitions musicales. On dirait un hip-hop de 3ème zone enregistré avec les moyens du bord (toutes ces "instru" fabriquées avec un bon PC) comme il y en a tant dans le paysage du rap français.





NAS
ILLMATIC


Le 15 Mai 2013 par ANGEL D


Dommage que la chronique passe à côté l'aspect "instrumental" et le contexte de l'album lors de sa sortie.

Illmatic est un très bon disque.
Le 1er album du peu connu Nas à l'époque.
On a ici 10 titres, une trentaine de minutes... ce qui évite forcément le remplissage.

C'est du rap new-yorkais ici : pas du G funk façon Snoop Dogg ou Dr Dre.
L'instrumental est donc très soul-jazz que exclusivement funky.
La musique est épurée et atmosphérique à la fois, pas loin des collègues du Wu Tang qui à la même époque, sortaient un peu dans la même veine, Enter the 36 Chambers, mais plus surfait entre ses bruitages de film chinois et ses longueurs inutiles...

Je parle de cet album parce que, avec celui de Nas, il correspond à la relève du rap Est Coast (new-yorkais) qui perdait du terrain en termes de ventes face au rap West Coast (Dr Dre, Snoop Dogg) qui avait balayé tout le rap dit "old school" (l'ancienne génération) dès 1992.

Ainsi, des groupes ou des MC plus anciens (et souvent de la East coast) sortaient de très bons albums à la même époque mais étaient systématiquement boudés et considérés comme vieillots et dépassés par une bonne partie du public "hip hop" (au hasard , l’excellent Buhloone Mindstate de De La Soul ; Muse Sick-n-Hour Mess Age de Public Enemy, Ill Communication des Beasties Boys). Alors que musicalement, les albums était recherchés, ouverts et solides.

Mais, pour en revenir à Illmatic, c'est vrai que l'album mérite ses 5 étoiles.
Rien que l'introduction chaleureuse "The Genesis" avec sa basse bien ronde annonce du lourd.
Ca se confirme : "NY State of Mind", intraveineuse hypnotique et obsédante ; l’entrainante et jazzy "Life's a Bitch" où Nas partage le micro avec "AZ" est excellente.

Et ça ne faiblit pas.
Ca se fait un peu plus costaud sur des titres comme "The World Is Yours" avec ses scratchs.
"Halltime" : peut-être le meilleur titre de l'album : souple, fluide et plombé à la fois.
"Represent" ou une des meilleures prestations de Nas au micro : attention flow d'une qualité remarquable.

Plus doux sur "One Love", très soul jazz avec Q tip du groupe A Tribe Called Quest au micro.
Ou "It Ain't Hard to Tell", limite ballade rap qui sample le titre "Human Nature" de Michael Jackson pour un résultat à la hauteur.

Seul "One Time 4 Your Mind" semble moins marquante dans ce disque en fait...
Voilà. Nas a son classique et l'histoire du rap aussi.
Par contre, jamais vraiment posé une oreille sur la suite de sa carrière.
Peur que ça soit trop "mainstream" et grand public pour mon oreille...





DAFT PUNK
GET LUCKY


Le 15 Mai 2013 par ANGEL D


Pas mauvais ce "get lucky", loin de là, c'est un single taillé pour la radio. 
Le riff « scolaire » de Nile Rodgers fonctionne à merveille, Pharell Williams propose un chant efficace et n'en fait pas des tonnes et le vocodeur évite de rendre le morceau trop répétitif.
Peut être que le titre est trop « funky » pour ceux qui voient en Daft Punk le groupe exclusivement house, responsable d'Homework.
Mais les Daft ont toujours aimé et intégré des éléments funk dans leur musique...vet chaque album du groupe ne se ressemble pas.
Évidemment le titre n'est pas de l’orfèvrerie mais c'est juste un bon single efficace au-dessus de la mélasse qui passe en radio.

Sinon l'album était en écoute sur un site de téléchargement légal et le niveau semble au rendez-vous...





QUEEN
LIVE AT WEMBLEY STADIUM


Le 15 Mai 2013 par RAMON


Mouais...Ce cinq étoiles me parait quelque peu "too much" envers ce live dont le principal mérite est de faire oublier un "Live magic" catastrophique sorti à l'époque.
On se demande bien pourquoi le groupe, alors au faîte de sa gloire, avait laissé passer une telle bouse?
Possiblement pour se placer sur sur le marché d'une Europe de l'Est, qui commençait à s'ouvrir, puisqu'il fut capté en Hongrie, mais alors pourquoi présenter un produit aussi misérable? Au prétexte que la censure avait empêché toute sortie officielle, ce public serait ravi d'avoir un tel os avarié à ronger ?
Cela ne ressemble guère à la ligne de conduite fixé par Mercury & Co...
Surtout que la "performance" vocale du chanteur, sur ce pauvre Live, laissait gravement à désirer.
Les choses rentrent dans l'ordre avec ce Live at Wembley Stadium posthume qui rend fidèlement compte de ce que fut la dernière tournée de Queen en compagnie de son charismatique frontman; ceux qui comme moi étaient à Vincennes pour applaudir la Reine peuvent en témoigner puisqu'il apparait que ces shows furent en tout point identiques...C'est d'ailleurs là que le bât-blesse.
Peu d'improvisation donc, on est ici en liberté conditionnelle.
Les quatre fantastiques épaulés par un émérite cinquième larron (jamais filmé dans le DVD, ce qui laisse un goût amer) nous livrent un Best of Live, hautement maîtrisé, très plaisant mais pas éblouissant non plus, car trop bien réglé.
On pourrait adresser quasiment les mêmes reproches au "Live at the Bowl" précédent, copie carbone du show passé par le Palais des Sports de Paris (ou l'inverse), sauf que non...Live at the Bowl, décoiffe, envoie bien plus, le groupe sait qu'il vient de se planter commercialement avec Hot Space, donne tout pour convaincre un public, certes venu en masse aux concerts, malgré tout dubitatif.
Les titres communs aux deux exercices comme Now I'm Here ou l'inévitable autant qu'indispensable Bohemian Rhapsody, sont mieux représentés sur la tournée de 1982.
Bon on trouve aussi une petite récréation dédiée à des titres rock'n'roll old School...dont l'interprétation sympathique n'est pas vraiment inoubliable.
Le récent Friends will be Friends, rompt les habitudes en s'intercalant dans l'inamovible dyptique de fin de concert: We Will Rock You/We are the Champions,et c'est plutôt une bonne idée.
L'autre constat que l'on fait à l'écoute du Live at Wembley, c'est que les forces se sont rééquilibrées à l'intérieur du groupe pendant les eighties.
Les titres qui ont cartonné au cours de la décennie sont Radio Gaga, A Kind of magic, I Want to Break Free et surtout Another One Bites the Dust. Les deux premiers cités sont de Roger Taylor, les suivants de John Deacon, autrefois considérés comme des seconds couteaux, leur influence devient telle que les titres des albums suivants finiront par être signés par les quatre musiciens.
En 1986, Queen joue du rock de stade devant des foules immenses et s'en acquitte plutôt très bien mais avec le recul, on est tout de même en droit de préférer à la performance de Wembley, l'historique autant que charmant Live Killers que je ne me lasse pas de remettre sur ma platine et surtout le fougueux At the Bowl, compromis idéal entre le Queen vintage et la machine de guerre qu'il devient dans les années quatre-vingt.





Duane ALLMAN
SKYDOG RETROSPECTIVE


Le 15 Mai 2013 par ATOMDOOM


Un géant de la guitare ! Quel plaisir pour mes oreilles quand j'écoute Duane Allman car les notes qu'il sortait de sa guitare provenaient de ses tripes en plus de sa technicité. Le solo de "Dreams" du premier album (par exemple) est d'une beauté à couper le souffle... Une légende comme Hendrix !





Joseph HAYDN
SYMPHONIE N°53 L'IMPéRIALE (HARNONCOURT)


Le 13 Mai 2013 par CHIPSTOUILLE

Bonjour à tous.

Une nouvelle fois j'ai procédé à quelques réécritures, comme pour Beethoven et Mendelssohn. La chronique historique des symphonies 30, 53 et 69 a donc été remplacée par une chronique de la symphonie 53 seule (pour tenter d'être synchro avec le seul et unique commentaire qu'on a eu, merci Erwin :) )
Des chroniques individuelles des symphonies 30 et 69 sont déjà écrites et donc à paraître.

A noter que les années correspondent donc à celles de composition (présumée) ou d'arrangement (cas de l'oratorio des Sept Paroles du Christ, dont Haydn a lui-même réalisé 3 versions différentes)

Prochaine, étape, Mozart!





WILL.I.AM
#WILLPOWER


Le 13 Mai 2013 par EL PACHENKA

Si j'entends encore l'autre brailleuse hurler This Is Love à la radio, c'est fini, je vote pour la guerre. Cette merde a un nom : c'est Dance Machine, 20 ans en arrière. Si un ou une amie m'offre l'album à mon anniversaire, les coups de pelle de Bernie ne seront rien à côté de ce que j'affligerai.





David BOWIE
THE NEXT DAY


Le 13 Mai 2013 par SERGE BERRTHOLD


Voici la liste des musiciens de l'album:

David Bowie: vocals, guitar, acoustic guitar, keyboards, percussion
Alex Alexander: percussion
Zachary Alford: drums, percussion
Sterling Campbell: drums, tambourine
Gail Ann Dorsey: bass, backing vocals
Steve Elson: baritone sax, contrabass clarinet
Henry Hey: piano
Gerry Leonard: guitar, keyboards
Tony Levin: bass
Maxim Moston: strings
Janice Pendarvis: backing vocals
Antoine Silverman: strings
Earl Slick: guitar
Hiroko Taguchi: strings
David Torn: guitar
Tony Visconti: guitar, recorder, strings, bass
Anja Wood: strings

Merci à toute l'équipe pour votre site qui est une mine de renseignements
Serge Berthold





IAM
ARTS MARTIENS


Le 12 Mai 2013 par FREMEN10


Album bien au dessus de tout ce qui se fait actuellement dans le rap français !
De très bons samples et des textes riches de sens. On aimerait un peu plus d'évolution dans la façon de traiter les sujets mais ça reste d'une très grande qualité.
"Misère", avec ce sample d'Il était une fois l'Amérique, est magnifique !
The old fashion way ...





QUEEN
HOT SPACE


Le 12 Mai 2013 par RAMON


L'album de Queen qu'on déteste adorer ou qu'on adore détester, c'est selon.
Dans le genre ultracontestable, Kiss en a sorti trois: Dynasty, Unmasked et Music from the Elder.
Le genre de plaisir coupable que l'on prend à l'abris des oreilles indiscrètes, donc résolument seul.
En même temps Kiss comme Queen, ça attire les sarcasmes. En plus dans les deux cas on saute à pied joints dans les eighties, la décennie artistique la plus détestable qui soit. Il n'y a donc vraiment rien pour plaider en faveur de la chose.
Pourtant si l'on omet Las Palabras de Amor qui est à la ballade ce que Le rondo Veneziano est à la musique appelée grande; un concentré de mièvrerie ultra nunuche, j'adhère sans contestation, nonobstant les innombrables griefs parfois justifiables que l'on peut adresser à l'ensemble.
Another one bites the dust a cartonné, c'est John Deacon le coupable,et il a pondu un truc qui ne devait a priori pas être retenu sur l'album précédent. On connait la suite...
Roger et Freddy ont retenu la leçon, mais Brian se fait quelque peu tirer l'oreille.
Trois contre un, le match est plié et on envoie Body language à l'assaut des ondes. Un bon titre, j'ose le dire, du Freddy qui se met dans les pas de John avec une grosse basse opportunément mise en avant...un échec commercial néanmoins: Queen bites the dust.
Staying Power, Back Chat (quell solo!!!), Action this Day, et même Underpressure sonnent mieux en live (Live at the Bowl est le meilleur live du groupe, c'est dit!) qu'en studio, car plus rock, il n'empêche: bons titres ne sauraient mentir.
Put out the fire, seul morceau hard du lot est excellent, bien dans la lignée du "classic Queen", Cool cat et Dancer groovent, Calling all girls envoie et Life is Real est un hommage réussi à feu John lennon, notamment grâce au piano joué par Mercury qui emprunte à l'univers de l'ex beatle pour mieux saluer sa mémoire.
La production, une nouvelle fois signée Mack, réussit à coller à l'époque, ce qui à la base n'est pas un gage de bon goût, mais voilà: Queen comme Kiss, est passé maître dans l'art de rendre agréable et parfois même sublime ce qui est douteux
, c'est pourquoi aujourd'hui (plus qu'hier finalement) on peut se repasser cet album en se disant "p... c'est quand même bon!"
Un jour les oreilles indiscrètes comprendront...ou pas.





ATOMS FOR PEACE
AMOK


Le 10 Mai 2013 par GLOBULLE 354


Oh vous voilà un peu durs, ce disque dans la pure lignée d'Eraser reste toujours meilleur que King of Limbs (version studio, car la version Basement est bien meilleure).

Bref, du Thom Yorke classique qui mérite la note moyenne car y s'est pas trop foulé pour le coup...





PINK FLOYD
THE FINAL CUT


Le 10 Mai 2013 par RAMON


"The final cut set un peu le Let It Be du Floyd : on sait qu'il existe mais on l'occulte..."

Bah, voyons... l'ultime album des Fab Four contient tout de même, outre le morceau titre : Across the Universe, Get back et The Long and Winding Road, des classiques absolus...
Combien de morceaux à ce niveau dans The Final Cut ?
Un seul : Not now John.
Two Suns in the Sunset n'est pas mauvais non plus, sauf que Mason ne joue pas dessus.
Tout le reste est nettement en dessous du moindre des titres figurant sur Let it Be.
Il s'agit bien là d'un disque solo de Roger Waters, interprété par Pink Floyd et d'ailleurs ceci est précisé sur la pochette. En plus le Floyd (s')est privé de Rick Wright, autant manger du pain sans sel...
L'autre problème avec ce Final Cut, c'est qu'il fera passer A Momentary Lapse of Reason paru quatre ans après pour un chef-d'oeuvre absolu, ce qu'il n'est absolument pas.
Je ne fais pas partie de ceux qui dézingue The Wall, dont la comparaison avec Let it be ne manquerait pas d'être pertinente pour le coup.
The Wall est et restera bel et bien le dernier (grand) disque du Floyd.
1,5/5 pour Not Now John, un excellent morceau et pour Two Suns qui clôt un disque somme toute très pénible.





RUSH
POWER WINDOWS


Le 10 Mai 2013 par HHHHH


J'ai adoré Signals qui sent beaucoup plus les 80s' que le précédent. Grace Under Pressure me paraissait encore bien, mais celui-là est horrible, il sonne pas 80s', il pue les 80s', la dose est trop forte...
Big Money annonce déjà fort la couleur, quand on entend Neil Peart jouer avec des batteries contenant des petites palettes de caoutchouc de l'époque qui font "tiu tiu tiu" quand on tape dessus, utilisées à tort et à travers à cette époque par les groupes, c'est triste (Bill Bruford a commi aussi ce péché... lui aussi un batteur d'exception... à se demander ce qui se passait en ce temps-là que j'ai pas connu).
Ce son de synthé glacial, qui apparait sur tout l'album, me le fait détester, c'est décevant, mais bon peut-être qu'à l'époque il "fallait" aller dans ce sens-là, en tout cas à partir de cet album là Rush est devenu beaucoup moins intéressant musicalement parlant, évidement rien ne s'est arrangé par la suite...





EMERSON, LAKE & PALMER
TARKUS


Le 09 Mai 2013 par RIKKIT

Sérieux, j'ai tendance à préférer la face B. Jeremy Bender et The Only Way me fichent des frissons à chaque écoute, Greg Lake y est magistral.





PINK FLOYD
LIVE AT POMPEII


Le 09 Mai 2013 par CéDRIC


Magnifique ! Ce DVD est un vrai plaisir pour les yeux et les oreilles. Ici le groupe est au sommet de son art et rien que pour Echoes je crois que je ne pourrai jamais me lasser de ce DVD.





DAFT PUNK
GET LUCKY


Le 09 Mai 2013 par KEVIN.C


Certes, Daft Punk n'a jamais brillé par son originalité. Et cela a culminé avec un titre comme "Digital love" sur lequel on avait l'impression d'entendre The Buggles. Là, avec "Get lucky", on a un mélange de très mauvais (Superfunk et son "Lucky star"... tiens, on retrouve "lucky" dans les deux titres) et de très bon (Michael Jackson sur l'album "Off the wall"). Bof.





MANO NEGRA
CASA BABYLON


Le 08 Mai 2013 par RAMON


Bah,là je m'inscris en faux par rapport à la chronique, sur cet album qui, il est vrai n'est plus totalement de la Mano (Jo s'est fait la malle, les autres ne jouent pas tous les titres) mais qu'importe...
L'épisode du train, le périple de trop en Amsud, est un désastre: les musiciens ne peuvent plus suivre le rythme effréné imposé par un Manu qui commence à sentir les limites de la démocratie,et après tout c'est le lot de plein de formations même les plus dictatoriales, donc droit de vote ou pas, l'aventure finit fatalement par arriver à son terme naturel.
L'album quant à lui est un formidable patchwork, gorgé de classiques intemporels.
L'ouverture sur Viva Zapata, mêle un chant révolutionnaire traditionnel à une mixture l'electro/house pré technoïde qui surprend par sa virulence tout en sonnant Mano,
Casa Babylon est une salsa irrésistible, The Monkey un titre monstrueux dans la lignée de King Kong Five ( c'est même son petit frère en fait ), Santa Maradona prie pour nos âmes égarées, machine Gun est un reggae bien hargneux, Bala perdida déchire et atteint son but, Mama perfecta soigne nos plaies, Drives me crazy, Hamburger fields et Love and hate sont des titres rocks efficaces qui s'inscrivent d'emblée dans nos crânes pour ne plus les quitter, enfin Sueño de solentiname, qui vient du patrimoine Cubain apporte une touche de sérénité bienvenue après une telle demonstration de puissance et d'inventivité.
L'album se clôt par un collage sonore, this is my world, qui préfigure l'orientation artistique que choisira Manu Chao.
Aussi bon que le génial Puta's Fever mais nettement plus sombre, le chant du cygne de ce goupe magnifique que fut la Mano Negra restera comme un classique du collectif qui sera resté d'une intégrité remarquable tout au long de son existence, prennant des tas de risques artistiques mais aussi économiques ou encore humains: combien d'artiste sont allés se risquer à jouer dans des parties et endroits du monde plus réputées pour leur taux de mortalité par balles, leurs enlèvements que pour leurs hôtels tout confort ?
En 1995 Manu Chao est à Belfast, le nom Mano Negra est inscrit à l'affiche d'un festival. En fait si Philippe est bien là (à la batterie!) ainsi que Thomasin (aux samples), tous les autres sont partis et on voit apparaître David (à la guitare!) ainsi que Gambit, ex French Lovers (aux vocaux uniquement) soit la future section rythmique de Radio Bemba.
Mais Manu n'est pas du genre à se contenter d'un programme officiel, alors il emmène sa troupe dans les pubs, on les retrouve aussi en vedettes d'une soirée organisée sur un terrain vague du West Belfast (quartier sous haute tension, la "paix" entre catholiques et protestants étant très récente) jonché de débris de canettes en verre, devant un public survolté.Les morceaux interprêtés seront en grande partie issus de ce Casa Baylon, qui du coup aura bénéficié d'une tournée promo défendue par un groupe qui se faisait appeler, selon les endroits Mano Negra ou Radio Bemba, mais jamais encore manu Chao & Radio Bemba.
Manu n'a jamais cessé de tourner, en fait: juste après, l'Espagne, le Maroc et l'Amérique du Sud étaient au programme.
L'album Clandestino ne sortira qu'en 1998, mais c'est une autre histoire...





Les SHERIFF
LES 2 DOIGTS DANS LA PRISE... !!!


Le 08 Mai 2013 par RAMON


"Putain que ça fait mal, je trouve pas ça normal..."
Rime riche et poésie à tous les étages au service d'hymnes jouissivement crétins dont certains sont des classiques underground ( A coups de batte.... inoubliable, Pas de doutes...,Pendons les....,3,2,1...Fais pas cette tête...Les deux doigts...).
C'est tellement con que s'en est génial de drôlerie, on pense notamment aux Ramones pour le côté speed mâtiné de refrains pop fédérateurs, je citerais volontiers Téléphone, car les Sheriff sont et sonnent français.
Quelle est la différence entre deux albums des Sheriff? Aucune, c'est comme pour Status Quo, AC/DC, Chuck Berry, Les Ramones, tout se ressemble.
On tient donc là un véritable Best Of Live de ce groupe qui faisait plus dans le rock festif que dans le punk à proprement parler, hautement énergique (énergétique même). Ne manque que l'excellent "A la chaleur des missiles" (rien que le titre donne envie) qui paraîtra ultérieurement et deviendra ce qui sera probablement leur plus "gros" succès.
3,5/5





ASH RA TEMPEL
SCHWINGUNGEN


Le 08 Mai 2013 par SFAX


En tant que grand novice du krautrock, c'est avec enthousiasme que j'ai lu et continue de lire toutes les chroniques aux sujets de ces groupes, ces albums et cette univers qui me passionne. Je remercie d'ailleurs WALTERSMOKE et JOVIAL d'en proposer sur FP à travers un regard pertinent mais surtout riche en informations pour ce qui est de l'histoire des disques.

Il est question ici du 2e album d'ASH RA TEMPEL, à vrai dire c'est grâce au commentaire précédent que mon attention c'est porté sur le disque puisque le 2e morceau, cette longue et frénétique monté m'a intrigué et emballé (sur le papier).

Bon et bien j'adhère totalement, le chant, le style. Ça ressemble encore à du rock progressif avec un côté psyché très présent, mais n'est-ce pas ça la racine du Krautrock ?!

La musique jouée par la formation est tantôt introspective, minimaliste (plage 3), tantôt rageuse, et planante. Ces adjectifs pourraient qualifier n'importe quel groupe de post-rock, mais ici le sentiment de "déjà-vu" ou du moins déjà écouté est totalement absent bien qu'on soit un fervent amateur de la scène prog-psyché d'aujourd'hui et d'antan (enfin UK & US pour ma part).

Jetez-vous dessus.







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