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The DOORS
L.A. WOMAN


Le 08 Mars 2013 par DARK SCHNEIDER


J'ai ressorti cet album du placard qui m'a toujours laissé une impression mitigée : rien à faire, je le trouve au final largement surestimé. Certes ce n'est clairement par un ratage comme "The Soft Parade", mais il montre que le groupe ne s'est jamais totalement relevé de ce ratage justement : il est clair qu'une partie de son inspiration s'était définitivement envolée.

Quoiqu'il en soit, la force de cet album c'est bien évidemment son dernier titre : "Riders on the storm" est un pur chef d'oeuvre, incritiquable. C'est ce genre de morceaux rares, qui relèvent du génie. Jim Morrison ne pouvait clore de meilleure façon sa carrière.
Mais le reste de l'album est bien en dessous. J'aime bien le remuant "The Changeling" et le lancinant "L'America"... Le reste m'ennuie franchement : du blues rock relativement pépère, un genre dont je ne suis pas très très fan en fait. Le groupe n'a en tout cas clairement plus l'originalité de ses débuts (hormis sur Riders évidemment). le titre "L.A Woman" est trop long...

Quant à Morrison, c'est dingue de constater comment sa voix s'est dégradée en si peu de temps, les ravages de l'alcool et du tabac furent terribles pour lui. Ca lui donne un énorme coup de vieux... sauf sur "Riders on the Storm" où il est absolument brillant, mais ce titre fait vraiment figure d'ovni au final.





Gérard MANSET
TOUTES CHOSES


Le 07 Mars 2013 par KORAMA


Manset est un très grand. Trop méconnu. Faut dire qu'il ne fait rien pour non plus... pas de télé, pas de concerts, pas d'interview ou si peu. Des disques difficilement trouvables ou carrément introuvables puisque les bandes masters ont été détruites par l'intéressé. Et une discographie en constant remaniement, avec des titres qui apparaissent ou disparaissent suivant les éditions, des albums qui se mélangent, des titres remixés au gré des envies... un beau bordel la discographie du monsieur !

Je ne connais pas cette compile, mais elle renferme effectivement son lot de pépites. Perso, en terme de compile, je préfère le triple CD "Platinum" paru en 2007 car il contient un de mes titres préférés et introuvables ailleurs : "2870".





YES
MAGNIFICATION


Le 07 Mars 2013 par YANN 77


Chronique un peu dure je trouve, perso je trouve cet album très bon dont mes deux point d'orgue sont "Give love each day" et "We agree" que j'adore tout particulièrement, ensuite le reste s'écoute très agréablement, avec, il est vrai, une petite déception pour les "longs" morceaux du final "Dreamtime" et "In the presence of", je trouve aussi que "Time is time" conclu parfaitement l'album, avec cette petite touche de mélancolie du style "vous inquiétez pas on va revenir", donc une petite note de 3/5 que je met à un petit 3,5/5 en note réelle.





Alvin LEE
SAGUITAR


Le 07 Mars 2013 par YAN LE COADOU

le dernier album d'alvin lee" stll on the road to freedom" sorti ily a quelques mois sera malheuresemnt le dernier album publié de son vivant .Alvin lee est décédé le 6 mars à quelques jours de son concert à l'olympia avec jonhy Winter.Tristesse!





Neil YOUNG
TONIGHT'S THE NIGHT


Le 06 Mars 2013 par YAN LE COADOU


très bon album , à noter la présence de l'excellent nils Lofgren dont malheureusemen aucun album n'est chroniqué sur ce site! un oubli sans doute





BLUE ÖYSTER CULT
THE REVÖLUTION BY NIGHT


Le 06 Mars 2013 par RAMON


Album mineur du Cult, Revolution by night est surtout le premier disque studio où le groupe n'évolue plus avec son line-up d'origine: en effet le batteur Albert Bouchard vient de se faire saquer en pleine tournée par ses acolytes (dont son propre frère!) pour attitude trop désinvolte et manque de professionalisme. C'est Rick Downey le roadie attitré pour la batterie qui le remplace au pied levé.
La sortie d'extraterrestrial live, permet au collectif de faire le point afin d'entamer une nouvelle ère. S'ensuit ce premier effort en studio et force est de constater que les temps ont bien changé ça oui, mais pas forcément en bien...
A cette époque, la pression des maisons de disque est telle que les artistes sont amenés à accepter tout un tas de compromis qui finissent inéluctablement en compromissions.
BÖC n'échappera pas à la règle.
L'obsession du passage en radio oriente le choix du producteur: Bruce Fairbain (Loverboy).Celui-ci ne tardera pas à se faire un nom auprès des pires groupes de Hair Metal (Bon Jovi, Poison..) et en aseptisant quelque peu les albums de vénérables anciens comme AC/DC ou Aerosmith sans toutefois les planter.
On fait également appel à des requins pour "enjoliver" le son (Larry Fast ex Peter Gabriel, Aldo Nova...)
Surtout on s'assure la signature d'auteurs extérieurs au groupe, chargés de pondre LE tube. C'est chose faite avec Aldo Nova, auteur compositeur canadien, très en vogue à l'époque et qui poursuivra ses activités musicales derrière Patrick Bruel, Céline Dion et autre Garou.
Tout cela fait-il de Revolution by Night un mauvais album ?
Non, décevant comparé aux précédents certes, mais pas mauvais pour autant.
Avec le recul c'est même d'un album agréable qu'il s'agit: Take me away le morceau cosigné par Aldo cartonnait déjà quand on l'écoutait à l'époque et n'a rien perdu de son mordant; Eyes on Fire passe tout seul alors que Shooting Shark et Veins pourtant signés par des "historiques" du Cult peinent à convaincre. Aucun titre majeur ne figure sur la seconde face mais celle-ci bénéficie d'une niaque retrouvée, Feel the thunder porte son titre comme un charme, Dragon Lady et Let Go sont efficaces et les deux titres cosignés par Joe Bouchard ne déméritent pas non plus.
Pour conclure et sans obligatoirement en revenir aux incontournables des seventies, ni aux deux précédent albums studios de" l'huitre bleue", il n'est pas obligatoire de posséder celui-là mais l'ignorer serait tout aussi injuste, donc si vous tombez dessus au détour d'une brocante, en promo dans un grand magasin, réfléchissez un peu avant de vous en priver.





PINK FLOYD
THE DIVISION BELL


Le 05 Mars 2013 par FRED87


Un album tout simplement magique et émotif, où on se laisse bercer par la voix chaude de Gilmour, ainsi que ses solos remplis de feeling. Quand j'écoute cet album, j'ai l'impression de m'envoler.





Olivia RUIZ
LE CALME ET LA TEMPêTE


Le 05 Mars 2013 par SOPHIA


Franchement surprise, je le trouve très mélancolique cet album. Je m'attendais à de la variétoche bas de gamme vu son nom, mais non, c'est vraiment très bien composé. Y a juste la deuxième partie de l'album qui est moins bonne, elle s'est vraiment libérée de son carcan rock, je suis curieuse de voir la suite...





SERGE GAINSBOURG
LOVE ON THE BEAT


Le 04 Mars 2013 par RE FUNK DU MORCEAU é


Non, non, non, non et non !!!
J'adore Gainsbourg, donc j'ai ce disque pour ma collec, mais c'est bien là, la seule raison, enfin...il y a bien la rythmique de guitare funk du titre éponyme, I'm the Boy, voire Sorry angel, mais c'est à peu près tout...ET puis au niveau des textes, quel est l'intérêt artistique de pratiquer la provoc pour la provoc?
Et la production du disque ? Infâme.
Commercialement ce fut payant, certes...D'ailleurs, c'est au Casino de paris que l'homme à la tête de chou donna rendez-vous au public afin de célébrer les retrouvailles; le Zénith ce sera en 1988 après l'album "You're Under Arrest", un autre ratage.
note: 1,5





MUSE
ABSOLUTION


Le 04 Mars 2013 par RAMON


Much to do about nothing...
Un superbe titre : Time is running out
Sinon on peut sauver à la rigueur Sing for Absolution, Stockholm Syndrome et Hysteria, tous surproduits.
C'en est fini de la spontaneité raffraichissante des débuts, Muse se mue en pourvoyeur de de son pour stades et oublie de créer de véritables chansons, tout ne devient que poudre aux yeux.
Le groupe se reprendra partiellement sur le disque suivant, avant de ressombrer dans son auto carricature. Dommage.
note: 1,5





Neil YOUNG
TONIGHT'S THE NIGHT


Le 04 Mars 2013 par RIKKIT


Plus j’écoute cet album, plus je me dis que ce type est essentiel. Les 45 minutes les plus fortes qu'il m'ait été donné d'entendre (plus que La Sanie des Siècles, c'est dire).





DEAD CAN DANCE
ANASTASIS


Le 04 Mars 2013 par VOLTHORD


Sans avoir suivi de près DCD, je dois bien avouer que cet album est définitivement un de mes gros coups de coeur de 2012. Ca ne redéfinit pas la musique du groupe, mais tout de même, c'est un pur moment de bonheur.

Peut-être que je dis ça je dis rien, mais quand même je le dis quand même.





PINK FLOYD
THE PIPER AT THE GATES OF DAWN


Le 03 Mars 2013 par RAMON


Concernant Pink Floyd, on trouvera toujours ceux qui pensent que l'après Syd Barrett se résume à une entreprise vouée à tester les enceintes HI-FI et les autres qui ignorent purement et simplement cet album qu'ils considèrent comme n'étant pas encore du "Pink Floyd".
Aux premiers, je répondrai que Pink Floyd n'est pas Dire Straits qui en son temps se fit sponsoriser par un fabricant hollandais de platines CD et contribua ainsi à la grande escroquerie qui s'ensuivra: vente massive du nouveau matériel, alors que l'ancien fonctionnait très bien et plus durablement, ainsi que les rééditions multiples et souvent bâclées des albums (tous artistes confondus) déjà en possession des fans.
Roger Waters était certes, une sacrée tête de lard, mais il peut difficilement être soupçonné d'opportunisme; chaque album auquel il a participé que ce soit en tant que membre du Floyd ou en solo est une véritable prise de risque, après on adhère, ou pas...
Aux seconds, sans aller jusqu'à prier pour leurs âmes, je propose d'écouter attentivement les deux chefs-d'oeuvre que sont "Dark side of the Moon" et "Wish you were here", afin qu'ils se rendent compte à quel point l'ombre de Barrett plane sur sur ces deux disques.
En 1967, les Floyd sont à Abbey Road sous la houlette de Norman Smith ex ingé son des Beatles alors même que les Fab Four sont accaparés par l'enregistrement de ce qui deviendra "Sergent Peppers.." dans le studio voisin.
La mise en boîte du "Piper.." (quel merveilleux titre au passage..) prendra tout de même trois mois, ce qui est à l'époque très long, surtout pour un premier disque. Et le résultat est rien moins que bouleversant.
A ce sujet, beaucoup pensent que les Stones ont cherché à suivre le "Sergent Peppers" des Beatles en éditant "Their Satanic Majesties requests", personnellement je lui trouve bien plus d'accointances avec ce premier effort du Floyd...Et le SF Sorrow des Pretty Things? Pareil...
Ici le maître de cérémonie se prénomme Syd, et il nous livre une collection de perles Pop "acidulées" dans tous les sens du terme, en effet les petits bonbons roses en forme de comptines enfantines contiennent des traces de produits hautement hallucinogènes:Lucifer Sam, Mathilda Mother, Chapter 24, Bike...
Êtes vous prêt pour le voyage à travers l'univers infini? Astronomy Domine pour ouvrir la première face et Interstellar Overdrive pour se crasher sur la seconde, qui a fait mieux ? Un certain Davy Jones, pas encore David Bowie, saura s'en inspirer avant d'entrer dans la postérité.
Syd, on le sait, ne se remettra jamais de l'expérience qu'il a lui même ourdie, laissant ses camarades de jeu tâtonner pendant quelques années avant d'établir leur véritable son, celui qui les a rendu mondialement incontournables mais jamais les rescapés ne chercheront à nier l'apport évident de leur charismatique autant que fragile premier leader.





BLACK SABBATH
BLACK SABBATH


Le 02 Mars 2013 par RANDOLPH CARTER


Un pur délice, un son divin à la croisée des chemins, celui d'un "British Blues Boom" arrivé à maturité et d'un rock plus lourd et occulte, aux influences parfois folk, ornées de-ci de-là d'impros' divines et d'arpèges de guitare délicats et mystérieux qui ne manquent pas d'inciter à une rêverie lovecraftienne à laquelle l'étrange voix d'Ozzy n'est certainement pas étrangère.
La section rythmique basse-batterie est quant à elle majestueuse, en particulier la basse de G. Butler, au groove gras à souhait et toujours envoutant.
"A master-piece" qu'à mon sens le groupe ne parviendra pas à renouveler. Plus jamais il n'aura ce son ni cette spontanéité juvénile incomparables. Il parviendra toutefois à retranscrire en partie la créativité de ce premier album sur "Sabbath Bloody Sabbath" et dans une moindre mesure sur "Sabotage".





Tony IOMMI
FUSED


Le 02 Mars 2013 par MR TINKERTRAIN


Quel est le résultat de la fusion du guitariste du Sab + Le chanteur/bassiste le plus doué de sa génération, Glenn Hugues "The Voice of Rock" le bien-nommé + une production phénoménale + des compos efficaces et riffs bien gras ? Et bien ça ne peut donner qu'un grand disque, en tout cas meilleur à mon sens que le dernier HEAVEN AND HELL.
Note: 4,5/5 arrondi à 5 car Hugues est un des derniers Highlanders du Metal et cette galette ne subit pas les effets du temps...





VANGELIS
HEAVEN AND HELL


Le 01 Mars 2013 par MR TINKERTRAIN


Mon dieu que ça a mal vieilli... A part le theme from Cosmos (assez excellent) et So Long Ago avec Jon Anderson (qui a une voix pas terrible en fait), le reste est relativement inécoutable, dissonant à l'oreille. Ah si... Il y a une belle montée de choeurs sur le titre Aries... qui dure 2 minutes...





KISS
LOVE GUN


Le 01 Mars 2013 par LEO


Je ne serai pas aussi enthousiaste que TOMTOM pour ce qui est de cet album que je trouve en demi-teinte, tant au niveau des compos (plutôt moyennes dans l'ensemble) que du son, axé principalement sur les médiums et manquant de chaleur (c'est particulièrement flagrant sur les criards "I Stole Your Love " et "Love Gun").
Eddie Kramer est pourtant toujours aux manettes (comme sur l'album précédent) mais pour moi la magie de "Rock And Roll Over" a disparu.
"Tomorrow And Tonight", "Plaster Caster" et "Then She Kissed Me" sont les 3 titres que je zappe systématiquement, tant je les trouve exécrables!
"Got Love For Sale" et "Almost Human" ont un bon riff et démarrent plutôt bien, mais hélas elles tournent assez vite en rond et peuvent facilement lasser.
"Shock Me" le 1er morceau chanté par Ace, se révèlent finalement moyen et pas très palpitant en comparaisont de son futur "Rocket Ride" et de son 1er album solo.
En revanche, j'apprécie plutôt le "Hooligan" de Peter Criss, même s'il est vrai que ce titre est d'une extrème banalité.
Bilan donc très mitigé en ce qui me concerne. l'album n'est pas mauvais mais pas réussi non plus et on sent que KISS a poussé à bout sa formule bien rodée et que le groupe est un peu dans une impasse artistique en cette année 77. il faudra donc du changement quitte a perdre quelques fans (et en gagner de nouveaux).
Désolé TOMTOM, mais pour moi "Love Gun" rime bien avec "No Fun" !





LED ZEPPELIN
CELEBRATION DAY


Le 01 Mars 2013 par RAMON


Evidemment l'événement organisé en 2007 à l'O2 de Londres à l'occasion de concert en hommage à Ahmet Ertegun président de la firme Atlantic décédé un an auparavant a fait l'effet d'une bombe dans le landernau rock et bien au delà: Led Zeppelin, ou le retour du dinosaure le plus imposant et le plus sulfureux des seventies allait (enfin) offrir à la planète ébahie un véritable show!!!
Passons rapidement sur les prestations écourtées et catastrophiques offertes par le trio survivant au Live Aide et à l'occasion des quarante ans d'Atlantic Records, il eut bien mieux valu qu'elles n'eussent jamais lieu!
Par contre, pour ceux (dont je fais partie) qui avaient eu l'occasion d'aller applaudir le duo Page/Plant en concert à la fin des années quatre-vingt dix, cette reformation inespérée laissait augurer de belles promesses.
Fin 2007 une mauvaise nouvelle tombe, Jimmy Page se fracture un doigt peu avant le show initialement prévu le 26 novembre 2007, la poisse...Le concert a finalement lieu le 10 décembre.
Il faut tout de même attendre 5 longues années pour que la prestation captée ce soir là soit enfin disponible à l'ensemble du monde, soit pour les 19 millions 980 mille fans qui n'ont pas été tirés au sort et tous les autres qui n'ont pas participé à la loterie.
5 ans un temps très long pour vous mais très court pour Led Zeppelin, résumera laconiquement John Paul Jones.
And so? Was it Worth? Of course (à pieds)!
Jimmy Page s'est érigé en gardien du temple depuis fort longtemps et il veille à ce que chaque sortie soit d'une qualité au-dessus de tout soupçon, pas question de ternir la légende du dirigeable après les lamentables épisodes d suscités plus haut! Le son est ENAURME comme il se doit, pachydermique même.
J'ai bien lu ça et là des réserves émises sur sa production...eh, les gars, oubliez le 5.1 sur le DVD, ça sépare tout et ça gâche la cohésion, repassez au Dolby PCM, vous entendrez la différence. La version CD est super, quant à celle en (triple) vinyle...quel pied!
On peut aussi gloser sur ce qu'il n'y a pas et je ne vais pas m'en priver: La p*** de partie acoustique!!! Où sont passés les Tangerine", "That's the Way" et autres "Going to California" irrémédiablement suivis par un "Gallows Pole" de feu qui jadis ramenait l'électricité ?
Un seul titre du Led Zep III...pourtant l'album s'appelle bien Celebration day?
Bon on peut comprendre que Percy ne veuille plus s'époumoner sur Immigrant song, mais Gallows Pole, il la chante à chacun de ses concerts solo.
Malgré tout force est de constater que malgré quelques défauts mineurs (le groupe peine à se lâcher sur les premiers titres, Plant est à la ramasse au moment du refrain de Good Times, Page, peut-être encore handicapé par son accident préfère assurer, pour assurer, il assure!...), c'est à une prestation de haute volée qu'on assisté les spectateurs de l'O2 ce soir là: Trampled Underfoot, No Quarter, The song remain the same, Misty mountain Hop, Whole lotta love, Rock'nroll, sont autant de tueries...et que dire de ce Kashmir absolument Impérial?
Alors bien sûr tout le monde s'attendait à la suite, c'est à dire à la tournée des stades du monde entier afin de faire partager l'expérience avec les fans qui recouvrent la planète, et puis non...
Robert Plant dans le rôle du "bad guy", n'a pas tardé à faire savoir qu'il était déjà investi dans son projet avec Alisson Krauss, et lui a donné la priorité. Franchement après avoir vécu leur concert magique donné au Grand Rex en mai 2008, je me suis bien gardé de lui jeter un quelconque projectile. Quelques grammys récoltés (et amplement mérités) plus tard et c'est même la profession qui s'est rangée à son avis. Ensuite ce fut l'(encore) excellent Band of Joy qui accaparait son planning.
Pendant ce temps, Page, Jones et Bonham fils, faisaient des essais avec Steven Tyler ou Myles Kennedy, histoire de donner une suite à l'histoire mais choisirent raisonnablement de laisser tout cela dans les cartons, alors que Jones partait rejoindre Them Crooked Vultures.
Janvier 2013, Robert Plant est interviewé par une journaliste australienne qui finit par lui reprocher d'avoir fait capoter la reformation des ex dieux des stades, et que lui répond notre affable bonhomme? Qu'il n'a rien de prévu en 2014!!!
Nom d'une pipe, serait-ce...possible?





Bob DYLAN
TEMPEST


Le 01 Mars 2013 par BAYOU


Pour revenir sur ton analyse RAMON, bien sur que Dylan passe aussi par la case promo via une longue interview à Rolling Stone US, par contre, il répond surtout à un besoin, une curiosité des fans et…des journalistes.
Quand on lit les bouquins, les essais écrits sur lui, on se dit que la légende est nourrie de ceux-ci, lui il est quand même plutôt passif. D’ailleurs la lecture de ses mémoires, qui sont, de son point de vue, destinées à la postérité remet plusieurs choses à leur place, même si là également, on ne peut pas négliger la possibilité de manipulation.
Tu as raison de souligner que chacun s’approprie Dylan, en y incluant ses préférences, sa compréhension du bonhomme, sa propre histoire.
Pour la comparaison entre «avant et maintenant», je suis d’accord que Oh Mercy est plus important que Tempest, tout au moins dans la vision de l’œuvre que nous en avons aujourd’hui (j’ai d’ailleurs fait une chronique de Oh Mercy qui est en attente de publication et qui tente de répondre à une question posé par un autre internaute : pourquoi on dit que c’est un chef d’œuvre?
Pour terminer, certes la citation « si la légende dépasse la réalité, imprimez la légende » a du sens mais surtout pour ses débuts quand il inventait des histoires pas possibles sur son enfance etc.., maintenant je dirais qu’il est plus « dans le réel »
Au plaisir de te lire, ton approche est particulièrement intéressante.





Bob DYLAN
TEMPEST


Le 28 Février 2013 par RAMON


Waoutch... Le retour de service !
Bien joué Bayou !
Cependant à la relecture de mon commentaire, seul le terme "d'imposteur" me disconvient, manipulateur eut été bien plus convenable, car moins connoté et couvrant un spectre bien plus large concernant la vie et l'oeuvre du Zimm. Je m'explique : comme toi, je suis un grand fan de cet artiste bien au-dessus du lot comme tu le rappelles à juste titre, mais reconnais qu'à chaque fois il excelle aussi dans l'art de faire couler de l'encre sur sa personne au moment opportun, comme lors de la sortie de ce nouvel opus.
D'autre part il n'est pas tout à fait exact de dire qu'il ne "commente plus les affirmations sur son compte" ; je le cite : "J'avais en tête de faire un album religieux... cela demande plus de concentration qu'il n'y en a sur la version finale".
Un peu plus loin, à propos de sa "transfiguration" (concept hermétique donc assez peu compréhensible : Dylan fait le lien entre un homonyme décédé lors d'un accident de moto en 1961 et lui même après son propre accident en 1966 ): "quand vous me posez certaines questions, vous les posez à quelqu'un qui est mort depuis longtemps"... et il ajoute : "et les gens se trompent sur moi depuis tout ce temps" (ce qui est probable puisque tu viens de me le rappeler).
Quand Dylan affirme ceci, il fait imprimer sa propre légende par le Rolling Stone US, magazine musical de référence bien connu, c'est très fort, excellemment bien joué même...
Dylan se raconte sur cet album : "Mes chansons sont personnelles, elles ne sont pas vouées au collectif", explique-t-il par ailleurs.
Alors oui, chacun se raconte son Dylan personnel, c'est justement de là que vient la puissance évocatrice d'une oeuvre véritable, cela va bien au-delà des mélodies et des mots contenus dans un disque. Un album est porteur d'un contexte, mais aussi de ce que les Anglais appellent le "background" de l'oeuvre, mélange d'histoire, d'inspiration et de chaos, de fantasmes aussi... Peut-on évoquer un chef-d'oeuvre comme le "Sergent Peppers" des Beatles à la stricte évocation de son contenu ?
Tu n'y échappes pas en faisant référence à Rimbaud et Guthrie,en reliant "Long and Wasted Years" à Suze ou Sara.
Au passage, le terme que j'ai employé de "septième corde de guitare" est une image utilisée par Suze elle même.
Tu regrettes que l'on étalonne les disques du barde du Minnesota sur ses productions sixties (au passage ce n'est pas celles qui me venaient à l'esprit, mais plutôt: Oh! Mercy), pourtant tu évoques le titre "Tempest" en citant "Desolation Row" issu du "Highway 61".
Ce qui est formidable avec Dylan, c'est qu'il nous permet de gloser pendant des heures sur ce qu'il produit,et puisque l'on parle de production, j'avais omis de préciser que Jack (et pas Jake : pan ! sur mes doigts) Frost aka Bob Dylan avait réalisé un formidable boulot de mise en son sur cet ouvrage. Par contre je maintiens que les mélodies ne sont pas renversantes, d'ailleurs tu l'admets implicitement en qualifiant ce travail "d'habillage" pour la (fabuleuse) voix du maître.
C'est justement là où le bât blesse, sur ce disque, et selon moi cela n'a rien à voir avec l'âge du capitaine et sa capacité ou non à pondre de nouveaux chefs-d'oeuvre, mais avec son envie d'y parvenir. Toutefois, je te concèdes ceci : Dylan possède cette faculté de produire des albums qui se bonifient avec le temps, rien n'indique que ce ne sera pas le cas de celui-ci, on peut le souhaiter mais aujourd'hui je me contente (peut-être à tort, ma femme, elle l'adore) de penser que si Dylan est un artiste bien au-dessus du lot, son album Tempest ne l'est pas (et dans roue libre, il y a "libre").

Je finirai en reprenant la citation:"si la légende dépasse la réalité, imprimez la légende". Elle est extraite du merveilleux film de John Ford "L'homme qui tua Liberty Valance", qui est une allégorie sur la construction de l'identité américaine à travers le prisme d'un fait divers.Je l'ai choisie car selon moi, elle est une belle introduction à l'oeuvre Bob Dylan, qui n'a cessé d'utiliser ce procédé pour bâtir son oeuvre, souvent pour le meilleur.
Au plaisir de te (re)lire au fil de chroniques que je découvre sur cet excellent site.







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