Le 03 Février 2011 par TANGI PRIGENT

Seznec est innocent ? Oui. Mais surtout du fait que sa culpabilité n'a pas été formellement établie. Pléonasme ? Sans doute, mais cette affaire est bien plus complexe que le raccourci express que veut nous faire TRI YANN. Non, Seznec n'est pas la martyr de la cause bretonne que l'on veut nous faire croire. Cette affaire est avant tout une sordide affaire de droit commun.
La musique de TRI YANN est sympatoche, mais ce groupe, c'est avant tout une espèce de vulgarisation cul-cul de la culture bretonne, un peu ce qu'est le pinard de supermarché à un grand cru ou la COMPAGNIE CREOLE à la culture des Antilles. Des nantais très surestimés qui ont néanmoins sortis un ou deux bons albums folk-rock à le fin des années 70, il ne faut pas leur enlever cela.
Pour ma part, TRI YANN est surtout un vulgarisateur pour adolescents et parisiens, voire bretons paresseux. Le problème c'est que la superficialité de sa musique convient parfaitement à la masse, pour qui la Bretagne, c'est "la jument de Michao et c'est bon comme ça". Bref, TRI YANN a son utilité, limitée, mais réelle. C'est déjà ça. Ce disque comporte quelques bons morceaux, ou plutôt quelques bons passages, car les compositions sont quand même bien lourdingues et sans grand intérêt. Le seul morceau remarquable est l'instrumental "Anne de Bretagne". Il faut dire que JOSSIC y ferme sa bouche, ce qui n'est pas plus mal, son timbre de voix étant particulièrement désagréable, autant que son jeu de scène ridicule sur lequel plane l'ombre de cette chère Bécassine. Bref, vous l'aurez compris, les nantais de TRI YANN et moi, ça fait deux.

Le 03 Février 2011 par VVVC

A rappeler aussi aux petits jeunes qui découvrent ce groupe de "dinosaure" qu'à l'époque des vinyles c'est à dire à entre autres lors de la sortie de l'album, tout ce qui flashe en CD encore maintenant au format 12x12cm frappait au moins 3 fois plus à la figure à la sortie avant les débuts des années 90 où tout commença à ne sortir qu'en CD (31x31 par rapport à 12x12 on la sent la différence).
Alors en plus à une époque où on était je suppose un peu plus coincé que maintenant c'est clair que ça a posé quelque problèmes ...
Cela dit quand on voit tout ce qui peut sortir comme laideur, et conneries maintenant, je dirais franchement que ce truc là actuellement aux yeux d'un jeune gamin qui ne fait que de découvrir "l'ancien temps" mais qui est un fin connaisseur des années 90 et 00, ça passe presque inaperçu ...

Le 02 Février 2011 par THEHILLBILLYBLUES

Ahh...ELP, pas l'entrée en matière la plus facile qui soit dans l'univers du "rock prog" mais ce serait une grosse erreur d'omettre ce groupe sous prétexte d'un déluge de notes parfois stérile ("Pictures" leur colle à la peau, c'est vraiment dommage).

Quoi qu'il en soit, cet album démarre très fort avec la pièce maitresse qui pour le coup passe comme un éclair malgré des transitions parfois hasardeuses mais surement voulues (VDGG que je vénère au plus haut point :) faisait sensiblement la même chose). Vraiment une très grande pièce qui ne s'essouffle à aucun moment, même si je ne pense pas que la reprise du thème eut été indispensable (ça casse un peu le final).

La suite, même si je rejoint la chronique, vaut assurément son pesant en cacahuètes à part la merdouille "Are you ready", encore que prise toute seule elle ne soit pas si mauvaise que ça. C'est juste qu'elle gâche un peu le ressentit global de l'album. Cette chanson est d'ailleurs largement éclipsée par "The only way", morceau grandiose qui montre un Emerson presque émouvant (comme quoi...) suivi de 2 compositions également de bonne facture. Par contre j'avoue ne pas trop accrocher sur "Bitches cristal" qui semble un peu baclée avec cette batterie épileptique. Et pour finir il ne faut surtout pas oublier le meilleur morceau de la galette: "Jeremy Bender" (nan je déconne, même si loin d'être désagréable).
En tout cas, à posséder ne serait-ce que pour la pièce éponyme.

Le 01 Février 2011 par STEELYMAN

M. Stanzor,
Vous n'êtes pas très bon !
Faute de goût, faute de grammaire !
On ne peut pas tenir de tels propos sur Rock Bottom.
Chef d'oeuvre absolu, inusable...

Le 01 Février 2011 par THEHILLBILLYBLUES

Comme le dit la chronique cet album est surement le plus connu et vendu de Zappa, compréhensible car sa musique y est plus facile d'accès qu'à l'accoutumée, Zappa surfant sur des styles très populaires à l'époque (ouais c'est surtout son album ayant profité du plus grand coup de pub de toute sa carrière). D'ailleurs ce succès est tout à fait mérité car mine de rien, sans être son meilleur, il est vraiment plaisant à écouter, même (surtout ?) des conneries coutumières pas possible comme "jewish princess" ou "broken hearts".

N'étant absolument pas un inconditionnel des années 80, je trouve pourtant que les synthés sont assez discrets (par rapport à ce qui va suivre) et s'intègrent plutôt bien dans les morceau ("Bobby", "Tryin' to grow a chin").

Après c'est vrai qu'on peut trouver l'album un peu long mais franchement à moins d'avoir affaire à une daube infâme on va pas se plaindre, il suffit de le découper pour les moins téméraires et tout devrait bien se passer (si si je vous jure :))
Pour reprendre le commentaire précédent, le son par contre est pas top, malgré les overdubs, et la batterie sonne pas très bien (putain mais c'est quoi ces cymbales !), mais ça reste quand même un très bon album du stakhanov moustachu.
Une bonne porte d'entrée sans décorations superficielles ni rebutantes.

Le 31 Janvier 2011 par TéMESTA XANAX

Mais qu'est-il donc arrivé à STIVELL ? Comment sa musique a t'elle pu devenir insipide à ce point, son son, plus exactement ? Une espèce de bouillie sonore vaguement rock, sans saveur, sans odeur, des classiques massacrés. On croirait le bonhomme en pilotage automatique, sous tranxène ou lexomil. STIVELL est mort ! Il n'a même plus barre sur sa musique et sonne... comme un mauvais groupe de reprise, avec autant de charisme qu'un lémurien dépressif. N'achetez pas ce "produit" et procurez vous les premiers albums (jusqu'aux années 80 incluses). A cette époque le "barde breton" représentait encore quelque chose. Il aurait mieux fait d'arrêter !

Le 31 Janvier 2011 par POOR WHITE BOY

Bouh le racisme "sépabo", ouais c'est cool je fume mon oinj, "pisse" and love et cie, vive le métissage et le multiculturalisme. On dirait un programme politique ! Guilty of being white ? Beurk, c'est où la sortie ?

Le 31 Janvier 2011 par THEHILLBILLYBLUES

Je connais assez mal l'oeuvre de Neil Young (surtout ses classiques, comme la plupart des gens je suppose :)), mais franchement cet album est une vraie merveille. Enrobé d'un fatalisme omniprésent ("tonight's the night part II") c'est un des albums les plus noirs de Young avec "Sleeps With Angels". On peut presque imaginer le loner vaciller sur son tabouret tellement sa voix tremble par moment mais malgré tout la tension ne retombe jamais.
Les mélodies sont ici sublimées par un groupe à moitié détruit, mais qui connait parfaitement son boulot. C'est bien simple: c'est surement un des rares disques que j'écoute avec le même plaisir du début jusqu'à la fin sans aucune lassitude.

De plus cet album n'est pas particulièrement difficile d'accès et ....enfin vous voyez ce que je veux dire :). Achetez-le, volez-le, téléchargez-le comme il vous plaira mais surtout ne passez pas à coté d'un tel disque. C'est probablement pas de nos jours que quelqu'un sortira une galette aussi intense et sombre, sans artifices.
Non je ne suis pas un vieux réac, seulement quelqu'un né malheureusement trop tard.

Le 31 Janvier 2011 par FRYER

A noter que Ted Parson a également joué sur des disques de Swans donc, mais aussi, Prong, Godflesh, Killing Joke et Jesu. Et vu la prouesse du batteur sur cet album, ca devait être souligné.

Titres très forts : Celebrety Lifestyle, Killing for Company, Warm.

Le 30 Janvier 2011 par EL PACHENKA

(Je ne mets pas de note parce que j'ai encore la version de 6 titres. Par contre, quand je me le passe quelquefois, quelle claque! Absolument, Monsieur!)

Le 29 Janvier 2011 par TERRY

Un pur sommet, le meilleur disque du Five. Rock'n'roll brut de pomme !

Le 29 Janvier 2011 par HELL

J'ai entrepris de découvrir toute les légendes du rock depuis Elvis. Je suis actuellement à l'année 1981. Année de ce Octobor. Bon U2 c'est pas trop mon truc. Cet album m'endort et sera sûrement vite oublié. Seules deux chansons m'ont plus intéressé : Gloria et Is That All? Mais bon j'avais préféré Boy.

Le 28 Janvier 2011 par STREETCLEANER

@ MR KUROSAWA

A la lecture de ton commentaire (dont je ne me suis rendu compte que maintenant) je ne sais pas si tu es vraiment un familier de la musique techno. En effet, la répétitivité que tu évoques (et déplores) fait pour ainsi dire partie de la définition de la musique techno. On peut quasiment postuler qu'il n'y a pas de techno sans répétitivité d'un rythme ou d'un pattern. Cela peut paraître en effet lassant pour certains. En tout cas, saches que cette musique n'est dans le cas présent pas "ultra" minimaliste. Elle est certes minimaliste puisqu'il s'agit d'une techno qui fait partie de la branche "dub techno", branche qui possède des liens étroits avec la techno minimale. Je te déconseille d'écouter, par exemple, du Basic Channel, qui est pour le coup bien plus "ultra minimal", et que tu ne supporterais pas, j'en suis certain. Pour finir, mettre 2/5 à cet EP n'a, selon moi, pas vraiment de sens. Robert HENKE est réputé pour la finesse de sa musique et MONOLAKE est l'un des meilleurs groupes de la scène techno allemande. Et cet EP mélange finement atmosphères tendues, quelques pincées de dubstep et rythmes quasi-mécaniques particulièrement prenants. Je pense même que MONOLAKE est une excellente porte d'entrée sur le monde de la dub techno. A un point tel que beaucoup de groupes risquent de paraître fades ensuite dans le genre.
Cordialement.

Le 28 Janvier 2011 par ZEPIG

Ha ! Le charme des premiers albums ! Surtout quand il s'agit d'un monument comme celui-ci ! Je le réécoute régulièrement depuis les 25 ans que je le connais... et c'est toujours aussi magique ! Peut-être l'album que je préfère de ce groupe. Ce son inspiré du "blues-boom" britannique de la fin des 60's est absolument délicieux, on le retrouve également sur le 1er BLACK SABBATH.

Le 28 Janvier 2011 par SKORPION

Bon. Je vais laisser reposer et réécouterai dans quelques semaines. Juste pour avoir un avis définitif.

Le 28 Janvier 2011 par JEF DE LA LUNE

Juste pour dire (ou plutôt rappeler) que : « Babe I’m gonna leave you » (magnifique version du Zep effectivement) est un morceau de Joan Baez à la base.

	Par Forces Parallèles C'est très exactement un morceau de Anne Loeb-Bredon, qui l'écrivit à la Fac de Berkeley à la fin des années 50, soit le campus d'ou sont partis les principaux mouvements de protestation des sixties aux US. Joan l'a entendu et enregistré, en "oubliant" de nommer son auteur. Erreur réparée depuis. En outre ce fut le morceau que Page joua à PLant lors de leur première rencontre, scellants leur destinées. Erwin

Le 28 Janvier 2011 par HELL

Je suis pas un grand fan de Police mais alors là ! Quel purge ! quel ennui ! Je comprends pas cette musique, c'est trop tiède.

Le 27 Janvier 2011 par SKORPION

Intéressant, mais aussi totalement anecdotique. Les "morceaux", ce ne sont pas là de vrais compositions, manquent totalement de structures. Bof. Pourquoi sortir du grenier ce genre de disques poussièreux ? Quelques soli de M. Schenker, peut-être ? 0,5/5. Je ne suis pas du tout dans le trip et on est plutôt en division de district qu'en Ligue 1, soyons honnêtes !

	Par Forces Parallèles La où tu te trompes (tout du moins est-ce mon avis), c'est dans ta volonté d'ignorer l'aspect fondateur de cet album. Tâtonnant peut-être, hésitant sans doute (je ne dirais pas déstructuré car ce n'est pas le cas), mais aucunement anecdotique ! Lonesome Crow est le premier fait d'armes d'un Michael Schenker rayonnant, et le premier travail en commun de deux des plus grands artistes de notre temps (Klaus Meine et Michael Schenker). En ce sens, Lonesome Crow est un morceau d'histoire dont il est important de se rappeler.

Le 25 Janvier 2011 par SKORPION

A l'image de la pochette, cette musique est, en 2011, complètement "has been". Une horreur kitsch des 70's ! Tous les plus mauvais clichés de cette époque sont ici réunis. Un groupe allemand copiant ce qui se faisait au Angleterre ou aux USA. Je sauverais bien tout de même "Drifting sun" du lot, à cause de son délire hendrixien, mais cela reste quand même de la copie, alors... non ! Poubelle ! Beurk ! Totalement et absolument définitivement suréstimé, on se demande bien pourquoi ?

Le 24 Janvier 2011 par GUY LIGUILI

Chacun ses goûts. Il s'agit pour moi d'un des meilleurs albums de rock sans fioritures qui puissent exister. Ça sonne brut et c'est très bien comme cela.