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REM
AROUND THE SUN


Le 13 Mai 2024 par MASTERFAN


AROUND THE SUN est le 13ème album de R.E.M. Numéro maudit ? Peut-être. J’ai l’habitude d’être plutôt « raccroc » avec les avis généraux des chroniqueurs mais s’il y a un album pour lequel tous les avis « officiels » me sidèrent, c’est bien celui-là. N’a-t-il été écouté qu’une seule fois par tout le monde ? Allez, deux, trois fois ? Cela paraît complètement impossible. Sur les 15 albums officiels de R.E.M, c’est l’un de ceux dont l’écoute me donne toujours le plus d’émotion, alors qu’il est classé régulièrement vers la fin (voire carrément dernier) dans les classements d’albums du groupe… J’ai tout vu passer : perte d’inspiration, on s’endort, désastre, ils renient leur album, ennui, groupe moribond… Waouh !!

Premier indice toutefois laissant penser qu’il pourrait y avoir anguille foutage de gueule sous roche, si on fait le tour des sites, des commentaires, des divers ouvrages, les rares bons morceaux « sauvés » par chacun des très nombreux pourfendeurs de l’album pour ce soi-disant « naufrage » ne sont souvent jamais les mêmes . Sacrée contradiction quand même…

Second indice, devant ce « bashing » généralisé et incompréhensible auquel est soumis cet album aujourd’hui, j’ai recherché par curiosité les nombreux avis postés en 2004 sur le site principal de vente de CD en France : bizarrement quasiment tous sans exception sont élogieux, ce qui achève (un peu) de me rassurer. Je ne l’ai pas trouvé incroyable au début, certes, mais c’est le lot des grands albums en général. AROUND THE SUN, tout comme ses trois prédécesseurs, est évidemment incompatible avec un petit nombre d’écoutes.

J’ai ma théorie sur cet album. Pas mal de fans des années IRS, lorsqu’ils ont vu arriver un nouvel album très calme alors que la compil de 2003 laissait augurer avec « Bad Day » et « Animal » un retour au climat électrique des premières années, l’ont boycotté. Les critiques, plutôt bonnes au début, ont très vite embrayé car c’est bien connu, un disque qui se vend un peu moins bien est un mauvais album. Et si c’est un mauvais album puisque tout le monde le dit, pourquoi faire l’effort de l’écouter beaucoup ? Je suis convaincu que le temps réhabilitera un jour AROUND THE SUN le maudit.

Le morceau le plus évident, «Leaving New-York» me semble être un must de la discographie du groupe, tout comme «Electron blue», leur seuil d’usure est pour moi moins vite atteint que pour l’intro «Drive» / «Try not to breathe». «The outsider» est super-classe avant de se faire massacrer en fin de course : Va De Retro Rapanas. Le reste ne me fait apparaître aucune faiblesse, même «Wanderlust» (efficace d’entrée mais à l’usure déjà atteinte au bout d’à peine cinq écoutes). Pas de relâchement jusqu’au très beau final «Around the sun».

Donc oui, il existe bien des auditeurs qui peuvent s’envoyer ce disque en totalité, et même certains comme moi qui peuvent le faire deux fois de suite avec la même gourmandise. Loin de me lasser, plus je l’écoute et plus je l’apprécie - mon plafond est par contre déjà atteint depuis longtemps avec MONSTER et même de plus en plus avec AUTOMATIC FOR THE PEOPLE. Vu le contexte toutefois, je ne conseillerais pas AROUND THE SUN pour une première approche du groupe à ceux qui cherchent un crush immédiat (sauf «Leaving New-York» quand même), par contre les plus patients sauront sûrement se régaler sur la longueur.

Mon ressenti : TRIPPANT (5) : Electron blue, Leaving New York. DELECTABLE (4,5) : Boy in the well, The worst joke ever, The ascent of man, SEDUISANT (4) : Around the sun, Make it all OK, Final straw. PLAISANT (3.5) : High speed train, I wanted to be wrong, Aftermath, Wanderlust, The outsider. INTERESSANT (3) : Néant. EMOTION LIMITEE (2,5) : Néant. AUCUNE EMOTION (2) : Néant. DEPLAISANT (1,5) : Néant. PENIBLE (1) : Néant. Bilan : 4,08 et Top 5 : 4,70 : AROUND THE SUN cote pour moi 4,39 et arrive en 2ème position dans mon classement personnel des albums de R.E.M.

Il va sans dire que le sondage de 2017 effectué auprès des pseudo-fans n’a fait aucun cadeau à AROUND THE SUN, arrivé seulement 14ème sur 15. Des miettes pour tous les morceaux, seuls «Leaving New-York» et «Electron blue» s’en sortent un peu mieux que les autres. Fort heureusement, chaque morceau a trouvé des défenseurs, je cite dans l’ordre d’arrivée «The ascent of man», «Boy in the well», «Aftermath», «Around the sun», «Final straw», «The outsider», «Wanderlust», «I wanted to wrong», «The worst joke ever», «High speed train», «Make it all OK».

Pour les complétistes, sauf erreur de ma part pas de B-sides ni de covers sur à cette période.





KRAFTWERK
COMPUTERWELT


Le 12 Mai 2024 par LEO


"Ce disque de 34 minutes, annonciateur du mouvement Techno se déguste comme du petit lait", dixit LE KINGBEE.

C'est précisément pourquoi je n'aime pas ce simpliste Computerwelt dont je n'apprécie surtout que "Computer World" et "Computer Love" !
J'aime encore mieux son successeur Electric Café, qui est pourtant bâti sur le même modèle.
KRAFTWERK demeure un groupe des années 70, la concurrence l'ayant définitivement supplanté dès le début des années 80.
Autobahn, Radio-Activity, Trans-Europe Express et The Man Machine restent le meilleur de ce qu'ont pu produire les quatre de Düsseldorf.





SHELLAC
AT ACTION PARK


Le 12 Mai 2024 par LE VIEUNE

Ayant appris aujourd'hui le décès de Steve Albini le 7 de ce mois de mai, ça secoue un peu. Un nouvel album de Shellac devrait sortir d'ici peu d'après quelques articles lus ici et là.





DR. DRE
2001


Le 12 Mai 2024 par BLUEMASK


Un des meilleurs disques de rap que je connaisse… Subtilement à cheval entre un rap east coast des 90’s, les instrus profondes evoquent souvent le Wu-Tang, le rap west coast (Snoop is in da houze), et celui des années 2000 avec le seigneur et maître Eminen, qui officie ici. Il est un peu long mais contrairement à beaucoup de disques du genre, on ne regarde pas les numeros de pistes. Avec un tube certifié conforme en piste 4, un album must-have!





The SEX PISTOLS
NEVER MIND THE BOLLOCKS : HERE'S THE SEX PISTOLS


Le 11 Mai 2024 par PAGANIZER


Un grand groupe Punk, devenu une référence malgré le côté polémique du "Boys-band punk" fabriqué par un producteur désireux de créer le groupe Punk ultime...
Pari en partie réussi.
L'image bien crade et provocante du groupe, la maîtrise instrumentale parfois approximative, les textes contestataires vomis par un Johnny Rotten (Johnny "le pourri" surnommé ainsi à cause de son caractère exécrable !) en trance... ça suinte le punk de partout !
Mais si on parle en termes purement musicaux, même si l'énergie et la hargne sont bien là, on sent vite les limites du genre.
Sur cet album, les titres aux fulgurances Punk qui font lever le poing côtoient des titres anecdotiques qui flirtent parfois dangereusement avec le ridicule.
Mais n'oublions pas que nous avons affaire à des Punks; la "f**k you attitude" fait partie du package !
Le coup de l'album unique a un côté frustrant, mais ça a grandement contribué à rendre l'oeuvre mythique..
Un incontournable du "British Punk", même si j'ai quand-même une nette préférence pour The Clash ou les Ramones.
Et à bien y regarder, le Punk était une sorte de Grunge avant l'heure, et le Grunge était un peu le Punk des 90's... A méditer.





KASHMIR
ALARME!


Le 10 Mai 2024 par BAKER

Ce qui est formidable avec toi NANAR, c'est que même si tu dis que le disque est mauvais ou peu intéressant, j'ai toujours une envie irrésistible de le découvrir ! :D Continue ton exploration des délires synthético-franchouillards des années 77/83, je suis très fan !





MARILLION
THIS STRANGE ENGINE


Le 10 Mai 2024 par MR TINKERTRAIN


Le titre This Strange Engine est le plus grand morceau Prog composé à ce jour avec Anesthetize de Porcupine Tree et Dante's Inferno de Iced Earth (certes beaucoup plus metal). L'album est, à part le 5e titre, une succession de beauté absolue et d'émotions à fleur de peau. Estonia, un titre moyen pour certains, est juste source de frissons pour qui a un peu de sensibilité musicale. Un chef d'œuvre en ce qui me concerne. C'est Marillion qui devrait être inscrit au Rock n' Roll Hall of machin truc...





REM
REVEAL


Le 09 Mai 2024 par MASTERFAN


REVEAL, 12ème album de R.E.M, débute avec le superbe "The lifting" qui dévoile l’orientation du disque : les gars nous donnent ici de la pop de chambre plutôt que du rock ! (à noter que, bizarrement, ce morceau était au départ plus lent et plus électrique). De fait, le soleil sur la pochette est cohérent avec l’esprit de l’album qui se veut un peu plus glamour en climats que les derniers albums plutôt sombres. Confirmation avec les nappes très années 80 de "I’ve been high", d’une grande douceur et qui parvient les doigts dans le nez à éviter la niaiserie et carrément à la remplacer par la rêverie. Merci pour ce moment.
Dans la foulée, le début de "All the way to Reno" m’envoie directement en vacances au soleil, entre mer et montagne, avant que le refrain un poil feignasse ("you’re gonna be a staaaar") ne me fasse sortir du songe, réveil brutal confirmé par le pont vocal poussif. Dommage. Retour ensuite à la guitare acoustique : "She just wants to be, peu impressionnant au départ, révèle une belle luminosité au fil des écoutes. Le temps délivre aussi "Disappear". "Saturn return", un poil soporifique, résiste toujours.

"Beat a drum" démarre sans grande passion mais son refrain est solaire. Une bonne introduction à la bombe pop "Imitation of life" - on ne leur en voudra même pas d’avoir reluqué aux extrémités les cordes de "Tonight Tonight" - par contre le clip promotionnel reste difficile à s’envoyer plus de deux fois.
Retour à la rêverie avec un "Summer turns to high" sans prétention. On pense que l’album va se finir en roue libre avec un "Chorus and the ring" qui fait tranquillement le job, et bien non, ils l’avaient gardé pour la fin, les bougres, le magnifique "I’ll take the rain". L’album aurait pu facilement s’arrêter là-dessus mais avec l’ultime plage "Beachball", on finit par se demander si R.E.M n’aurait pas un peu trop écouté Divine Comedy.

En résumé, un album de plus hautement recommandable, qui ne se livre comme d’habitude qu’après moultes écoutes et qui a sa personnalité bien à part dans l’œuvre du groupe. Pour une première approche, trois quarts de l’album (zapper "Saturn return", "Chorus and the ring" et "Beachball") paraissent très abordables. Ne surtout pas louper le single hors album "Bad Day" (5), vieille compo remodelée au goût du jour : génial clip, génial morceau.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : "Imitation of Life". DELECTABLE (4,5) : "I’ll take the rain", "The lifting", "I’ve been high". SEDUISANT (4) : "She just wants to be", "Disappear", "Beat a drum". PLAISANT (3,5) : "All the way to Reno". INTERESSANT (3) : "Summer turns to high", "Saturn return", "Chorus and the ring". EMOTION LIMITEE (2,5) : "Beachball". AUCUNE EMOTION (2) : Néant. DEPLAISANT (1,5) : Néant. PENIBLE (1) : Néant. Bilan : 3,83 et Top 5 à 4,5 : REVEAL cote pour moi à 4,17 et arrive en 6ème position dans mon classement personnel des albums de R.E.M.

Du côté du sondage de 2017, REVEAL arrive 11ème sur 15, juste devant UP. "Imitation of life" est le premier morceau cité et devance respectivement "All the way to Reno", "I’ll take the rain", "The lifting", "I’ve been high", "She just wants to be", "Beat a drum", "Disappear", "Summer turns to high", "Saturn return", "Chorus and the ring", "Beachball" fermant sans surprise la marche.

Pour les complétistes attention, outre "Bad day", il y a du lourd hors-album en ce tout début des années 2000. "Fascinating" (4) aurait été parfait en conclusion de REVEAL à la place de "Beachball". Autre très bon titre qui figure dans la compil R.E.M 1988-2003, "Animal" (4), très rock. L’année précédente (2002), R.E.M avait donné aux fans un disque de Noël enfin à peu près correct, la reprise de "Jesus-Christ" (3,5) de Big Star et celle de "No matter what" (3) de Badfinger. Du côté des B-Sides de "Bad Day", on retiendra surtout "Favorite writer" (3,5), plus que "Out in the country" (2,5). Il existe sur la période trois autres B-Sides de remplissage qui ne valent même pas la peine qu’on les cite.





Pierre BACHELET
QUELQUE PART... C'EST TOUJOURS AILLEURS


Le 08 Mai 2024 par RICHARD

Merci encore une fois Aigle Blanc de mettre en lumière cet artiste si discret et si attachant.
Bien sûr, ce n'est ni Gainsbourg, Brel ou Ferré mais Bachelet est pour moi un artiste qui compte car populaire dans ce qu'il y a de plus noble. Porte voix parfois des plus humbles, révélateur des solidarités discrètes que l'on prend pour désuètes et d'un espoir toujours possible, Bachelet (et tout est loin d'être intéressant) est le synonyme d'une nostalgie simple où tout n'était pas meilleur par principe mais sans doute bien différent. Comme il le dit dans le serre- cœur 'Pleure Pas Boulou', derrière les larmes, on peut tout changer.





S-CREW
DESTINS LIéS


Le 08 Mai 2024 par BLUEMASK


Groupe parallèle de Nekfeu, S-Crew attire le neophyte, que je reste, par sa présence, lui, un des rares rappeurs français ´récents’ vraiment interessants, avec son flow imparable, sa vraie maîtrise de la langue, ses punchlines et ses allitérations acrobatiques.
Ses 2 compères assurent également, même si il faut passer le cap de l’accent ´hyper-cité’ de l’un d’eux, leur lyrics sont un peu moins percutants, mais loin d’être nuls et stupides.
Album un peu trop long, comme souvent dans le rap, avec un peu de remplissage aussi, comme souvent aussi, il brille tout de même par la grâce de quelques titres excellents, ‘Fugazi’ et ´Bresson’ en tête.
Voilà, le rap français moderne peut parfois être bon.





Mireille MATHIEU
EN DIRECT DE L'OLYMPIA


Le 08 Mai 2024 par FREDDYROTTEN


Vivement les chroniques de The Time et de Sheila E (soupirs)





Taylor SWIFT
THE TORTURED POETS DEPARTMENT


Le 07 Mai 2024 par CLANSMAN57


Des artistes dans le domaine musical qui sortent encore un disque réussi à ce stade de leur carrière, c'est un fait rare.
La plupart sont déjà rincés et se sentent obligés de sortir un album par habitude ou pour contenter leurs fans.
A l'exception de "I Can Fix Him" qui me parait plus faible, tout est d'un haut niveau!
C'est très généreux, mais lorsque c'est aussi inspiré, on ne s'en plaindra pas.

Incroyable!





SHAKA PONK
THE GEEKS AND THE JERKIN SOCKS


Le 06 Mai 2024 par BLUEMASK


J'ai decouvert S.P à l'époque de ce disque, avant que le groupe n'explose. Un pote m'avait proposé de venir voir ce groupe que je ne connaissais pas. Shaka Ponk, j'avais peur d'un truc de punk à chien ou de reggae/chanson festive, le truc qui fait pâlir les campeurs. C'était dans une petite salle à Genève, limite salle des fêtes, et je me suis pris une vraie grosse claque scénique.
Alors ce disque reste pour moi comme leur meilleur essai, je le chéri, mais peut être n'est ce pas objectif, la fin du disque étant un cran en dessous. En tout cas, la production puissante mais claire, pas encore un poil too much des disques suivants, en fait une machine ultime à danser et à sauter, sexy, rock, soul, electo. Superbe !





GORILLAZ
DEMON DAYS


Le 06 Mai 2024 par BLUEMASK


Est-ce le meilleur album des Gorillaz? Ben oui. Le non-groupe sait tout faire et le fait avec la décontraction et l'insolence d'un sale gosse surdoué. Plus qu'un assemblage de styles, il s'agit d'un melting-pot génial finalement hyper cohérent. Il y a peut-être quelques fillers, c'est vrai, excès de décontraction, on va dire.





WEEZER
WEEZER (GREEN ALBUM)


Le 06 Mai 2024 par BLUEMASK


Un bon disque vite envoyé, rempli de pop-songs bien torchées, jouées avec le pied enfoncé sur la pédale de distorsion. Par rapport à leur premier disque, le vert est encore plus mélodique, plus accrocheur, plus pop. Désormais, il faut peut-être passer outre "Island in the sun", trop entendu dans la salle d'attente du dentiste, et se concentrer sur l'agressif "Hash Pipe" ou le magnifique "Simple Pages" aux harmonies byrdiennes à tomber.
Pas essentiel, pas important, mais jouissif.





SUICIDE
SUICIDE


Le 06 Mai 2024 par BLUEMASK


Melting-polt hallucinant, malsain et réconfortant de punk, de doo-wop, d’electro, de rock 50´, ce disque n’a pas 20 ans d’avance, il est hors-du-temps. On peut détester, on peut préférer Toto et A-ha, chacun ses goûts. On peut aussi mourir sans l’avoir écouté, c’est mieux avec quand même.





Marina KAYE
HEAVENBOUND


Le 06 Mai 2024 par AMALRIK


Et dire que l'on préfère faire chanter du aya aux JO plutôt qu'une jeune artiste bourrée de talent qui a déjà fait 10 fois mieux... comme quoi, le talent reste parfois intimiste et ce n'est pas plus mal...





REM
UP


Le 06 Mai 2024 par MASTERFAN


UP, le onzième album de R.E.M, dépasse l’heure d’écoute : pour la seconde fois d’affilée, les mecs ne se sont pas moqués de nous. On pourrait néanmoins se demander l’utilité de "Airportman", le cotonneux premier morceau. Nouveau suicide commercial ? Non, le départ de Bill Berry, difficile à digérer, a finalement été mis à profit pour pouvoir s’engager vers d’autres voies plus synthétiques, et ce qui suit accroche d’entrée. Le superbe et lancinant "Lotus" commence par rectifier le tir. Même style pour "Suspicion" et son refrain d’une grande finesse, qui anticipe même déjà l’orientation de l’album suivant REVEAL. "Hope', dont la mélodie rappelle Léonard Cohen à tel point que le groupe le créditera, fait plus dans l’électro. Vient ensuite un des grands moments du disque, "At my most beautiful", riche compo au piano enjôleur. Changement d’ambiance avec le sombre "The Apologist" puis le calme "Sad professor".

La seconde partie est moins immédiate mais les réécoutes révèlent quelques pépites. Chose rare, Michael Stipe déchire un peu sur le refrain de "You’re in the air" en forçant un chant trop maniéré. "Walk unafraid" tout en finesse et subtilité, est beaucoup plus réussi, une vraie perle (le morceau sera légèrement accéléré en concert). Ce n’est pas le cas de "Why not smile" dont le motif récurrent n’incite pas à la fête. A ce stade, pas sûr que R.E.M réussisse à garder tout le monde jusqu’au bout. Dommage car bien emmenés par la belle ballade "Daysleeper" qui rappelle l’époque AUTOMATIC FOR THE PEOPLE, les ultimes morceaux "Diminished" (dont la partie vocale finale est délicieuse), "Parakeet" ou "Falls to climb", sans atours clinquants, dévoilent une belle intensité émotionnelle venant dissiper toute forme d’ennui initial.

A l’arrivée UP, album pour lequel le rock des années initiales a pris quelques vacances, est donc tout aussi dense que son prédécesseur NEW ADVENTURES IN HI-FI. Rien à voir avec le Mac Do de MONSTER à la séduction immédiate. On a une fois encore ici un repas complet avec entrée, dessert et spiritueux pour lequel il faut prendre son temps. A défaut, il apparaîtra peut-être indigeste. A part "Lotus" et "At my most beautiful", mieux vaut éviter cet album pour une toute première approche, ou alors se l’approprier par moitié.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : "Lotus", "At my most beautiful", "Walk unafraid". SEDUISANT (4) : Suspicion, "Parakeet", "Falls to climb", "Diminished", "Daysleeper". PLAISANT (3,5) : "Hope", "The apologist", "Sad professor". INTERESSANT (3) : "Why not smile". EMOTION LIMITEE (2,5) : "You’re in the air". AUCUNE EMOTION (2) : "Airportman". DEPLAISANT (1,5) : Néant. PENIBLE (1) : Néant. Bilan : 3,68 et Top 5 à 4,30 : UP cote pour moi 3,99 et arrive en 8ème position dans mon classement personnel des albums de R.E.M.

Du côté des fans, on ne peut pas dire que UP soit franchement plébiscité car il arrive 12ème sur 15. Seuls les singles "Daysleeper" et "At my most beautiful" accrochent presque les 50 premières places, "Walk unafraid" parvenant lui à intégrer le Top 100. Arrivent ensuite respectivement et péniblement "Lotus" (surprenant si loin), "While not smile" (surprenant mais dans l’autre sens), "Sad professor", "Falls to climb", "Hope", "The apologist", "Suspicion", "Dimished", "You’re in the air", "Parakeet", quelques farceurs (des faux fans certainement) ayant même donné un de leur vote à "Airportman".

Pour les complétistes, il faut surtout signaler en cette fin de siècle le single "The great beyond" (4) (B.O du film Man on the moon) qui se bonifie avec le temps, tandis que "Draggin’ The line" (3,5) (B.O Austin Powers) se laisse écouter. Inutile de se précipiter vers les B-sides, c’est encore le service minimum avec "Enphysema" (2) et "Surfing the Gange" (2), et je préfère ne même pas évoquer les disques pour les fans.





DIO
DREAM EVIL


Le 05 Mai 2024 par FRAN BRANCO


Pour moi, il s'agit du meilleur album solo de Dio. Je lui trouve une modernité et une certaine virtuosité dans les compositions qui me semblent assez uniques dans ce genre en 1987. Je le trouve complet, diversifié, très mélodique. L'apport de Craig Goldy (qui semblait vouloir en découdre à l'époque), a réellement apporté un souffle créatif au groupe. Cependant, le bémol serait le son de la guitare que j'ai toujours trouvé étrange. Néanmoins, il est superbement écrit.





Alain SOUCHON
BIDON


Le 04 Mai 2024 par CLANSMAN57


Ce second album du sympathique Alain Souchon porte bien son nom.
Le morceau-titre est par contre excellent, c'est un tube et un vrai, il éclipse malheureusement tout le reste.
L'autre tube (un faux), "S'asseoir Par Terre", est assez niais avec ses choeurs féminins et "Le Galant Niais" également, c'est marqué dans le titre, il est honnête au moins.
"Tout Doux" est agréable et "Petit Pois", ça va.
Le reste ne me plait pas du tout.








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