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Bob MARLEY & THE WAILERS
KAYA


Le 04 Mai 2024 par JAY JAY 9116


Jamais compris pourquoi cet album n'est pas apprécié. Bob chante l'amour, déçu des guerres politiques. une façon de se diversifier. J'adore cet album.





The BEATLES
NOW AND THEN


Le 04 Mai 2024 par CLANSMAN57


J'aime beaucoup. Merci d'avoir proposé la chanson en écoute sur le site.
Je viens à peine de capter qu'il n'y a plus de titre du jour sur NiME.





The ALLMAN BROTHERS BAND
THE ALLMAN BROTHERS BAND


Le 02 Mai 2024 par TOMMY_CALE

Je viens d'apprendre le décès de l'immense Dickey Betts, survenu le 18 Avril. Un de mes artistes préférés et un des plus grands guitaristes que j'ai entendus. Je suis profondément attristé par cette nouvelle.
RIP Richard.





The CURE
THE TOP


Le 01 Mai 2024 par LEO

@ RICHARD:

Ne sois pas désolé, tu ne m'embêtes point du tout. Nous avons simplement un point de vue différent sur cet album et il est intéressant d'échanger nos avis divergents.
Oui, tu as raison, tout dépend du contexte dans lequel on a pu le découvrir et des attentes de tout un chacun. Cela n'en fait pas un mauvais album pour autant mais personnellement j'espérais sans doute autre chose à ce moment-là.
En fait, à l'heure actuelle, je crois que j'apprécie mieux les divers morceaux de ce disque dans leurs versions [i]In concert[fi], d'autant plus depuis que l'on peut trouver une setlist quasi-intégrale sur YouTube, alors que [i]In Concert[fi] n'en représentait qu'une infime partie.





REM
NEW ADVENTURES IN HI-FI


Le 01 Mai 2024 par MASTERFAN


NEWS ADVENTURES IN HI-FI, 10ème album de R.E.M en 1996, est très certainement l’album de l’oubli pour la masse, mais aussi de manière contradictoire l’un des rares albums de la discographie bénéficiant d’un statut 'culte'.
Pas si contradictoire d’ailleurs, il n’y a aucun véritable gros tube radio ici, et donc plus rien à partager pour les fans avec les amateurs de musiques réputées 'douteuses'. On pourrait presque imaginer un retour à la nostalgie de l’époque "GREEN" et pourquoi pas même celle des années IRS.
En 1996, R.E.M n’est plus le roi du monde depuis l’arrivée de quelques branleurs de Manchester, mais sa côte n’est pas affectée. Pour preuve, Stipe et les siens peuvent encore se permettre de balancer le calme "How the West Was Won and Where It Got Us" en morceau d’appel du disque (et même en single !) sans que la maison de production, certainement perdue avec ce groupe qu’elle ne doit pas trop comprendre, ne sourcille. Le choix des autres singles, "E-Bow the Letter", "Electrolite" ou "Bittersweet Me", 'morceaux d’album' au sens noble du terme, est osé. Ici, les oreilles pré-formatées FM passeront leur chemin, c’est plutôt un disque pour explorateurs de grands espaces, à l’image de la pochette (pour une fois à la hauteur, celles des autres albums étant toutes plus catastrophiques les unes que les autres). Le son n’est souvent pas si différent de MONSTER, mais sur le plan de la densité, N.A.I.H.F est à MONSTER ce que le mercure est à l’eau. Déjà, la durée record de 65 minutes (c’est donc au final un quasi-double album) situe l’œuvre. Ensuite, les vrais passionnés le savent bien, le temps fait remonter les perles à la surface. Si N.A.I.H.F n’avait pas fait particulièrement de vagues à sa sortie, les écoutes répétées ne trompent pas.

Le morceau d’entrée au titre interminable (non, il n’a pas été écrit par Morrissey) n’est pas mon préféré. Ambitieux certes, mais à ce stade au moins deux millions d’auditeurs du précédent album MONSTER ont déjà fui. "The Wake-up Bomb" juste derrière est un p… de morceau rock. "New-Test Leper" n’a même pas besoin de refrain tant le couplet est magnifique et se suffit presque à lui-même. On repart dans le son plus dur avec "Undertow" qui semble créer un nouveau concept, l’ambient grunge. Re-changement d’ambiance avec le superbe "E-Bow the Letter" (feat. Patti Smith), carton en Angleterre et four aux States. Un point pour les Anglais (pendant ce temps-là, la France s’éclate avec Khaled et Gala). On enchaîne avec l’intense "Leave", l’un des sommets du disque, belle petite claque. Ils sont revenus sur un label Indé ou quoi ? "Departure", frondeur et sans concession, aurait tendance à le confirmer.
A ce stade d’album (plages 8 et 9) où on met souvent les faces B, "Bittersweet Me" et "Be Mine" sont tout sauf des B-sides, ce sont des vrais bons morceaux emballants. Retour à la guitare saturée avec "Binky the Doormat". "Zither" fait un petit break instrumental sans grand intérêt (c’est le seul petit point faible du disque à mon sens) avant que "So Fast, No Numb" n'entre en scène. D’une simplicité déconcertante, mais une fois qu’il vous a choppé, il ne vous lâche plus. On sent que les mecs kiffent de le jouer en concert, et d’ailleurs morceau conseillé comme reprise pour tous les groupes d’ados qui débutent. Peter Buck continue à s’éclater avec la distorse à tout va de "Low Desert". On aurait presque fini par se dire que ce disque est un hommage à Neil YOUNG si le dernier morceau "Electrolite" ne renvoyait pas à du R.E.M pur jus, cru 91-92. Le groupe le replacera sur le best of, peut-être pas persuadé que tout le monde soit allé jusqu’au bout de cet album qui, de fait et clairement, se mérite.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : "Leave". DELECTABLE (4,5) : "So Fast so Numb", "E-Bow the Letter", "Electrolite". SEDUISANT (4) : "Bittersweet Me", "The Wake-up Bomb", "New Test Leper", "Be Mine". PLAISANT (3,5) : "Undertow", "Departure", "West Was Won and Where It Got Us", "Binky the Doormat". INTERESSANT (3) : "Low Desert". EMOTION LIMITEE (2,5) : "Zither". AUCUNE EMOTION (2) : Néant. DEPLAISANT (1,5) : Néant. PENIBLE (1) : Néant. Bilan : 3,86 et Top 5 à 4,50 : NEWS ADVENTURES IN HI-FI cote pour moi 4,18 et arrive en 5ème position dans mon classement personnel des albums de R.E.M.

Du côté du vote des fans, l’album est classé 10ème sur 15. "E-Bow the Letter" (48ème) et "Electrolite" (49ème) accrochent in extremis les 50 premières places, devant "Leave" (81ème), "Bittersuit Me" (82ème). Arrivent ensuite respectivement "How the West Was Won and Where It Got Us", "Be Mine", "So Fast So Numb", "New-Test Leper", "The Wake-Up Bomb", "Undertow", "Binky the Doormat", "Departure" et "Low Desert". "Zither" clôture le classement à une peu glorieuse 211ème place.

Pour les complétistes, ne pas rater sur la période 1996-1997 la très belle B-side "Sponge" (4). On se demande d’ailleurs pourquoi cette chanson n’est pas sur l’album. Le martial "Revolution" (3,5) de la B.O [i]Batman & Robin[fi] vaut l’écoute. La reprise de "Wichita Lineman" (3), un classique de l’easy-listening américain, est plutôt une bonne surprise, à l’inverse de "Tricycle" (2), un instrumental sans intérêt. Déception une fois encore pour le disque de Noël 1996 des fans avec "Only in America" (2.5), reprise sans relief d’un obscur groupe des sixties. L’autre face, une version acoustique de "I will Survive" (3), est plutôt sympathique mais n’a pas dû leur prendre plus de 5 minutes. "Live For Today" (2,5) (avec PEARL JAM) ne foudroie pas.





IRON MAIDEN
LIVE AFTER DEATH


Le 01 Mai 2024 par CAPITAINE CAVERNE


"Quoi de mieux qu’une Vierge de Fer pour un dépucelage Metal ?" Un pote m’avait dit ça une fois. La phrase était-elle de lui, j’en sais rien, mais il avait bougrement raison.

En tout cas, ce live est la meilleure porte d’entrée pour découvrir la bande de Steve Harris. C’est un véritable Best of des 5 premiers albums que nous avons là. Et en plus, ce sont les meilleurs du groupe.
Ce live n’a qu’un seul vrai défaut, on n’entend pas assez le public (cela sera corrigé pour tous les lives suivants). Mais ça n’empêchera pas un solide 5/5.

Légendaire!





Richard CLAYDERMAN
BALLADE POUR ADELINE


Le 01 Mai 2024 par DEJAVU


Je ne suis pas fan de Richard Clayderman, mais je suis attaché à cet album. Notre voisine avait prêté ce 33-tours à ma mère qui l'écoutait en repassant le linge. J'avais 9 ans et je n'ai jamais oublié cette scène ordinaire de mon enfance. Ma mère n'a jamais rendu le disque à la voisine. Quand nous avons vidé la maison familiale après la disparition de mes parents, j'ai retrouvé l'album. Aujourd'hui, il m'arrive de l'écouter de temps en temps et me voilà nostalgique quelques minutes. Merci à cette excellente chronique.





Mark KNOPFLER
ONE DEEP RIVER


Le 01 Mai 2024 par LE GYM_BRO


Les albums de Mark Knopfler se suivent, et se ressemblent. Toutefois, celui-ci reste très agréable à écouter. Knopfler prouve encore son talent de composition. Les titres s'enchaînent de manière fluide, permettent d'installer des ambiances assez variées, et sont tous magnifiés par les interventions des musiciens qui accompagnent le guitariste (comme évoqué dans la chronique).





CANNED HEAT
CANNED HEAT


Le 01 Mai 2024 par YAN LE COADOU


A quand une chronique de L'excellent album " FUTURE BLUES" ?





Mark KNOPFLER
GOING HOME - THEME OF THE LOCAL HERO


Le 01 Mai 2024 par LE GYM_BRO


Un titre, déjà très beau à l'origine, transformé en véritable diamant. Un casting incroyable, on peut en reconnaître certains dès les deux premières notes (Jeff Beck, David Gilmour, même Bruce Springsteen).
Une mélodie qui reste en tête toute la journée. Dix minutes de pur bonheur, sorte de best-of des plus grands guitaristes du monde (en blues surtout).
Merci Mr. Knopfler.





The BEATLES
NOW AND THEN


Le 01 Mai 2024 par LE GYM_BRO


C'est sûr, ça ne vaut pas tous les titres légendaires des années 60.
C'est sûr, ça joue entièrement sur la nostalgie, surtout avec ce clip qui je pense fera lâcher une petite larme à la majorité des die-hard fans.
Mais... ça reste les Beatles.
Entendre la voix de Lennon surgir d'outre-tombe, pleine d'émotions, fragile (en raison du support original): magnifique. Une mélodie simple mais accrocheuse, une production impeccable, et un hommage réussi à ceux qui nous ont quittés.
Le coup de placer le premier titre du groupe à la suite du dernier pour 'boucler la boucle' est tellement facile mais très malin, et ajoute encore une couche de nostalgie.





CAPTAIN BEEFHEART
SAFE AS MILK


Le 01 Mai 2024 par CORNELIUS


Aucun commentaire pour cet excellent ovni encore fort accessible (même pour l''époque).
Et deux petites étoiles en guise de remerciement.

Tout a foutu le camp, décidément.





SHEILA
ON DIT


Le 30 Avril 2024 par MARTIN LA BOTTE


Bon, ben c'est pas difficile, c'est carrément mon album préféré de SHEILA (en français).

Le fameux "album de la maturité", formule qui n'a jamais été aussi appropriée ici pour une artiste de variétés au sens noble et strict du terme. Non pas que j'aime moins les glorieuses années "yéyé", "pattes d'éph'" ou "disco" qui ont précédé et pendant lesquelles la chanteuse a mis sa joie de vivre, son énergie et ses capacités d'interprète grandissantes au service d'un seul décideur qui a fait d'elle la star populaire féminine n°1 aux innombrables tubes sur 2 générations. Mais avec ce "On dit", il devient clair que SHEILA vise désormais davantage l'authenticité et la quête de crédibilité que le nouveau tube. Elle veut faire partie intégrante de la conception de son œuvre, participer aux choix artistiques, apporter sa touche personnelle, dévoiler les nuances inexplorées de ses talents et faire de la femme forte et vulnérable qu'elle est devenue l'un des sujets de ses textes en n'éludant pas la difficile dichotomie schizophrénique "Sheila/Annie Chancel".

2 véritables perles ouvrent l'opus. D'abord, le très sensuel, mi-tango, mi-reggae "Tangue au", seul titre à avoir rencontré une certaine audience puisque le single aurait quand même atteint le "Top 30" de Canal 1 an et demi plus tard et même s'il avait tout du tube en puissance. Suit la délicieuse promenade parisienne jazzy, "E6 dans le quinzième", qui pourrait laisser présumer que Sheila a adapté un titre de Sade...  mais la sublime Sade n'a émergé qu'en 84. J'aime passionnément ces 2 morceaux.

En dehors de 2 titres légers et assez énigmatiques au demeurant, pas déplaisants mais qui me paraissent plus bouche-trou, situés d'ailleurs en fin de chaque face quand on les découvrait sur vinyle, tout le reste est digne d'intérêt.
"Vis Va" (dont il existe une version maxi) est une injonction percutante au voyage, à l'audace et au lâcher-prise (SHEILA et Yves MARTIN en proposeront en 99 une variante, très réussie aussi, "Se laisser danser"). "La Vérité qu'on nous ment", chouette titre cynique et désabusé, initialement écrit par Gérard PRESGURVIC pour lui-même et que SHEILA a tenu à lui emprunter est une idée lumineuse avec la voix claire, belle et juste de la chanteuse, carrément à cappella sur les dernières notes. "L.A" , qu'hélas mon Marco ne semble pas avoir beaucoup goûtée, est probablement la chanson la plus chaude et coquine de tout le répertoire de SHEILA avec son sens caché sur le refrain ("Il est à L.A... elle est sur son île, elle en a envie... quelque part... "). Et quand la femme se fait soudain plus introspective et grave, c'est toujours avec sincérité et force : déchirante sur "Je", aveu de lourds questionnements et séquelles psychologiques induits par le rapport amour/haine du public, poignante quand elle clame dans "Johnny..." que "nulle part, elle ne veut plus y retourner"  et impossible de ne pas imaginer qu'elle est ce(tte) "Jacquie" qui "cherche à prouver une âme retrouvée" et sur la croix duquel sera marqué "pris à contresens"".

Malgré quelques bons papiers dans plusieurs canards et revues qui l'avaient jusqu'alors snobée, les trop faibles retombées de ce bel album (jusqu'au portrait magnifique qui illustre la pochette), l'indifférence ou le mépris injustes d'un potentiel nouveau public, l'échec commercial de l'opus suivant, moins abouti parce que produit par la même équipe mais réduite de moitié côté auteurs et une très convaincante première série de concerts parisiens au Zénith en 85 dont les sournois commenteront hélas davantage le faible taux de remplissage plutôt que les réelles aptitudes de SHEILA sur scène (alors qu'ils avaient passé 20 ans à dire qu'elle était incapable de s'y produire), "On dit" marque le début de la fin de l'histoire d'amour d'une chanteuse ultra populaire avec le grand public.
Après la mort de son alter ego masculin, CLOCLO, en 78, celle de Joe DASSIN en 80, la fin de la carrière au sommet de SHEILA coïncidera aussi avec la fin des grandes années pour VARTAN, MATHIEU, LENORMAN, DALIDA, DAVE, JUVET, VILARD, NICOLETTA et tant d'autres qui ne parviendront plus à accrocher le moindre tube à leur palmarès après 83 (excepté DALIDA mais post-mortem). SHEILA mettra du temps à s'en remettre avant de faire preuve d'une résilience peu commune. Elle décidera de mettre un terme à sa carrière en 89 pour revenir finalement en 98. Elle privilégiera alors la scène dont elle avait été tant privée et les retrouvailles régulières avec son public, plus restreint mais fidèle. Par sa persévérance et des capacités trop longtemps insoupçonnées, elle finira par obtenir la considération de ses pairs et être reconnue comme une véritable artiste de scène. Côté studio, elle ne fera alors paraître de nouveaux albums (plutôt inégaux) qu'au compte-goutte et, en 2021, alors qu'elle a acquis définitivement le statut d'icone de la chanson française, elle sortira enfin le remarquable "Venue d'ailleurs" , sorte de versant crépusculaire de "On dit", 38 ans plus tard et tout aussi recommandable pour se faire l'idée précise d'une "autre SHEILA", à condition bien sûr de ne pas laisser les préjugés tenaces interférer dans le casque.





The BEATLES
NOW AND THEN


Le 30 Avril 2024 par MYCROFT


Forcément bon, puisque c'est les Beatles.

Mais, au-delà du côté "créature de Frankenstein" du projet, ce morceau est d'une qualité inférieure à la quasi-totalité de la production du groupe. Ça s'écoute, c'est bien fait, mais il manque le petit grain de folie en matière d'arrangements ou de mélodie qui faisait de chaque titre des Beatles un morceau unique.

Dans le genre chanson exhumée, on préfèrera Real Love.





The CURE
THE TOP


Le 30 Avril 2024 par RICHARD

Oui, je suis désolé de (vous) t'embêter une nouvelle fois avec mes petites lubies curistes, mais à l'instar de 'A Kiss In The Dreamhouse' des Banshees par exemple, cet album me plaît infiniment car il est tellement Cure sans être Cure, ou tellement Smith sans être Smith pour être plus précis. Ce sont 45 minutes de liberté totale, tout semble être permis. J'apprécie tes quelques mots-souvenirs, Léo, car tu as été pleinement contemporain des déceptions ou des espoirs liés à la parution de cet album. 1984 est une grande année. Le concert parisien auquel tu as assisté en mai est dans la mythologie curiste considéré comme l'un des meilleurs toute époque confondue (ceci n'enlève en rien la pertinence de ton ressenti naturellement 🙂). On est par essence toujours envieux de ce que l'on n'a pas connu. Mon premier concert de Cure, c'était en 1989 à 12 ans, donc autant dire que je n'ai pas connu ce moment charnière où pour certains fans, la douche fut froide et la déception, voire la trahison du leader aux ambiances plombantes, patente. Notre choc pour nous, nés en 1977, ce fut naturellement Nirvana. Rien à voir pourtant en terme de passion pour moi, question de sensibilité sans aucun doute. The Cure est assurément un groupe ancré dans les années 80. La suite est loin d'être inintéressante mais n'égalera jamais cette fulgurance 1980-1985. Cet album de la discorde en est le plus bel exemple.





The CURE
THE TOP


Le 30 Avril 2024 par LEO


@ RICHARD:

Oui, je sais que tu adores The Top mais de mon côté c'est là où j'ai commencé à décrocher sérieusement de The Cure!
Je me souviens d'avoir attendu impatiemment cet album après l'intermède poppy avec les singles "Let's Go to Bed", "The Walk" et "The Love Cats" et de l'escapade géniale avec The Glove (et l'album Blue Sunshine) et espérer un retour à la période 'sombre' du groupe, au mieux avec quelque chose d'équivalent ou surpassant Seventeen Seconds et Faith ou au pire avec un album dans l'esprit de Pornography (que je n'ai jamais vraiment affectionné car trop paroxystique à mon goût). Peu avant la sortie de The Top, j'avais entendu le single "The Caterpillar" qui ne m'avait pas interpellé car trop proche des trucs poppy précédents mais peu de temps après j'ai découvert sur une radio indépendante, le morceau-titre qui m'a totalement emballé, me faisant faussement entrevoir ce retour tant espéré à des climats brumeux et mélancoliques dans l'esprit de Faith. Suite à cet engouement soudain, j'avais d'ailleurs pris ma place pour voir le groupe sur une des dates de la tournée de l'album. Entre-temps, j'ai découvert l'album par l'entremise d'un ami qui avait acheté The Top, mais ce fut la déception quasi-complète, car à l'exception de "Shake Dog Shake", "The Empty World" et "The Top", j'ai rejeté totalement le reste de l'album. Du fait, ce concert de Mai 84 au Zénith de Paris, reste un mauvais souvenir et même une déception. Après ça, je dois dire que j'ai suivi la carrière discograhique de The Cure d'un oeil lointain.





ULVER
GRIEGHALLEN 20180528


Le 30 Avril 2024 par BAKER


Le concert est trouvable filmé pro-shot et en HD sur youtube, et c'est magnifique.

Et totalement différent du blu-ray précédent qui lui était extraordinairement malaisant, avec une ambiance mortifère et décadente sublime mais très difficile.





Wolfgang Amadeus MOZART
MESSE EN UT MINEUR (HERREWEGHE)


Le 29 Avril 2024 par CLANSMAN57


La création la plus importante de Mozart dans le domaine de la musique religieuse, avec son "Requiem", est très intéressante.
L'oeuvre est inachevée et on ne sait que peu de choses quant à sa genèse.
Certaines pages furent-elles perdues ou n'avait-il pas le temps de composer le reste? L'"Agnus Dei" ainsi que de longs passages du "Credo" sont manquants.

Mozart découvrait J.S. Bach et s'inspire de son écriture contrapuntique sur certains mouvements. L'écriture du baroque finissant se retrouve ici récapitulé et assimilé.
Par ailleurs, la présente Messe est considérée comme un point de jonction entre la "Messe en Si Mineur" de J.S. Bach et la "Missa Solemnis" de Beethoven.
N'omettons pas l'influence de certains compositeurs italiens du XVIIIè siècle.
La grâce mélodique émanant de certains mouvements en atteste.
Le long "Et Incarnatus Est" en est un parfait exemple. Ce dernier dépeint une scène de Noël, plus précisément Jésus dans la crèche.
Les vents (flûte, hautbois et basson) symbolisent les anges musiciens.
Ce mouvement est d'ailleurs l'unique musique de Noël composée par Mozart.

L'oeuvre est riche en influences diverses, directement inspirée de la cantate, faisant la part belle aux deux sopranos pour les parties solistes, le ténor et la basse sont relégués à un rôle secondaire.
Double choeur, fugues, ombres et lumières, inspiration au sommet, je la préfère à la "Missa Solemnis" de Beethoven qui m'avait déjà mis une bonne claque.






The CURE
THE TOP


Le 29 Avril 2024 par RICHARD


Quelques mots simplement pour souligner que ce fantastique album souffle ce jour ses quarante bougies. Il demeure pour moi l'une des meilleurs productions du groupe. Un véritable feu d'artifices d'émotions. Chaque titre possède son identité forte. Tout semble partir dans tous les sens et pourtant...Qu'il était doué ce Robert quand même !





REM
MONSTER


Le 29 Avril 2024 par MASTERFAN


Si les albums de R.E.M étaient concurrents de Koh-Lantah, ce 9ème opus MONSTER en 1994 aurait ma voix pour figurer parmi les premiers éliminés, et ma sentence est irrévocable. Non pas que cet album soit mauvais, puisqu’il reste quand même globalement largement au-dessus de la mêlée, mais il est plus direct, plus accessible, et par conséquent un peu moins résistant aux réécoutes. On y trouve des super-morceaux : «What’s the frequency Kenneth» ou «Crush with Eyeliner» sont quand même autrement plus impressionnants que «Radio free Europe». «Bang and Blame» ou «Strange currencies» auraient peut-être rapporté quelques millions de ventes supplémentaires s’ils avaient été gardés pour deux ans plus tard sur NEWS ADVENTURES IN HI-FI. Par instants les mecs se la jouent même « grunge », donnant ainsi l’impression, pour la première fois, d’être plutôt suiveurs que meneurs. Album solide mais un peu moins profond, juste taillé comme il faut pour un nouveau carton - même moindre que le précédent - au box-office.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : What’s the frequency Kenneth. SEDUISANT (4) : Crush with Eyeliner, Bang and Blame, Strange currencies. PLAISANT (3,5) : I took your name, Let me in. INTERESSANT (3) : King of comedy, I don’t sleep I dream, Star 69, Tongue, Circus envy, You. EMOTION LIMITEE (2,5) : Néant. AUCUNE EMOTION (2) : Néant. DEPLAISANT (1,5) : Néant. PENIBLE (1) : Néant. Bilan : 3,46 et Top 5 à pile poil 4 : MONSTER cote pour moi 3,73 et arrive en dernière position dans mon classement personnel des albums de R.E.M.

Du côté des fans, MONSTER arrive à la 9ème place sur 15. Sans surprise, «What’s the frequency Kenneth» pointe en tête (19ème) devant «Crush with Eyeliner» (50ème), «Bang and Blame» (68ème) ou «Strange currencies» (71ème). Le morceau le plus mal classé est «You» (161ème).

Les 4 morceaux à retenir sur MONSTER pour une première approche du groupe ne souffrent donc apparemment pas de contestation. «Let me in» est possible aussi, culte pour une partie des fans certainement plus en raison de son sujet (Kurt Cobain) que pour sa valeur intrinsèque.

Pour les complétistes, la période 1994-1995 donne aussi lieu à une reprise du duo folk Richard et Linda Thompson «Wall of death» (3,5) qui n’est - pour une fois – pas trop bâclée par le groupe, c’est donc une bonne surprise. «Wicked game» (2,5) est en revanche un très mauvais choix de reprise, c’est quand même très périlleux de chercher à s’aligner avec la version de Chris Isaak. Il se confirme que R.E.M n’est pas tendre avec ses fans car les disques du fan club sont de vastes foutaises : «Java», «Silver bells», «Christmas in Tunisia», donneraient plutôt envie de le quitter. Le «Sex bomb» distordu (3) est meilleur mais assez flippant.







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