Le 30 Avril 2009 par DONCHA

Cette critique m'a fait très peur.
J'ai commencé à écouter tout ce qui touche principalement aux 60's & 70's en découvrant Pink Floyd, je cherchais Ummagumma dans les magasins mais je ne le trouvais pas, en attendant, j'ai lu cette chronique histoire de me faire une idée. Et donc j'ai eu très peur !
Finalement j'ai trouvé le CD, 35 euros ça fait mal, mais c'est Pink Floyd ! Ça ne se refuse pas ! Pis au moins j'ai eu un poster !

Bref.

Je trouve Sysyphus géniale, bien que son auteur la trouvais trop 'pompeuse', c'est à ce que j'ai lu, une musique descriptive, qui narre musicalement la vie de Sysyphe, je trouve ça très réussi (pas la perfection hein ! ), cette intro & conclusion à la Péplum plutôt originale, sa descente aux enfers ... Terrifiante, puis sa douceur, et toute cette rechute qui surgit brutalement (la première fois que je l'ai écoutée, c'était dans mon lit, alors que je tentais de dormir, mes yeux se fermaient et là ça a surgit, j'ai sursauté dans mon lit ! ).

La ballade de Waters est plaisante, tranquille (besoin d'un somnifère ?), sa suite (titre interminable) et ... Bizarre ! Mais bref, c'était expérimental après tout.

A peu près pareil pour Gilmour, et en effet, la 3e partie annonce bien le futur du groupe, et j'apprécie fortement cette partie (Ah je plaaaane ).

Quant à la composition de Mason ... Il était batteur, je m'attendais a peut-être un solo de batterie ... Déception, très mauvais morceau, je préfère même la flûte !

Bref, parties pas mal, parties moins bien, donc 3/5 !

Le 30 Avril 2009 par EFFREET

Ah ah ! j'en rigole encore de cet album, plus une supercherie qu'autre chose.
Surtout quand on voit les trois parties de "Pigs on the wing" qui sont d'un ennui mortel, d'une facilité et d'une non-efficacité aberrante si je puis dire.
Et puis, il y a "Dogs", ou comment 6 minutes deviennent 17... C'est long inutilement, les accords durent longtemps, ça sonne rempli, ça sonne lourd, c'est chiant... Pfff ! on n'en sort pas indemne et l'ennuie et la lassitude apparaissent.
Il y a "Sheep" aussi. Alors, d'accord, c'est la plus sympa mais il n'y a pas de quoi se lever la nuit non plus.

Floyd veut se la jouer punk dans l'esprit mais ils ne peuvent pas. Comment le pourraient-ils ? Leurs albums se vendent à des millions d'exemplaires et aujourd'hui, un simple album d'eux coûte 24 euros à la Fnac. Mais où ils vont eux ?

Pour terminer je vais reprendre Oncle Viande, c'est homéopathique !

Mais le pire est encore à venir...

Le 30 Avril 2009 par EFFREET

Album assez agréable, cependant il nous permet de voir les limites du Floyd et ce n'est pas la première fois mais la troisième depuis Meddle et Darkside.

En effet, le Floyd abuse des guitares tout le temps et autant le rire, si on est comme moi et qu'on n'aime pas le jeu ultra-conventionnel de Gilmour, cela agace et cela lasse. La guitare, pour Floyd, c'est le sacro-saint, le reste c'est de l'accompagnement.
C'est encore plus vrai sur "Dogs" qui, pour rappel, se trouve sur l'album Animals.

Cependant, je ne vais pas faire le faux-cul, cela n'empêche pas les parties 1 et 2 de "Shine on you crazy diamonds" d'être, à défaut de superbe, très belle.
Le refrain de "Shine on you part 1" et surtout sa ligne de chant est très belle.

Mais comme toujours sur un album du Floyd, il y a le méga morceau de la mort mais à côté, il y aussi les 3 morceaux chiants.
Et ces trois là ("Welcome to the machine", "Have a cigar", "Wish you were here"), sont presque pires que ceux qu'on retrouve sur Meddle, surtout l'imbuvable "Welcome to the machine" et ces sons technoïdes imbuvables, j'ai rien contre le principe mais là, trop c'est trop.

Meilleur que Animals, cet album l'est incontestablement, mais en fait c'est surtout grâce aux deux parties de "Shine on you...".
Le reste est complètement à côté de la plaque.

Le 30 Avril 2009 par EFFREET

David a raison, encore une fois (mais il n'a pas toujours raison, je pense à Van Der Graaf Generator en particulier, mais ceci est une autre histoire), parce que cet album, en fin de compte, ne repose que sur l'éponyme et le Alan Breakfast's (eh oui! je l'aime bien celle-là).
Parce que, ce n'est pas une chanson aussi simple, répétitive et niaise comme "If" qui va faire de cet album, un album inégalable et ce n'est pas "Fat old sun" qui va aider.
Bon, il y a aussi "Summer 68" mais celle-ci, contrairement aux autres morceaux précédemment cités, contient en son sein des passages intéressants, je pense à la section des cuivres qui donne un cachet oppressant et sombre à la musique.

Mais, longue vie aux "mais!" qui tuent, cet album contient un des plus grands morceaux du groupe, "Atom heart mother".
Un des meilleurs car c'est une des plus osées. En effet cette fresque est accompagnée par un orchestre.
Certes tout n'y est pas parfait mais on y rencontre des longs moments terrifiants, comme les choeurs stridents et qui sonnent assez africains, ou encore quand le morceau se réveille et que les cuivres font leur apparition, des moments pas inégalables, Crimson aura fait nettement mieux avec "Lizard", mais incontestablement puissants.
Et que dire du "Alan Breakfast", pièce improvisée totalement déjanté !

Pour ces deux raisons, Atom heart mother vaut le coup, faites l'impasse des morceaux au milieu, bouche-trous, posez quand même une oreille sur le beatlesien "Summer 68".

Vous verrez vous ne serez pas déçu !

Le 30 Avril 2009 par EFFREET

Je ne sais pas quoi dire, qu'est-ce que je pourrais dire, en fin de compte.

Floyd revient sur terre, fini le périple fabuleux mais dangereux de "A saucerful of secrets". Attention ! Je ne veux pas dire qu'il s'aseptise, loin de moi cette pensée, c'est juste qu'il n'est plus spatial comme il l'était auparavant. Cela s'entend surtout grâce à la très jolie "Grantchester meadows" qui nous emmène en plein coeur de la campagne anglaise et de ses verts pâturages, sauf que le ciel n'y est pas azur mais gris.
Mais il nous emmène aussi dans les profondeurs de l'océan avec "Sysyphus", en tout cas c'est ce qu'il m'évoque notamment sur la seconde partie du titre.

Cependant, tout n'est pas parfait, bien que "Grantchester meadows" nous fasse voyager, on ne peut pas dire que cette chanson soit bonne, tout au plus dirons-nous qu'elle est agréable, mais elle représente les prémices du style de musique facile que le Floyd s'entêtera à composer plus tard,. Qui a dit The final cut ? Qui a dit The Wall ? Qui a dit Meddle ?
"Grantchester meadows", c'est l'équivalent de "If" qu'on retrouvera sur l'album Atom heart mother : sympa 30 secondes mais qui va vite faire chier, faut bien le dire et les cris d'animaux excités, pour ne pas dire de babouins en rut de "Several Species Of Small Furry Animals Gathered To" m'insupportent.
Au final, cet album contient 3 des plus grands moments du Floyd, la gigantesque "Sysyphus", la sublime "The narrow way", et la majestueuse "The grand vizier's garden".

Je ne parle pas du live que je trouve ignoble

Le dernier moment avant-gardiste du Floyd est l'un des meilleurs moments prog' parce que là, on a vraiment affaire à du prog', contrairement à A saucerful...
Alors, pourquoi s'en priver ?

Le 30 Avril 2009 par EFFREET

Oh oh ! mes aïeux, le voilà, le messie, le grand, l'élan divin du Floyd : "A saucerful of secrets".

Ici, fini la musique popisante du saoûlant "The piper...", Pink Floyd devient plus sérieux, plus sombre, plus torturé, plus mystique, plus spatial et plus classieux.
Syd Barret est crédité mais est absent, en gros, il a participé sans participer et ça fait du bien, fini les chansons rébarbatives du précédent.

La musique de A saucerful est plus complexe et est plus sombre, on est loin des délires utopistes hippies ici, fini les "With a little help from my friends", et bienvenue les "Let there be more light", les "A saucerful of secrets", bienvenue les "Set The Control Of The Heart Of The Sun".
Jamais la musique du Floyd n'aura été aussi puissante, évocatrice, sombre, acidifié, vénéneuse, spatiale et grandiose.

Gare ! Cet album pourrait vous rendre fou de par sa complexité et aussi grâce à sa violence extrême, car latente, le mal est ici et les secrets ne s'évaporeront jamais !

Le 30 Avril 2009 par EFFREET

Un des albums les plus surestimés du siècle car si on y fait attention, il n'y a guère que "Astronomy Domine" et le jazzy et super original "Pow R.Toc H." qui valent le coup sur cette galette.
Deux chansons, ça ne fait pas très lourd pour un album qui en contient 11, de plus elles sont courtes, la plus longue est "Pow..." et elle ne dure que 4 minutes.
Le reste est anecdotique.

En fin de compe, c'est plus un délire-album, j'ai rien contre ça mais il faut que cela soit maîtrisé, ici ce n'est pas le cas.
Il faudra donc attendre, l'année suivante, soit 1968, pour avoir le privilège d'écouter un bon album et pas n'importe lequel : "A Saucerful of Secrets" qui est plus qu'un bon album mais le meilleur de Pink Floyd, ce qui n'est pas très dur.

Le 30 Avril 2009 par SERGIO

Evidemment, Nebraska n'est pas l'album le plus accessible de Springsteen, mais que ce dépouillement met en valeur la qualité intrinsèque du bonhomme ! Et sortir Nebraska après The River et avant Born In The USA, ça prouve bien l'intégrité du Boss, artiste sincère et autenthique, qui ne se laisse pas aveugler par le cirque du show-business. Le risque était grand de flinguer sa carrière avec ce disque qu'il faut écouter attentivement pour en apprécier toute la valeur. Mais le public a suivi car il sait que Bruce Springsteen est intègre et ne joue pas de la musique, il vit la musique.

Le 30 Avril 2009 par UV

Gong est super mais je conseillerais aussi si on n'aime pas trop le côté kitsch de Gong, les 2 albums solo de Steve Hillage qui suivent l'album. Ils sont malheureusement assez rares mais Fish Rising est vraiment ce que Gong aurait pu faire.

Le 30 Avril 2009 par SERGIO

J'ai 40 balais et les albums du Boss accompagnent ma vie depuis le lycée. Evidemment, celui-ci ne restera pas dans les annales comme le point culminant de sa carrière, néanmoins il mérite largement la moyenne. Je souhaite à tous les artistes ayant 40 ans de carrière derrière eux de maintenir un tel niveau. Outlaw Pete ou The Wrestler sont magnifiques et franchement, même en cherchant bien, je ne trouve aucun titre faible. La production est impeccable, on sent un plaisir de jouer évident et l' ami Bruce explore quelques voies musicales assez nouvelles, je n' ai donc pas l' impression qu'il ait pondu un album à risque zéro. Au contraire, je perçois un certain optimisme et une certaine légèreté par moments, ce qui tranche avec ses derniers albums plus sombres.
En tous cas, merci à tous ceux qui se donnent la peine de rédiger des critiques pour donner un nouvel angle à l'auditeur que je suis, même et surtout si je ne suis pas d'accord avec certaines d'entre elles. Comme dirait l'autre : ça ouvre le débat...

Le 30 Avril 2009 par GERONE

Genesis est vraiment l'un des plus grands groupes du progressif. Mais ce qui me gène le plus dans ses sortes d'albums ou chansons concepts avec Peter Gabriel, c'est qu'il était trop imposant. Il ne laisse jamais trop de moments pour les passages instrumentaux. Dans l'album c'est toujours du chant, du chant et parfois quelques petits passage instrumentaux, contrairement aux autres de l'époque comme Jethro Tull, Gentle Giant, Yes ou Pink Floyd qui laissaient le temps parfois aux instrumentistes de se faire voir.
C'était un tort car si on écoute Fifth To Fifth avec le solo de guitare ou Cinema Shox avec le final aux claviers, je trouve qu'ils auraient dû faire plus de chansons comme ça à cette époque.

Le 30 Avril 2009 par CASIMIR

Ce qui est mieux par rapport aux autres albums de Peter Gabriel c'est le style de mixage, qui a été repris dans le premier album de Phil Collins apres qu'il ait été seduit par le son de cet album-là. D'ailleurs quand on entend In The Air Tonight de Phil Collins, son premier hit en solo, ça ressemble assez fort aux arrangements de No Sel Control ou d'autres encore du III de Peter Gabriel.

Le 30 Avril 2009 par KLIK

Coffret idéal pour qui veut découvrir le groupe.
L'ensemble de la carrière de la formation est prise en compte, y compris les titres issus de la période Gabriel.

3 CDs constituent donc cette compilation.
Le premier s'attache effectivement aux hits 1980's / 1990's. Avouez qu'ils prennent une place non négligeable dans la longue carrière de la formation, et il n'est pas étonnant qu'une rondelle complète leur soit dédiés. Qui plus est, Genesis se débrouillait plutôt bien dans cette catégorie, quoi qu'en disent certains.

Le deuxième disque retrace la période charnière du groupe. Entre pop et prog.
Car il semblerait bon de rappeler pour certains que les premiers albums créés sous la houlette de Phil Collins sont tout ce qu'il y a de plus progressif.

Le troisième quant à lui prend en charge la période Peter Gabirel. Des titres de rock progressif de haute volée. C'est sûr, on en reprendrait bien un peu plus.

Le 30 Avril 2009 par RARE

Deux albums fort différents, un chaud avec A Trick of the Tail et un froid avec Wind and Wuthering.
J'ai été décu par le premier, indiquant un brutal retour à la pop, excepté "Dance on a Volcano" assez bien réussi et d'autres pas mal.
Mais ici pour cet album je dirais que c'est un des plus beaux de Genesis avec Phil Collins, avec un dernier retour au progressif par un album fort homogène, avant de quitter definitivement le style et faire l'usine à hits dans les années 80.
Ca me rappelle un certain Going Fort the One de Yes qui lui aussi a été la même année que cet album le tout dernier album de Rock progressif de Yes (d'ailleurs avec une ambiance froide aussi).

Le 30 Avril 2009 par DREAMER_DECEIVER

Bonsoir,

U2, plus grand groupe rock du monde a un titre et un statut difficile à défendre car sans doute soumis à d'énormes pressions financières et attendu au tourant par pas mal de monde. Alors dans ces conditions, U2 choisit avec cet album de rester sur un chemin relativement bien balisé : celui du rock classieux et mélodique lorgnant par instant sur la pop.

"Vertigo" morceau punchy et enlevé est une très bonne entrée en matiére avec ô surprise ! des guitares remises au premier plan.
La bonne impression du début se poursuit tant cet album paraît plus dynamique que son terriblement pénible prédécesseur : belles envolées épiques et mélodiques sur "Miracle drug" qui conserve toutefois une approche rock, ballade grandiloquente mais plutot réussie sur "Sometimes you can't make it on your own".
"Love and peace or else" contient un authentique groove de rock old school qui fait plaisir à entendre.
Rien à dire sur "All because of you" titre de rock nerveux sans fioriture.

En revanche sur la suite de l'album U2 renoue avec ses vilains penchant pop et abuse de longues ballades certes pas désagréables à doses homéopathiques mais bien étouffantes sur la durée.

"How to dismantle an atomic bomb" est au final un disque moyen, semblant dans un premier temps revenir à une musique plus énergétique, plus orientée guitare avant de nous ré-asséner une deuxiéme partie douloureuse truffée de ces insupportables longues ballades interchangeables pleines d'emphase. Cependant si je ne pense pas être la bonne cible pour ce type de musique, je reconnais aisément l'efficacité indéniable du produit...

Dreamer_Deceiver

Le 30 Avril 2009 par DREAMER_DECEIVER

Bonjour,

Une chronique qui résume assez bien le sentiment qu'on peut ressentir à l'écoute de cet album.

Deux singles agréables, "Beautiful Day" et "Elevation" , entraînants, frais, légers, mais tellement lisses et calibrés radio qu'ils glissent finalement assez vite sur soi sans grand dommage. Pour le reste "All that you can't leave behind" ne contient presque que des grandes ballades larmoyantes aussi insipides qu'un plat lyophilisé acheté en grande surface.
Le rock des débuts paraît bien loin, l'émotion quant à elle, si elle est trop évidente et calculée perd toujours de sa force sur la longueur.

Je ne ressens rien sur "Walk on" et ses dérivées inoffensifs qui pululent sur ce disque. Je suis même irrité à la longue par tant de miévrerie et de sentiments dégoulinants comme sur le ridicule "Peace on earth", où le groupe évolue au degré zéro sur la base de "la guerre c'est pas bien, nous on prefère la paix".

Bono a une grande voix, ce qu'il en fait sur ce disque en est encore plus énervant.
Seuls morceaux que je trouve écoutables : "New York" avec ses belles montées sur le refrain ou à la limite "Grace", plus intimiste, pour le reste presque rien n'est à sauver sur ce disque.

Finalement la pochette du disque résume bien la musique, le groupe et très loin, dans son monde technologique, froid, lisse et éthérée. Je suis parfaitement en accord avec la chronique, en 2000 U2 devient un groupe de pop et 4 titres écoutables sur 14 c'est trop peu suffisant pour échapper à la correctionnelle.

Dreamer_Deceiver.

Le 30 Avril 2009 par YAN LE COADOU

Sortie tardive et inespérée pour les fans du groupe de cete superbe "galette" restée mystérieusement dans un tiroir pendant trente ans. Il en ira souvent de même pour la suite de la carrière de notre guitar héros dont les meilleures périodes n'ont fait l'objet d'aucune sortie en "live".
Quelques "bootlegs" nous font pourtant découvrir un Alvin à un niveau équivalent de ce live au Fillmore, notamment à la fin des seventies avec la complicité de Steve Gould et en power trio avec l'excellent Fuzzy Samuels à la basse et deux batteurs très percutants, Alan Young et Tom Compton, plus que dignes d'un Ric Lee. Egalement un bref épisode assez jouissif avec Mick Taylor ex-John Mayall et ex-Rolling Stones.
Si vous avez aimé le "Live at Leeds" des Who n'hésitez pas à faire l'acquisition de ce superbe CD qui vous procurera le même plaisir d'un rock débridé et inspiré !

Le 26 Avril 2009 par DREAMER_DECEIVER

Bonjour,

L’avantage de ne pas être fan de Queen c’est que l’on est moins exigeant par rapport à une nouvelle sortie de la légende anglaise et qu’on peut peut-être plus garder la tête froide par rapport à un passé que certains jugent sacré. En plus j’avais un bon a priori car j’adore les groupe de Rock qui parlent de cosmos, ceci est sans nul doute dû à mon côté Igor et Grischka Bogdanov.

L’album commence fort bien, « Cosmos rockin » est un très bon titre de Rock, festif et dynamique, porté par un refrain emballant.
« Time to shine » n’est pas déplaisant non plus avec son côté mélodique et aérien tout comme « Still burning » avec son refrain charismatique plutôt appuyé.

Après ces débuts honorables je dois avouer que les choses se gâtent un peu avec le basculement vers un Pop-Rock trop propre et grand public pour moi. Les ballades affluent : si « Small », forcément doucereuse, évite la correctionnelle, « We believe » et « Call Me » (message à Blondie ?), très niaises, s’enfoncent dans les affres de la mièvrerie.
A peine sorti du marasme avec « C-lebrity » (message à Paris Hilton ?) au feeling plus rock, on s'englue de nouveau dans l’infernale usine à guimauve.
Le morceau de fin : « Surf’s up… School’s out », est le seul supportable de cette douloureuse face B.

Paul Rodgers, qui a une voix particulièrement agréable est cependant assez éloigné de Freddy Mercury. Cet homme a évidemment une voix idéale pour officier dans le blues ou une musique plus romantique. Est-ce la direction musicale désirée par Queen ? Un classic Rock mélodique plan-plan teinté de Blues ?
Dur à digérer pour les fans de la première heure je pense, plus exigeants et avides de vivacité, de variations, d’extravagances vocales, de fulgurances baroques, d’ambiances musicales riches mélangeant opéra, Rock et cabaret. Queen en perdant son leader a perdu tout cela et ressemble à présent à un gros oiseau privé de ses ailes, qui, cloué au sol, fait de petits bonds malhabiles pour se déplacer.
La décadence musicale me paraît donc inéluctable, restera donc l’immense patrimoine de l’ère Freddy Mercury, sur lequel jouera vraisemblablement le groupe afin d’entretenir la nostalgie d’une époque révolue aux grands spectacles bien huilés dans d’immenses salles à travers le monde.

L’album dans l’absolu mérite ces deux étoiles, il est normal que les fans de Queen, irrités et déçus, l’assassinent. Ceux amateurs d'une musique plus ambitieuse et aventureuse en feront de meme.

Dreamer_Deceiver

Le 26 Avril 2009 par EFFREET

Certes King Crimson n'est plus aussi grand qu'avant mais leur musique reste tout à fait correcte et même plus elle reste très bonne.
Cet album contient quelques défauts mais il contient aussi des qualités et de grands morceaux : "Level Five" ou la suite "The Power to Believe".
Un album en demi-teinte mais néanmoins très agréable, même si la note qui reflète le plus ma pensée est 3 étoiles, j'en rajoute une pour monter la moyenne de l'album !

Le 26 Avril 2009 par EFFREET

"Discipline" est le signe du renouveau pour Crimson : fini les seventies, bienvenue les eighties ; Crimson pour cette nouvelle époque continue d'éxpérimenter, mais de toute autre façon. Cette fois-ci, il va pour cela, travailler avec les nouvelles technologies de l'époque et irriguer - comme l'avait si bien dit un chroniqueur dont j'ai oublié le nom, mea culpa à Oncle Viande si c'est lui - va irriguer sa musique en s'inspirant des musiques traditionnelles africaines !
Le résultat est explosif. Cependant, un morceau vient ternir mon plaisir, ce morceau est "elephant talk". Eh oui !

Dommage, vraiment dommage...