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Bernard LAVILLIERS
ETAT D'URGENCE


Le 27 Janvier 2015 par FRED

J'aime bien le duo avec Nicoletta...





Bernard LAVILLIERS
O GRINGO


Le 27 Janvier 2015 par FRED

Merci pour la traduction sur "Stand...", j'avais jamais compris, en fait, ce qu'il disait, le Nanard.
C'est plus clair (enfin, si on veut).
Je ne note pas, je ne connais que cette chanson (que j'aime bien).





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THE OTHER I


Le 27 Janvier 2015 par SEIJITSU

Je n'ai pas dit que tout le monde avait forcément raison. Mais que croire à une "objectivité" sans faille et irréfutable sur la qualité d'un objet artistique était naïf parce que nous sommes incapable d'en donner une définition précise et explicite. Cela reste toujours flou, dans tous les cas.
Chaque individu voit le monde selon son propre prisme. Il y a donc quasiment une vision pour chaque personne. Cela n'encourage pas à garder son avis pour soi mais, bien au contraire, à le partager.

Si l'art en général subit un désintérêt actuellement (est-ce vraiment le cas ? Beaucoup de gens se penchent toujours sur la musique, le cinéma ou la peinture, c'est même très tendance de le faire), c'est surtout parce que les centres d'intérêt et les moyens d'y accéder se sont multipliés dans la population mondiale. Difficile de se retrouver au même endroit, au même moment et pour la même raison aujourd'hui. Il y a donc moins de mouvements fédérateurs, même s'il peut encore en avoir (l'attentat sur Charlie Hebdo est un bel exemple récent).
Toutefois, ce genre d'évènement est ponctuel car souvent lié au hasard. Nevermind de NIRVANA aurait-il remporté un tel succès s'il était sorti juste après la vague punk des années 1970 en pleine ère new wave ? C'est peu probable et c'est pourtant un bon disque. Il en va de même pour OK Computer qui synthétisait tout le mal être urbain des années 1990 au moment où les discours écologiques prenaient de plus en plus d'importance et à la veille du bug de l'an 2000.

Pour conclure sur ton exemple de la ferme des Animaux, je pense que c'est une vision très réductrice et prétentieuse (j'y vais un peu fort, mais j'ai ce sentiment). S'intéresser à tout ce qui s'approche d'un domaine artistique relève d'une démarche personnelle. Tout dépend de sa sensibilité.
Expliquer à quelqu'un en quoi telle ou telle musique est de qualité est vain si ton interlocuteur n'a pas les mêmes affinités. Ce qui est légitime. Je préfère discuter sur les films de Gregg Araki plutôt que sur la Joconde.





2:54
THE OTHER I


Le 26 Janvier 2015 par AZER

Un dernier et j'arrête, promis.
Si l'Art n'est pas un sujet à prendre au sérieux, que reste-t-il à prendre au sérieux de nos jours ? "Puisque tu n'es ni chaud ni froid, mais tiède, je vais te vomir de ma bouche" disait Saint Paul dans l'Apocalypse.
Peut-être n'ai-je pas bien analysé le contenu de ta chronique, tant j'ai tiqué sur le terme "objectivité illusoire", qui renvoie justement à une thèse omniprésente chez les masses (tout du moins celle de ma tranche d'âge, qui est l'avenir du monde), celle du "tout subjectif". Or cette thèse correspond au pinacle de la non-passion, à un abandon direct de toute forme d'argumentation un tant soit peu sérieuse. Bienvenue dans Le Meilleur Des Mondes.
La remise en question est la base de toute avancée, que celle-ci conduise à un rejet ou une conservation des normes en vigueur, et en ceci je suis d'accord avec toi. Mais dire que tout est subjectif, c'est dire : tout le monde à raison. N'est-ce pas en opposition directe avec toute forme de remise en question ?
Je ne considère pas mon entourage non mélomane comme des monstres esclaves du système, mais comme les moutons de la ferme des Animaux : ils ne désirent que brouter dans leur coin et vont là où on leur dit d'aller dans se poser de questions : c'est ici que devrait intervenir le mélomane afin de leur faire écouter ce qu'il considère comme être la vérité, plutôt que de les fustiger : il a la chance d'être plus heureux qu'eux, étant donné qu'il touche plus au cœur des choses qu'eux (ce que je dis s'applique sur strictement tous les domaines ; c'est d'ailleurs ce que fait FP, que je remercie immensément, toi compris Seijitsu, pour m'avoir fait découvrir de superbes œuvres que je n'aurais pu écouter seul, ou tout du moins pas à mon jeune âge). Fustiger les autres sous prétexte qu'ils écoutent de la merde est immoral, sachant qu'eux n'ont pas eu la chance d'avoir une expérience les amenant à s'ouvrir à l'art, je suis encore une fois d'accord avec toi. En revanche, en gardant son petit savoir pour soi, on est égoïste (cela ne s'applique pas à toi, sachant qu'être chroniqueur est en soi un acte d'empathie à ce sujet. Je serais bien moi même chroniqueur si j'étais en disposition du talent nécessaire pour écrire un papier sur des artistes encore manquants à l'encyclopédie).
Pour conclure, je reviendrai sur ta remarque sur les médecins : "le signe qu'une société devient de plus en plus matérialiste, c'est que le médecin remplace le curé en tant que confesseur" disait Barbay d'Aureyvilly. Un parallèle avec l'art n'est pas foireux : le désintérêt des masses envers l'art (à tous les niveaux : littérature, musique, peinture, poésie, philosophie...) n'est-il pas symptômatique d'un matérialisme gangrènant un société consumériste ? Réflexion à creuser.
Promis, c'était le dernier ^^





2:54
THE OTHER I


Le 26 Janvier 2015 par SEIJITSU

Aristote répond à toutes tes interrogations. C'est principalement le plaisir qui pousse à faire partager sa passion. Si ce n'était pas ça, Forces Parallèles ne proposerait pas autant de chroniques régulièrement !

"A moins que ce ne soit qu'un simple plaisir hédoniste. Mais, en ce cas, pourquoi dépasser le strict cadre de l'industrie musicale ? En ceci, la différence entre vous et le grand public est infime."

Ce genre d'affirmation de plus en plus courante me met mal à l'aise. La musique, tout comme l'Art, n'est pas quelque chose d'important au point d'en faire une opposition manichéenne entre les mélomanes pointus et le grand public. Entre le bien et le mal. Alors que c'est en vérité très nuancé.
La musique n'est pas non plus une composante qu'il faut traiter avec un sérieux de professeur d'université. Un artiste sera toujours moins important qu'un médecin sauvant des vies. L'Art est futile dans la vie de tous les jours, mais il occupe nos esprits car nous sommes des bêtes pensantes qui aiment réfléchir sur le monde qui nous entoure.

Ta réflexion est intéressante mais elle va au delà de ce que je sous-entends dans ma chronique. J'exprime tout simplement qu'il vaut mieux se faire son propre avis plutôt que se contenter de suivre des opinions pré-fabriquées qu'on nous rabâche depuis des décennies mais qu'on n'ose pas remettre en cause. Parce que c'est finalement très confortable de ne pas se remettre en question et cela nous empêche d'avancer.





Bernard LAVILLIERS
ETAT D'URGENCE


Le 26 Janvier 2015 par TERRY


Malgré quelques chansons pas top sur la face B (à partir de "New York Juillet" jusqu'à la fin), ce disque ultra sombre est selon moi un des meilleurs de Lavilliers. On notera une production, hélas, pas vraiment réussie, surtout pour le CD, le son est faiblard.
Mais les chansons sont, elles, dans l'ensemble, remarquables, "Q.H.S.", "Le Clan Mongol", "A Suivre...", le tube étonnant "Idées Noires" avec Nicoletta...
J'adore cet album vraiment sombre !





Bernard LAVILLIERS
ETAT D'URGENCE


Le 26 Janvier 2015 par BAYOU

Pour répondre à Aigle Blanc

Je ne crois pas que Nicoletta a eu une carrière brisée.
Dans la chronique, je veux dire surtout qu'elle a toujours évolué dans le registre de la variété (sans que cela soit péjoratif) genre que Lavilliers a souvent critiqué. Lui qui cite à tour de chansons des auteurs, reprend Aragon et Ferré envoie un message déconcertant avec cette chanson, ce qui ne remet pas en cause le talent de la chanteuse.





Bernard LAVILLIERS
ETAT D'URGENCE


Le 26 Janvier 2015 par AIGLE BLANC

Bravo à toi Bayou pour ta disco Lavilliers que je lis avec d'autant plus de passion que je ne connais aucun album de ce chanteur français atypique. Je ne connais en fait que certaines de ses chansons. Tu me donnes envie de me plonger dans cet univers fait de rage et de poésie.
Cependant, dans ta kro d'Etat d'Urgence, tu cites la collaboration de Lavilliers et de Nicoletta sur le titre Idées Noires, chanson que j'aime beaucoup au demeurant. Mais quand tu mets en évidence le registre Variété de cette chanteuse française, je crois y déceler une forme de "mépris" du moins une dévalorisation du talent hors norme de Nicoletta. Cette chanteuse est une exception dans le paysage de la Variété française. Sa voix à nulle autre pareille est gorgée d'une Soul écorchée unique. Pour moi, la carrière de Nicoletta est le plus grand gâchis de la chanson française. Avec son timbre vocal exceptionnel, et son chant habité, elle aurait dû occuper la place au moins d'une Janis Joplin ou d'un Joe Cocker. Quel dommage !
Que Lavilliers fasse appel à elle pour ce beau duo n'est guère étonnant. Cela est une forme d'hommage à une grande dame de la chanson à la carrière brisée. Il est des injustices impardonnables. La carrière ratée de Nicoletta en est une. Et pas des moindres.





2:54
THE OTHER I


Le 26 Janvier 2015 par AZER

Certes, nous ne pouvons en tant qu'individus prétendre à être tous à fait objectifs. Mais cela remet-il quoi que ce soit en cause ? Sachant que l'homme est incapable de prétendre à l'objectivité, celle-ci serait donc inexistante ?
Prenez vous d'ailleurs en tant qu'exemples : le fait que Seijitsu apprécie la musique au point de devenir chroniqueur vous paraît-il banal ? Combien d'êtres humains peuvent se vanter d'avoir développé une telle passion ? En ce cas, pourquoi cette passion et ce désir de connaissance ? Pourquoi un tel intérêt vers une culture futile ? Peut-être afin de toucher au cœur des choses et à la vérité (l'objectivité donc) ?
A moins que ce ne soit qu'un simple plaisir hédoniste. Mais, en ce cas, pourquoi dépasser le strict cadre de l'industrie musicale ? En ceci, la différence entre vous et le grand public est infime.
Aristote considèrait l'Art comme un moyen d'atteindre le sens profond des choses, et que son appréciation constitue une contemplation active, soit l'atteinte d'un bonheur quasi divin.





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THE OTHER I


Le 26 Janvier 2015 par SEIJITSU

Pour répondre à Azer, l'objectivité est illusoire tout simplement parce qu'il est impossible de définir ce qui est "bon" objectivement. Toute appréciation étant lié à un parcours et à l’affect d'un individu au final.
Le terme "objectif" n'a de sens que si on s'appuie sur des faits concrets: un impact médiatique, commercial, historique... Beaucoup de groupes vénérés par l’intelligentsia rock peuvent être démonter avec quelques arguments bien affutés. Tout le monde a ses préférences et l'important, cela reste finalement de savoir en quoi on aime telle musique plutôt qu'une autre pour pouvoir l'expliquer.

Pourquoi noter donc ? Pour montrer ce qui nous parait le plus important. Je ne suis pas plus objectif qu'un autre chroniqueur du site (au contraire, j'essaye de ne pas l'être) mais j'essaye de démontrer pourquoi telle musique mérite d'être en avant plutôt qu'une autre selon moi.

Le temps des confrontations ne risque donc pas de disparaitre, car on est justement en train de débattre (et le mieux serait de continuer sur le forum). D'ailleurs, je pense que tu as tort. Parce que si LIMP BIZKIT est vite devenu mauvais, leur premier album peut tenir tête à PINK FLOYD ;)





2:54
THE OTHER I


Le 25 Janvier 2015 par AZER

L'art est objectif? Dans ce cas je suppose que RIHANNA est aussi talentueuse que les PINK FLOYD, RADIOHEAD, KING CRIMSON, APHEX TWIN,BOARDS OF CANADA, etc...
Comment ça RIHANNA c'est pas de l'art? Qu'est-ce qui vous permet de l'affirmer ? C'est certes intrinsèquement mercantile mais ce fut également le cas de KISS, des ROLLING STONES en leur temps, j'en passe et des plus pertinents. Et d'ailleurs, si l'objectivité n'existe pas, à quoi bon Forces Parallèles ? Tous les albums méritent 3/5 pour prendre en considération la somme hypothétique de tous les avis divergents.
Bien évidemment, cet argument est ici utilisé en tant que mise en orbite d'une chronique dithyrambique sur un album controversé, mais le principe de subjectivité totale, est, outre son manque d'ambition et son côté passéiste évident, décrié lors d'autres chroniques par l'auteur lui-même. Si tout est subjectif, à quoi bon en vouloir à Pitchfork de surévaluer (au nom de quels critères ?) CHARLI XCX et de mésestimer injustement SCHOOL OF SEVEN BELLS ? Tout est subjectif ma bonne dame !
Je me doute que la mise en place d'une métaphysique transcendantale de la Musique serait fort difficile à articuler, mais, si l'objectivité n'existe pas, à quoi bon noter quoi que ce soit ?
De plus, je suis sur qu'il est clair pour vous que Wish You Were Here est monolithiquement supérieur à chaque album de LIMP BIZKIT. Alors comment peut-on d'un côté prôner un subjectivisme généralisé et de l'autre établir des rapports de forces que vous pretendrez, au fin fond de votre esprit, tout à fait indubitables ? Choisissez : d'un côté, l'on admet l'existence d'une vérité musicale ultime et d'une beauté transcendante nous dépassant par sa grandeur, de l'autre chacun se paluche chez soi, sans passion aucune et sans aucun motif de confrontation, vu que personne n'a tord. Personnellement j'ai d'ores et déjà fait mon choix.

Sinon, en ce qui concerne l'album, je le trouve redondant par rapport au premier, qui m'avait déçu de par sa production peu fine. M'enfin après tout personne n'a tord, n'est-ce pas ? ;)





CAN
DELAY 1968


Le 25 Janvier 2015 par WALTER SMOKE

Bonjour Chrisp,

Comme je le dis dans ma chronique, je trouve que le chant de Mooney peut être parfois fulgurant de talent, mais ses passages les plus faibles mettent en exergue une voix qui ne remportera pas les suffrages - d'où mon dernier paragraphe.
Ensuite, j'avoue avoir hésité à le classer comme studio. Mais en le mettant en compilation, je mets en exergue le fait qu'il s'agit d'une oeuvre publiée en retard, et faisant plus office d'archive qu'autre chose.

Bonne soirée.





ANASTACIA
RESURRECTION


Le 25 Janvier 2015 par JOE THE ALIEN


Métalleux ultime et plus habitué à NIME qu'à Forces Parallèles (même si j'apprécie de voguer d'un site à l'autre depuis des années, un immense merci au passage à leurs animateurs respectifs, ou croisés), je n'en suis pas moins totalement sous le charme de cet album et de la Femme qui y règne en Maîtresse absolue de la voix, de la mélodie, du feeling).

J'aimais déjà Anastacia avant, ses tubes avaient déjà pris possession de mon âme, mais avec cette "Resurrection", j'atteins des sommets avec elle. Quand on sait aussi les affres de la vie de la Dame (née la même année que moi en plus...), on ne peut qu'être encore plus touché par la performance et la sincérité qui s'en dégage.

Pour moi, l'album de l'année 2014, et sans doute plus encore, hors Metal.

Et quand en plus je suis tombé, après coup et par hasard, sur son album de reprises de 2012 (Led Zep, AC/DC, Aerosmith, entre autres...), je me suis senti tellement conforté dans mon sentiment que cette personnalité exceptionnelle aurait dû trouver son chemin aussi dans le Hard-Rock et le Metal...

Anastacia forever...

Pour celles et ceux qui n'auraient pas compris, ceci était une incandescente déclaration d'amour... :-)





CAN
DELAY 1968


Le 23 Janvier 2015 par CHRISP


Un Can qui présente une facette plus rock encore que sur Monster Movie, avec des guitares acérées pour du Can, en témoigne l'ouverture Butterfly presque hard.

On retrouve la mélancolie sur Thief, qui préfigure et dépasse allégrement "Mary, Mary So Contrary" sur Monster Movie, le rock'n roll assumé de "Nineteen century Men", la transe format court de "Uphill" et le coté posé sur "Little Star of Bethlehem", presque hip/hop avant l'heure ou Malcom Mooney déclame sur la guitare de Michael Karoli qui laisse la part belle au chanteur/ sculpteur. On peut d'ailleurs trouver une version alternative d'une durée de 12 minutes sur un hébergeur de vidéos bien connu.

Parlons en justement de ce personnage atypique qu'est Malcom Mooney ! Il remplie parfaitement son rôle, parfois irritant effectivement sur "Man Name Joe", plein de feeling sur "Little Star of bethlehem" ou encore d'une justesse incroyable sur "Thief". Can a eu de la chance d'avoir en son sein, deux chanteurs très différents, l'un avec sa voie écorché et son feeling black, l'autre plus sensuel, qui susurrerait presque, mais tout deux excellents dans leur registre. A vrai dire, la seule chose qui semblerait les rapprocher serait l'effet de la musique développé par Can sur leur esprit, sensible à la folie en tout genre.

Par contre je suis en désaccord sur la chronique sur quelques points, je trouve au contraire, que c'est l'un des albums les plus accessible de Can, d'une part par son coté rock plus prononcé, et son psychédélisme moindre qui coupe la plupart des délires inhérents à Can qui lui permet de se maintenir dans un format court (8 minutes pour la chanson la plus longue).

Pourquoi l'avoir classé dans "compilation" également et non pas dans "album" ?

Note réelle 3,5/4, mais arrondie à 4.





Bernard LAVILLIERS
POUVOIRS


Le 23 Janvier 2015 par LEO


Je rejoins les 2 avis précédent. Pouvoirs est bien évidemment le sommet de LAVILLIERS en studio (bien que j'aime beaucoup les 2 albums qui ont précédé et les 2 qui suivront...). l'artiste comme ses musiciens sont au top et au diapason sur ce disque (les mots et la musique claquent à l'unisson sur la suite de la 1ère face, et la seconde n'est pas en reste!).
BAYOU est un peu à côté de la plaque lorsqu'il dit : "la critique sans nuance tombe un peu à plat, surtout quand elle vient d’un chanteur bien établi dans le show-biz qui gagne un paquet de fric avec ses disques et ses concerts", car à cette époque (fin'78-début'79) bien que LAVILLIERS remplissait les salles de concerts, il était encore loin d'être un artiste reconnu et établi dans le métier et il faudra attendre les albums suivants (O Gringo et Nuit d'Amour) pour que ses disques se vendent mieux.
Pour ce qui est du flop commercial (mais certainement pas artistique!) de Pouvoirs, il s'explique de par ses textes plus revendicatifs que jamais et volontairement paranoïaques et sa musique tendue et non formatée, ce qui a pu faire peur au grand public et aux programmateurs radios. Il s'agit néanmoins d'un disque important!





NINE INCH NAILS
THE DOWNWARD SPIRAL


Le 22 Janvier 2015 par TOXIMINAL


Chef d'oeuvre de l'Indus, cet album est un voyage dans l'esprit torturé de Trent Reznor qui extériorise sa souffrance sur cet album sous une avalanche de samples, de synthés, de guitares mais surtout une voix rageuse et inquiétante qui traduit tout ce mal-être.
Tour à tour violent, calme, gore et malsain, cet album fascinant est le témoignage de la folie d'un homme. Fascinant et sans aucun point faible, cet album DOIT faire partie de votre CDthèque.
Le "Pornography" des années 90 en somme...

Morceau préférés : "Heresy", "Closer", "Ruiner"





MIDNIGHT OIL
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1


Le 22 Janvier 2015 par JOHN MACCARTNEY


Peter Garrett disait de cet album que c'était leur "Dark Side Of The Moon", toutes proportions gardées. C'est surtout l'album d'un groupe qui a pris tous les risques, jusqu'à s'enregistrer une nouvelle fois en Angleterre alors qu'il était quasiment sur la paille. Leur producteur presque inexpérimenté, le jeune Nick Launay, propose au groupe une approche novatrice avec des arrangements faits de samples, de nappes et d'effets innombrables. Sur "10 to 1", le son de Midnight Oil devient plus pop, enrichit par l'arrivée de synthés, de guitares acoustiques, de cuivres et d'harmonies vocales. Le groupe a bien des choses à dire, notamment sur le nucléaire, la guerre, la presse... Ils sont vraiment "vénères" et ça se sent. Garrett est intenable. Et quand textes vindicatifs pertinents, compositions inspirées et production audacieuse sont sur la même longueur d'onde, on approche de la perfection. De "Outside World" à "Power & Passion", c'est un sans faute. Mais "Maralinga" et "Tin Legs & Tin Mines", tout en étant de très bons morceaux, cassent trop le rythme. Puis c'est le retour du ton agressif avec "Somebody's Trying To Tell Me Something" et ses choeurs 'à la Queen'. Considéré par bien des fans comme le meilleur album de Midnight Oil, "10 to 1" fut surtout celui qui permit aux Huiles d'obtenir enfin une certaine reconnaissance internationale, même si parfois boycottés à cause de leurs engagements politiques sans compromis.





Damon ALBARN
EVERYDAY ROBOTS


Le 22 Janvier 2015 par A.T.N.


Très gros fan de Albarn, je me reconnais hélas dans ceux qui trouvent cet album "long comme un jour sans pain". Arrangements très pensés, mélancolie palpable... mais au final, pour moi, beaucoup d'ennui, un spleen sans réelle beauté, j'ai été déçu. La chronique est bien plus belle que le disque!





Bernard LAVILLIERS
POUVOIRS


Le 21 Janvier 2015 par TERRY


Le meilleur album de Lavilliers et un des meilleurs albums français, tout simplement !
A noter que pendant des années, l'album fut commercialisé, en CD, dans une version remixée (sortie vers 1990), qui a été depuis remplacée (dès 2002, je crois), par la version d'époque. Mais le visuel du CD reste le même, c'est à dire pas le même que le vinyle, et moins réussi (et pas raccord avec l'année de sortie de l'album : la photo sur le livret CD est une photo de Lavilliers de la fin des années 80) !





Bernard LAVILLIERS
POUVOIRS


Le 21 Janvier 2015 par CREEPING MESSIAH


Désolé, mais je ne suis pas du tout d'accord avec la chronique. A la lire, j'ai l'impression d'un mauvais procès d'intention, comme si les conditions d'écriture primaient sur la musique. J'écoute cet album depuis très longtemps (25 ans quand même) sans m'en lasser. Bien sûr, je comprends que le chroniqueur n'ait pas accroché, mais ses arguments ne m'ont pas convaincu. La face À, demi-concept album sur le thème du pouvoir de la finance, n'est pas une posture (et quand bien même, les textes sont parmi les meilleurs de Nanard), et les titres sont très inspirés: frères de la côte et confrères s'enchaînent sans temps mort, avec Urubu en point d'orgue. Alors OK, la face B est plus datée, mais les textes restent de très haut niveau, avec des titres plein d'humour décalé (l'ambulance du maire leur montrer le chemin..., ringard pour le reggae ou même rue de la soif). Un super album pour moi qui ai grandi avec (précision: je fréquente plutôt les salons de NIME d'habitude)
Vive FP, vive NIME, peace







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