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Paul MCCARTNEY - Driving Rain (2001)
Par MARCO STIVELL le 24 Juillet 2025          Consultée 190 fois

Avec Driving Rain en 2001, Paul McCARTNEY met fin à une période intense de créativité et d'une palanquée d'albums sortis dans des styles différents. Ayant fait le deuil de son épouse iconique Linda, il s'est déjà fortement rapproché de Heather Mills, ancienne mannequin devenue handicapée suite à un accident urbain qui l'a privée d'une moitié de jambe. Elle deviendra sa femme de 2002 à 2006. Le nouvel album symbolise non seulement cette période mais également, de façon moins personnelle, le choc des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Il est d'ailleurs publié très exactement deux mois et un jour après, le 12 novembre ; comme dirait François Rollin alias le roi Loth dans la série Kaamelott, cela ne veut absolument rien dire, mais l'effet reste le même.

Et du coup, on ne peut pas mettre sur le compte du triste 'big' événement, ni sur les actions de Macca en ce sens (l'organisation du Concert for New York City le 20 octobre), la qualité plus que discutable de cet album. Autant le dire, il n'y a pas de tube digne de ce nom ("Freedom", la chanson spéciale 11 septembre et qui porte un peu le travail global d'alors, n'apparaît qu'en bonus au pressage suivant) et Paulie fait du pilotage automatique. Déjà, la pochette est assez terne : même si l'idée d'intégrer une caméra à une montre pour la prendre était intéressante, même si le gris évoque la pluie du titre, comment s'identifier à la chose ?

Ok, on a un ou deux super titres au départ, "Lonely Road" avec son petit swing folk qui met du baume au coeur (en cette période, il y a besoin), une excellente progression légèrement plus rageuse à la fin, suivi de "From a Lover to a Friend", beau slow ample avec un jeu de basse digne du maître, enfin "She's Given Up Talking", ballade un peu western avec nappe d'orgue, rythme un tantinet 'indus', planante et prenante à souhait. Et puis, voilà. Parlons éventuellement de "I Do", typiquement Macca et gentillette avec quelques arrangements orchestraux, de "Magic" jolie jusque dans sa code batterie/cordes baroques, ou encore de "Riding Into Jaipur", escapade indienne distrayante à défaut d'être indispensable.

Paul dédie deux chansons à sa nouvelle compagne, "Heather" bien entendu, majoritairement instrumental et réjouissant dans une pop-folk soignée, des vocalises suaves par les choeurs etc., ainsi que "About You", moins mémorable. Dans le domaine soul de cette dernière, on préfère "Your Loving Flame", et question pop efficace, le morceau-titre n'est pas mal du tout avec ses couleurs printanières. Et puis, il y a la grande interrogation, à savoir "Rinse the Raindrops", collage rock énergique de dix minutes qui tente de reprendre les choses là où les WINGS les ont laissées vingt ans plus tôt mais qui, passé la première section de trois minutes, rageuse et groovy, se perd en circonvolutions superfétatoires.

"Freedom" ne compte pas vraiment par rapport à l'album parce qu'elle est un ajout de dernière minute, prélevé durant le concert hommage au Madison Square Garden de New York avec CLAPTON & co et retouché en studio. Le morceau est un tube aux USA, avec en face B "From a Lover to a Friend" qui a été un single à retentissement correct en Grande-Bretagne, plus que l'album lui-même, entré à peine dans le top 50. Un moment fort et efficace, ce "Freedom" qui, du coup, tranche pas mal avec le reste de cet album certes bien écrit, bien enregistré, bien tout en fait, sauf qu'il est trop long et commun dans ce qu'il reflète. Les défauts de l'album précédent, en pire, avec aussi cette récréation finale longue pour friser la boulimie. Pour preuve que quelque chose ne va pas, sur les seize titres, Macca n'en joue que quatre-cinq durant la tournée qui s'ensuit, triomphale, elle, au moins.

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   MARCO STIVELL

 
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- Paul Mccartney (chant, basse, guitares, batterie, pianos)
- Abe Laboriel Jr (batterie, percussions, choeurs, accordéon)
- Rusty Anderson (guitares, pedal-steel, basse, tampura)
- Gabe Dixon (pianos, orgue hammond, choeurs)
- David Kahne (orgue, claviers, synthétiseurs, guitare élect)
- James Mccartney (percussions, guitare électrique)
- Ralph Morrison (violon)
- David Campbell, Matt Funes (alto)
- Joel Derouin (violon)
- Larry Corbett (violoncelle)
- Eric Clapton (guitare)


1. Lonely Road
2. From A Lover To A Friend
3. She's Given Up Talking
4. Driving Rain
5. I Do
6. Tiny Bubble
7. Magic
8. Your Way
9. Spinning On An Axis
10. About You
11. Heather
12. Back In The Sunshine Again
13. Your Loving Flame
14. Riding Into Jaipur
15. Rinse The Raindrops
16. Freedom (studio Mix)



             



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