Le 08 Juillet 2014 par AL

Libre à certains d'apprécier, mais on admetttra tout de même que "Fly to the rainbow" est un album marginal dans la discographie de SCORPIONS, absolument pas repésentatif de la musique d'un groupe qui se cherche encore, qui tatonne dans l'obscurité d'une crédibilité artistique balbutiante.
Une bizarrerie seventies, que l'on trouvera, selon l'humeur, séduisante dans son décalage juvénile et encore un peu vert, ou carrément grotesque malgré un potentiel certain qui se dévoile au travers des soli de Roth le Magnifique ou des vocalises précieuses de l'elfe chantant, dont la voix n'est pas encore usée par les années sur la route.
Depuis presque 30 ans que je connais cet album, et dont j'ai usé le vynile jusqu'à la corde avant d'acheter le CD (version collector Axe Killer en bonus track avec InTrance et Virgin Killer), je ne suis toujours pas parvenu à me prononcer définitivement.
Ces temps-ci, c'est la seconde option qui s'impose dans mon esprit, renforcée par la vision de cette pochette, il convient tout de même de le mentionner, totalement ridicule.

Le 08 Juillet 2014 par AL

@ YANN 77.
J'ai du mal à comprendre.
SCORPIONS, c'est Blackout. C'est cet album qui a construit leur réputation définitive et fait d'eux ce qu'ils sont.
Cet album impose leur style définitif, celui qui a fait leur succès mondial.
Après, tu as le droit de ne pas aimer le Heavy Metal des années 80, style qui a effectivement vieilli.

Le 07 Juillet 2014 par YANN 77

je rejoins LEO et IRKSOME DRAGON, j'ai jamais vraiment compris l'engouement autour de cet album bien fade et quelconque... surtout après la déferlante des 70's, avec des titres bien barrés à la créativité sans bornes!!!

Le 07 Juillet 2014 par YANN 77

cet album est pour moi, juste un chef d'oeuvre!!! celui que j'écoute le plus des Scorpions et de loin d'ailleurs!!! aucun des morceaux n'est à jeter, le groupe ne fera jamais plus aussi audacieux ensuite (sauf peut-être "Eye II eye"???), pour moi cet album est plus à ranger du côté progressif que hard rock, bref, une tuerie!!!!

Le 07 Juillet 2014 par YANN 77

après une déception de plus chez Scorpions, "Unbreakable", arrive ce petit "Humanity - hour 1"... bon bin... alons-y... écoutons le....

et le petit sourire qui s'invite sur le visage.

enfin de l'enthousiasme à l'écoute d'un Scorpions (même si je précise que j'ai adorer "Eye II eye"), les morceaux défilent et c'est bon, petits coups de coeur poue "We were born to fly" et "Humanity"!!! du coup ça m'a donner l'envie de réécouter "Unbreakable"... que j'ai mieux apprécier contre toute attente.

"Humanity - hour 1" ou l'art de vous faire apprécierle reste, même le moins bon!!!

Le 07 Juillet 2014 par YANN 77

j'ai entendu le single "To be No.1" à la radio en Allemagne pendant mon service militaire à Trèves, et a la fin du morceau l'animateur annonce Scorpions!!! je suis sur le cul et de retour en France je saute sur l'album... et là!!!!

l'album est une révélation!!! enfin quelque chose de neuf! de nouveau chez Scorpions, et il ne bougera pas de ma platine pendant un long moment!!! rares sont les morceaux que je n'apprécie pas sur cet album (Priscilla, Du bist so schmutzig, Aleyah...), le reste par contre est jouissif (Mind like a tree, Skywriter, Mysterious...)...

dommage que cet album ne soit pas apprécié à sa juste valeur sous prétexte que le groupe ne fait pas du Scorpions '80's, alors un petit conseil, laissez vos préjuger au vestiaire et appréciez ce disque comme il se doit...

Le 07 Juillet 2014 par WALTER SMOKE

Salutations Chrisp.

Tout d'abord, je profite de ton commentaire pour te remercier pour ceux que tu laisses sur ce fameux groupe qu'est Embryo.

Ensuite, les chroniques concernant les albums sortis entre 1975 et 1980 sont déjà écrites et paraitront bientôt. En revanche, la suite n'arrivera pas forcément aussi vite, étant donné que je la maitrise moins et qu'en plus il me manque bien des albums studio (Africa, Ibn Battuta...). J'ai également prévu de traiter le cas Dissidenten, groupe issu de la sécession de certains membres d'Embryo.

Bonne journée

Le 07 Juillet 2014 par CHRISP

Et voilà, Embryo enfile les perles jusqu'à ce disque qui sera l'aboutissement de sa première vie (Mais pas mon préféré, m'enfin ça c'est très très personnel).

Je le préfère aussi à Rocksession, un peu plus inspiré et surtout grâce à cette touche orientale bienvenue, très juste, les musiciens n'en font pas trop malgré leur virtuosité évidente. Les bonus ajoutés par la réédition CD, sont excellents et prolonge le plaisir d'une demi heure.

Waltersmoke, feras tu la deuxième partie de leur carrière ? J'avoue ne pas connaître la suite et ce sera un plaisir de la découvrir !

Pour finir simplement je vais citer Miles Davis lui même déclarant sur le groupe : "That German hippy groupe where Mal (Waldron) used to play; they are doing interesting things. You know, man ? They are creative, good musicians, just playing good shit."

Voilà, tout est dit je crois. ;-)

Le 05 Juillet 2014 par SGT JAKKU

"Crisis, What Crisis?" n'est pas la suite exacte artistiquement et stylistiquement parlant de son prédécesseur, "Crime Of The Century". Ici, les Superclochards prennent une trajectoire résolument pop mais surtout nous livrent dix titres moins ambitieux que ceux de "Crime...", moins marquants. Mais attention, c'est de la pop intelligente de très haute volée ! Peut-être pas aussi maîtrisée que celle qu'ils serviront au "Breakfast..." ceci dit. Pour une "suite" de "Crime...", c'est du côté de "Even In The Quietest Moments" qu'il faudra se rendre.

Le 04 Juillet 2014 par MITCH

Mann ebet.
Merci surtout à toi pour tes chroniques pointues et inspirées.
Un jour, je me suis arrêté à Groñvel. L'espace d'un moment, j'ai parfaitement compris où GLENMOR voulait en venir...
Si tu passes par Groñvel...
Kenavo !

Le 03 Juillet 2014 par JOVIAL

Merci pour ta vigilance ! Mon breton est encore faible, j'avais pas fait gaffe au pluriel ...

Bonne continuation à toi !

Le 03 Juillet 2014 par MITCH

Si ma mémoire est bonne, "An tousegi", c'est "les crapauds", un pluriel donc, celui de "an touseg", le crapaud.
"Penn touseg !" "Tête de crapaud "!", est une invective fort courante en Bretagne, même parmi les non brittophones.

Le 01 Juillet 2014 par LAPOINTE

La simple lecture de la liste des participants est explicite et ne donne pas envie. Ils ont même fait chanter "La ballade Nord-Irlandaise" à N. Leroy, la Bretonne de service... On savait qu'Aubert ne savait pas chanter, mais ici... Il y a même un rappeur, histoire de... il est TRES mauvais, celui-là... et le reste est à l'avenant... incongru, indécent... Ignoble ( = sans noblesse) et mauvais. Même Nicoladochine sonne bidon.

Le 30 Juin 2014 par SABELTANZ

Trilogie États-unienne, deuxième partie, et c'est la bonne.

Cet album représente en effet le rock des 80´s. Mais le bon. Le très bon, même. Inspirés par les grands espaces américains, nos Irlandais vont tresser 11 titres aériens, lumineux (l'intro de "Where The streets hâve no name", magique) et parfaits pour prendre la route. Certes, ces 11 titres sont également parfaits pour passer en heavy rotation à la radio, mais essayons de laisser notre côté ayatollah de la musique pour apprécier les choses qui sont bonnes.

Car cet album est très bon, à n'en point douter. Rien à jeter (contrairement à leur album précédent). Des lignes de basse parfaites ("Exit", "With or without you", "Mothers of The disappeared"), des hommages au patrimoine U.S. ("Trip through yout wires", "Running to stand still"), des montées vers la lumière ("Where The streets have no name", "Red hill mining town", "One tree hill")... Non vraiment, je me répète, au risque d'insister lourdement: rien à jeter. Un chef d'oeuvre des années 80 (si Monsieur, la concurrence était rude!)

Belle ironie: c'est un album confectionné par des Irlandais qui m'aura donné l'envie de découvrir les USA... Et je ne pense pas être le seul dans ce cas-là...

"The Joshua Tree", une des deux pierres angulaires de la carrière de U2 (avec "Achtung baby", cela va sans dire).

Le 29 Juin 2014 par MAYOU

Oui, pourquoi pas... Cet album a de bons moments, sauf que pour moi, il lui manque ce qui faisait toute l'identité du pop-punk des années 90 : cette habilité à jouer une musique "énervée" (entre guillemet quand même), tout en gardant ce côté paresseux, accompagnant parfaitement les après-midi ensoleillée d'après les cours du lycée. Voilà pourquoi je préfèrerai toujours un "All Killer No Filler", sans doute moins ambitieux, mais pour moi avec tellement plus de personnalité !

Le 28 Juin 2014 par AZER

Chronique bien dure pour un album moins mauvais qu'on ne voudrait le croire. "Entertainment" est selon moi une très belle chanson, une excellente mise en bouche. Les quelques détails que l'on pourrait reprocher à cet album se trouvent pour moi sur le titre éponyme, trop long, "Oblique City", qui souffre du même problème, ainsi que sur les gimmicks délirants (et un peu douteux) d'"S.O.S In Bel Air". Pour le reste, il varie du bon (Chloroform, The Real Thing) à l'excellent (Trying To Be Cool, Entertainment, Drakkar Noir). La couleur orientalisante du tout ne me dérange pas, se cantonnant à de petits détails et arrangements (sauf pour Entertainment pour laquelle la teinte orientale prend le dessus).
Une troisième réussite, certes moins éclatante que celle des deux albums précédents, mais tout à fait à l'honneur de nos versaillais.

Le 26 Juin 2014 par SABELTANZ

1984: U2 trouve que David Bowie a des bonnes idées et décide, lui aussi, de s'attaquer à sa trilogie États-unienne. Dont acte: de nombreuses chansons de "The Unforgettable Fire" parlent des héros des USA ("Pride" qui parle de Martin Luther King, "Elvis Presley and America" ou "4th of July" qui se passent d'explications). L'idée est ma foi bonne, malheureusement toutes les compositions ne suivront pas. Impossible évidemment de taper sur "Pride" qui est une merveille et un single qui va les propulser -à raison- très haut. "Wire" est un titre pêchu à la mélodie bien foutue, "Bad" est une magnifique ballade où Bono livre une de ses plus belles prestations, habité par les esprits pionniers des premiers colons américains. Et puis, quoi d'autre? Eh bien pas grand chose... Le tire éponyme vous passe devant sans que vous le remarquiez, tout comme la plupart des titres restants... "Promenade", à la rigueur? Mouais... Dommage que tous les titres n'aient pas eu la fulgurance de "Pride" ou "Wire". Je rejoins donc la kro de cet album, "The Unforgettable Fire" est un album un peu fade, le plus faible du groupe à mon avis. Pourtant, les bonnes idées étaient là...

Le 26 Juin 2014 par ILôNIL

J'adore ce titre de Sirens Call, et cette chronique me donne carrément envie de courir acheter l'album ! Tiens d'ailleurs j'y cours et vous en dirai des nouvelles !

Le 26 Juin 2014 par MR G

J ai connu Journey avec et album, c est dire si j ai eu du retard et ce fut une belle découverte car c est un de mes groupes fetiches! A vrai dire , la période Steve Perry est sublime! Arnel Pineda a une voix qui s en rapproche un peu! Attention car cet album regorge de morceaux sublimes, Edge of the moment, Tantra par exemple sont des chef d oeuvres et la moitié voire les 3/4 de cet album le sont! Malheureusement , il y a 3 ou 4 morceaux qui plombent un peu l album, ce qui l empeche d avoir la note maximale! Dommage car on a failli toucher le grandiose!

Le 26 Juin 2014 par SGT JAKKU

1978 fut une année trouble et difficile pour les dinosaures du rock 70's (plus particulièrement le progressif) : les punks voulaient leur faire la peau, leurs managers et leurs labels les obligeaient à distiller un peu de disco dans leur compos, seuls quelques boutonneux à lunettes continuaient à les soutenir...c'était la misère.
Devant l'urgence de la situation et avec un guitariste en moins, Genesis devait se réinventer sans perdre son public de niche. Cela a donné un album présentant une mutation inachevée, un truc un peu monstrueux.
Parlons d'abord de la production : elle n'est pas adaptée à la nouvelle direction musicale. Très brouillonne dans les médiums, elle octroie trop de place aux claviers, c'est un "wall of synths" envahissant où la batterie ne parvient pas à s'extraire et à imposer son beat. C'est un gâchis qui sera corrigé dans Duke.

Les compos : il n'y a rien de foncièrement mauvais. Il y a même de belles choses. Les ballades pop sont plus assumées que ce qu'on a pu entendre sur les deux albums précédents. Follow you, follow me sera décisif pour la suite. Des petits moments de magie ici ou là : Undertow et Snowbound par exemple, sont touchants.
Les titres rock gagnent en force et en accessibilité, Turn in on again n'est pas loin...
Et puis il y a les autres...Encore une fois, ils ne sont pas complètement mauvais mais leur écriture et leurs arrangements le sont. Par exemple, Say It's Alright Joe a un refrain pas assez puissant qui tombe à plat. Deep In The Motherlode propose un développement ennuyeux au regard du thème principal, qui perd l'auditeur en cours de route.
Pour finir sur une note positive, ma préférée de l'album est la plus bizarre stylistiquement parlant : The Lady Lies. Cette chanson est à la fois moche et fascinante. Elle va nulle part ou ne sait pas où elle va. Le groupe ne savait peut-être pas non plus, d'où le malaise certain que nous laisse cet album pas fini mais nécessaire pour l'étape suivante : Duke.