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| Le 25 Octobre 2020 |
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| | | Dimitri CHOSTAKOVITCH - SYMPHONIE N°8 (MRAVINSKI)
Bonjour, J'ai eu la chance de connaître ce grand compositeur lors d'un concert (symphonie 11 "the year 1905" à NANCY, salle Poirel).
Je suis très éclectique et j'aime beaucoup la musique de Franck Zappa qui m'a apporté quelques clefs sur d'autres compositeurs que je ne connaissais que de nom, comme Stravinsky, Varese...
Lors de ce concert, j'ai découvert avec grand plaisir Chostakovitch et m'y suis intéressé en écoutant nombres de ses œuvres, et depuis j'en possède quelques-unes dans ma discothèque.
Ce qui m'attire chez lui, ce sont ses description ou ses moments "burlesques" presque "humoristiques".
Lorsque j'en ai le loisir, j'écoute donc quelques œuvres afin d'y découvrir ce genre de moments !
Je possède quelques-unes de celle-ci comme les symphonies 5, 7, 9, 11 et les 2 concertos pour violoncelle.
Pourriez-vous me renseigner sur quelques œuvres où je pourrais retrouver cette couleur musicale propre à ce grand homme, disons les œuvres les plus significatives ?
Merci pour vos commentaires qui me sont déjà très utiles dans nombre de recherches et pour votre temps et future réponse.
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|  | Le 27 Octobre 2020 par SASKATCHEWAN
Bonjour,
J'ai établi une sélection de compositions où le burlesque est particulièrement présent, parmi celles que vous ne possédez pas (encore) :
Symphonies :
- Symphonie n°1 - en particulier l'allegro.
- Symphonie n°10 - les parties rapides évidemment, éviter la version de Karajan chroniquée ici si c'est la perception du burlesque qui vous intéresse. Kondrachine, Rojdestvenski, Petrenko l'ont mieux rendu.
- Symphonie n°13 : le passage sur le petit bonhomme humour.
Concertos :
- Les deux concertos pour piano évidemment, d'un humour presque "cartoonesque".
Opéras :
- Le Nez - selon moi le sommet de l'humour chostakovien, qui se marie admirablement avec l'oeuvre de Gogol.
- Prologue d'Orango - fragment d'un opéra perdu qui a refait surface il y a quelques années. Frais et amusant.
Cycles vocaux :
- Le raïok anti-formaliste : foucade du grand compositeur, qui se moque ouvertement de la politique culturelle stalinienne. Caché dans un tiroir jusqu'en 1989.
Je me suis toujours demandé où cet humour inhabituel prenait sa source. Il y a le grand Mozart évidemment, mais je cherchais quelque chose de plus proche de l'URSS du XXe. Il me semble l'avoir trouvé dans la musique de Janacek, compositeur tchèque de la fin XIXe/début XXe. Ecoutez la Sinfionetta par exemple, il y a des germes de Chostakovitch là-dedans. "Le Conte" de ce compositeur a d'ailleurs été directement cité par Chostakovitch dans le concerto pour violoncelle n°1.
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|  | Le 07 Novembre 2020 par CHIPSTOUILLE
Argh, cher collègue, tu me tues en mentionant MOZART comme origine potentielle à l'humour en musique. S'il y a bien un compositeur réputé pour son humour et qui a précédé MOZART, c'est HAYDN!
Je présume qu'il y a eu des précédents mais ça me semblait difficile de ne pas réagir.
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| | Le 07 Novembre 2020 par SASKATCHEWAN
Allez, pour me faire pardonner, je m'en vais de ce pas écouter le Concerto pour violoncelle de Haydn dans l'interprétation de Rostropovitch (on ne se refait pas).
Disque acheté après avoir lu la chronique d'un certain Chipstouille !
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| Le 11 Novembre 2020 par smohalla (visiteur)
Un grand merci a vous tous pour vos chroniques qui me sont vraiment indispensable pour m'éclairer sur ma reflexion et initiation de certains compositeurs. Merci
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|  | Le 15 Novembre 2020 par LE BARON
Je viens d'écouter "Raïok" ("Rayok", sur YT). Quelle découverte ! Merci Saskatch !
Pour ceux que cela intéresse, cette version est sous-titrée en anglais :https://www.youtube.com/watch?v=gcyn_Z4GvMs
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| Le 23 Avril 2010 |
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| | | Dimitri CHOSTAKOVITCH - SYMPHONIE N°8 (MRAVINSKI)
Bonjour, la musique de Chostakovitch m'intéresse beaucoup, par quelles oeuvres faut-il commencer ? Merci.
Wickmayer
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| | Le 24 Avril 2010 par SASKATCHEWAN
Salut,
Les voies d'accès à Chostakovitch sont nombreuses. Du côté des symphonies, on citera la n°5 (interprétation Mravinski) et la n°10 (interprétation Karajan ou Kondrachine), à la fois géniales, accessibles, et représentatives du style du compositeur.
Les concertos recèlent également de très bons moments, notamment le premier et le second concertos pour piano (interprétation du compositeur lui-même), le premier concerto pour violon (interprétation d'Oistrakh) et le premier concerto pour violoncelle (interprétation Rostropovitch).
Les quatuors à cordes peuvent également être une bonne introduction, les n° 8 et 10 en particulier (interprétation du quatuor Borodine).
Ensuite, l'oeuvre des Chostakovitch est tellement vaste qu'il y en pour tous les goûts : symphonies, oeuvres vocales, musiques de film, sonates,...
A+
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