c'est évidement "nous", cela s'entend, si c'était "usa" ils auraient chanté en majuscule.

Si on écoute le chant, la prononciation phonétique est "eusse" et pas "youèsse"... Donc c'est "nous" bien évidemment ! Aucun doute là-dessus ! lol

Heu.... malheureusement ma question sur l'album "Hydra" (celle sur la chanson "White Sister") est apparue en réponse ! J'ai du faire une erreur de manip. Est-il possible de la mettre en "question"? Merci d'avance !!

Tiens , tant qu'on est sur "Hydra", j'ai une question majeure dont je n'ai toujours pas de réponse au fil des années... A la fin du titre "White Sister", la batterie s'emballe, mais ça me parait bizarre que Jeff (pourtant excellent batteur) joue AUSSI vite ! J'ai jamais su si c'est vraiment lui qui accélère son rythme à 300 à l'heure ou si c'est une "effet spécial" concocté en studio.... ou même plus croustillant: une magnéto en studio qui avait buggé lors de l'enregistrement, et le groupe aurait "gardé" cette erreur (?) Qui sait ??

Je ne pense pas qu'il faille chercher la complexité de la part de Toto... "All Us Boys" signifie "Nous, les garçons", tout simplement !

A moi aussi, grand fan de Nino Ferrer, cette pochette pose question depuis longtemps. Elle me semble inévitablement racoleuse (nudité de la femme uniquement) et sexiste (l'homme est habillé). Elle ne ressemble nullement à Nino Ferrer. Je pense plus à une sorte "d'erreur" qu'à une volonté consciente d'utiliser la nudité de Radiah.
Je ne peux aussi m'empêcher de penser à la couverture de l'album expérimental TWO VIRGINS, de John Lennon et Yoko Ono. Là, iels étaient tou·te·s les deux nu·e·s, sexes bien visibles. Rien de commercial et un vrai message, quelque chose comme "liberté et égalité des sexes". Pochette censurée immédiatement.
John a su, sur coup là, être beaucoup plus cohérent que Nino.
Mais j'adore ces deux là. Et je le redis: la pochette de cet album ne ressemble pas à Nino, artiste sincère et fraternel, toujours inventif et curieux.
Bien sur, cette pochette choque plus 50 ans plus tard, car on est plus conscient du sexisme qui s'y trouve.

Parce que nous étions alors toujours sous le joug de l'ignoble société patriarcale. Et tout le monde s'en portait très bien :-)

La véritable question est:
Pourquoi Nino FERRER est il habillé?

Nino nu et Radiah habillée ça aurait eu de la gueule aussi je pense. Les deux à poil aussi, et même ça aurait évité ce genre de polémique minable (même si à l'époque on ne pouvait pas deviner qu'on deviendrait aussi cons en aussi peu de temps). Ce qui me dérange surtout, perso, c'est que cette photo ne reflète en rien le contenu de l'album. Je ne pense pas que Nino Ferrer ait eu son mot à dire au sujet de la pochette... déjà il a du s'estimer heureux d'être publié par CBS et de préserver sa liberté artistique. Le reste n'est que marketing, une science pour le moins approximative et éphémère.

Oui, c'est étonnant : l'homme, blanc, habillé, la femme, noire, nue, dans une posture "accorte", comme réduite au stade d'objet sexuel … pas très "baba cool", en fait.
Dérangeant, pour ainsi dire.

Mouais...

Un rapport à la nudité différent et plus libre dans les 70s, sans doute. Mais là, c'est surtout une belle pochette racoleuse où le mâle dominant, lui, reste habillé.
Je ne sais pas si c'est supposé symboliser l'amour et la liberté, mais on est bien plus à mon sens dans un imaginaire érotique très masculin, pour un public qui l'est tout autant.

Je préfère encore le délire baroque et provocateur (mais tout aussi misogyne) de la pochette d'Eletric Ladyland où l'on retrouve plus nettement une sorte d'imagerie hippie en roue libre.

C’est tout à fait raccord avec l’epoque On était libre dans sa tête dans les années 70.
Pas du tout la même vue sur le féminisme qu’aujoud’hui.
La nudité (surtout féminine) était non choquante, participait au mouvement « je suis libre », «  je fais ce que je veux de mon corps »
De très nombreux exemples illustrent cet état d’esprit au cinéma de cette période.

Ses vêtements ont été dévoré par des mites mâles mutants. Question essentielle merci de la poser.

@Piedboeuf orange : C'est vrai que cette production transpassait tous les styles. Ce qui était d'ailleurs étonnant, c'est que nombre de groupes des années 70 (voire 60), dont la carrière continuait à travers les années 80, s'affichaient toujours en tant que groupe, alors qu'il était clair que les arrangements électroniques intégraux avaient pris le relais ! Parfois, c'était de la triche, parfois les musiciens jouaient VRAIMENT mais en se 'conformant' aux clics et autres balisages électroniques, ce qui limitait leur jeu ! Par exemple, leur son de batterie était modifié en mixage alors qu'à l'origine c'est vraiment eux qui jouaient... Tous ces groupes funky par exemple Imagination, Kool & the Gang ou même Earth Wind and Fire sonnaient complètement électroniques dans la première moitié des eighties !

@Piedboeuf orange : La naïveté n'a rien à voir là-dedans. La boîte a rythmes collait parfaitement au son electro, limite robotique (initié quelques années avant par Kraftwerk ?). Ce qui est plus choquant c'est d'entendre la boîte à rythmes sur Eliminator de ZZTop ou sur le premier album de Porcupine Tree, mais quand le style colle au son mécanique de ces synthés, c'est même mieux.

Même Billy Idol, authentique rockeur dans la veine "traditionnelle" du terme, a toujours lorgné du coté de la technologie et ceci bien avant son album "Cyberpunk" de 1993.
Son album "Whiplash Smile" de 1986 est même intégralement composé par le combo synthé / boîte à rythmes (avec juste la guitare de Stevens en aditionnel), et ça rend pas mal, même si bien sûr ses albums comprenant un "vrai" groupe sont meilleurs.

Les boites à rythme étaient plus utilisé qu'on ne le croit aux années 80 et pas uniquement dans la new wave mais aussi le funk, la pop, etc.
Même Phil Collins s'y était mit, alors que 5 ans avant il était encore avec Brand X et faisait des live avec Genesis accompagné de Bil Bruford et Chester Thompson.
Al Di Meola dans le Jazz Rock (pourtnat loin de ce qui est new wave et autre musique synthétique) avait fait un album avec boite à rythme.
Bref tout le monde s'y était mis. Quelle époque naive ...

Les batteries des années 80 étaient souvent "en carton"... Des boites à rythmes donc ! Aucun doute ne subsiste dans le cas des Norvégiens.
Bien à toi

Je possède une réédition vinyle de cet album datant d'il y a quelques années, officielle qui plus est. Ainsi que pour "Nino Ferrer & Leggs" de 1973. Il a été réédité, on doit pouvoir encore le trouver sur des sites de vente en ligne comme Rakuten ou Amazon !
L'album de Nino qui, en vinyle, semble absolument introuvable, c'est "Suite en Oeuf" de 75. Ce qui est vraiment dommage car c'est un bel album.

@Foudrock : Oui, c'est autant plus décevant que les 'hits' en question sont excellents et souvent très connus, donc machinalement on se dit que l'album doit être bon ! Je me souviens aussi d'avoir été très déçu par l'album du groupe Hermans Hermits contenant le tube "No Milk Today" : j'avais trouvé le reste absolument nullissime ! J'ai remarqué un truc, aussi : souvent les artistes à 'tubes' mettent ceux-ci en premier titre d'album, le 'remplissage' arrivant après.
En revanche, quand on a 2 ou 3 tubes dans un album et que ceux-ci sont disséminés çà et là dans un album (et pas obligatoirement les 2 ou 3 premiers titres), c'est souvent gage de bonne qualité de l'album, puisque les tubes en question sont entrecoupés de titres inconnus formant des 'liens' entre les tubes. Donc, eux aussi ont tout intérêt à être bons pour ne pas 'briser' la continuité !

On a aussi l'album des Connells, celui avec le hit "74, 75". Excellente chanson, mais le reste ne vaut franchement pas grand-chose. Je crois que l'album s'appelle "Ring", ou un truc comme ça.

@Foudrock : totalement d'accord avec toi sur le quasi foutage de gueule "In the army now" (qui plus est, ayant le nom du single, d'où une confusion) ainsi que le très surestimé "IV" de Toto (pas mauvais mais assez moyen), par contre j'aime bien l'album "On every street". D'autres exemples d'albums nuls mais avec "LE" single vendeur : "Left of the middle" de Natalie Imbruglia (malgré la présence de l'excellent "Torn" le reste est vraiment à ch..., soyons clairs !), ou "Matikas's Kitchen" de Martika, malgré le magnifique "Love thy will be done" dessus ! J'ai réécouté récemment l'album "I tell this night" de Stephan Eicher : même topo : la chanson-titre ainsi que "Two people in a room" sont très bons, mais le reste... rideau !

Merci pour vos réponses. Il est vrai que les singles, pris individuellement, ne reflètent pas forcément la qualité de l'album. Oui évidemment ça sonne similaire mais ce n'est pas souvent de la même qualité. ET souvent dans un seul sens : les singles sont prometteurs mais l'album décevant. Et parfois, plus rarement, c'est l'inverse ! Je prends personnellement le cas de l'album "Too low for zero" d'Elton John : j'aime beaucoup cet album mais je trouve que deux des 3 principaux singles ne sont pas forcément à la hauteur de la qualité des autres titres de l'album : je n'ai jamais été un fou de "I'm still standing", et je déteste "Kiss the bride" (exception pour I gues thats why they call it the blues que j'adore). Pareil pour l'album "90125" de Yes : "Owner of a lonely heart" ne m'a jamais totalement emballé, pourtant dans un album vraiment topissime.

"In the army now" de Status Quo, "IV" de Toto (les singles, OK, mais le reste...), "On every street" de Dire Straits, "Jazz" de Queen...
La liste des albums décevants malgré la présence d'un hit-single dessus est assez longue !

Un single était avant tout un moyen de squatter les radios et les émissions musicales de la TV. Il avait pour but de se vendre au maximum, mais aussi de donner envie d'acheter l'album de l'artiste. A l'époque des hit-parades et du Top 50, les singles pouvaient rapporter un max, car, du fait de leur budget limité, les gamins et les ados ne pouvaient pas toujours se payer les albums.

En revanche, par expérience, j'ai appris à ne pas préjuger de la qualité d'un album à partir de celle d'un single (et pas plus de la famille à partir de la nana qu'on aime...). Parfois, l'album est un ramassis de titres bouche-trous composés et enregistrés à la sauvette ou peu inspirés afin d'arriver à 8, 9 ou 10 titres, histoire de battre le fer pendant qu'il est chaud. Des exemples ? Le premier A-HA (pas taper !), l'album de BABYLON ZOO avec Spaceman (heureusement trouvé dans un bac à soldes pour 14F), Coucou me revoilou de POLNAREFF, Testify de PHIL COLLINS, etc, etc...

A mon avis, c'est parce que Voulzy a une mentalité de pop singer à l'anglaise plus que de chanteur français, il est influencé par les Beatles, Kinks, etc, ces groupes qui, à l'époque, sortaient des singles hors-albums afin de faire patienter entre chaque album (et que la plupart du temps ils ne refourguaient pas à leurs fans sur les albums, histoire de ne leur proposer que du nouveau).
Vu le rythme de boulot assez lent de Voulzy, sortir un single permettait de faire patienter les gens entre deux albums (10 ans entre le second et le troisième, environ), et comme, au moment de la sortie du nouvel album, certaines des chansons sorties auparavant en single étaient déjà "datées", sorties depuis plusieurs mois ou années, je pense qu'il ne voyait aucun intérêt à les caser entre deux nouvelles chansons conçues différemment.

Pour contribuer à cette discussion, j'ai appris tout récemment que même "Christopher Cross" était au départ le nom du groupe et non pas celui du chanteur! Son vrai nom est Christopher Geppert mais je pensais que "Cross" était son nom de scène, or il s'avère que c'était le nom du groupe (c'était le cas pour le 1er album) ! A partir du 2ème album (Another Page - 1983), il s'est attribué ce nom à lui seul...

Même chose avec Buster Poindexter alias de David Johansen unex New York Dolls

"Bill Baxter" aussi, est le nom du groupe (et non pas le nom du chanteur)... Pour ceux qui ne savent pas, c'est le groupe qui a sorti l'inénarrable "Embrasse-moi idiot" en 1985.

D'où l'intérêt de choisir des pseudos qui ne prêtent pas à confusion pour des groupes comme "Il était une fois" ou "Les Compagnons de la chanson", y a peu de chances qu'on pense que le leader s'appelle "Ilétêtu" ou "Lécon" tout simplement...

Tiens... je relance le sujet : on pourrait faire un topic en mentionnant tous les groupes ayant un nom suggérant le prénom + nom d'une personne ! Je pense à "Pere Ubu"... J'avais déjà cité Matt Bianco (d'ailleurs je ne sais pas d'où ce nom vient).

Pour compléter la liste de NONO, j'ajouterai ALICE COOPER, initialement nom du groupe.

Et bien j'aurai appris quelque chose pour les Rita Mitsouko, j'étais convaincu que c'était le nom de la chanteuse... à ma décharge, je ne me suis jamais intéressé au groupe, mais ça ne change rien au fait que j'étais tombé dans le panneau

@Jovial : merci ! Ce cas n'est pas isolé dans le monde de la musique : cette confusion entre un nom d'artiste et nom de groupe ... Par exemple au début je pensais que Matt Bianco était le nom du chanteur (or c'est celui du groupe), pareil pour Rita Mitsouko (c'est pour cela que Catherine Ringer, en ayant eu marre qu'on croie qu'elle s'appelle Rita, a décidé de rebaptiser le combo "LES Rita Mitsouko".
Enfin quand j'étais gamin je croyais que Cock Robin était aussi le nom du chanteur : Mr. Cock ROBIN ! Lol (ça signifie "rouge-gorge" en anglais).

Bonjour, un petit tour sur Wikipédia et hop, la réponse :

"Sade (prononc. [ʃade]) est un groupe de musique britannique formé en 1982 à Londres et tire son nom de sa chanteuse, Sade Adu."

J'avais eu le même problème pour Voulzy, cet artiste ayant, lui aussi, une discographie fondée en majeure partie sur des singles 45T, alors que ses albums sont bien plus rares... A une époque (avant l'arrivée d'internet (permettant de vérifier les discographies), j'étais absolument certain que, par exemple "Belle Ile en Mer" ainsi que "Les nuits sans Kim Wilde" appartenaient à l'origine à un album...Or ce ne sont que sur des compils que l'on trouve ces 2 titres...

"Dans la maison vide" a été publié en 45 tours en mai 1969 avec "Tout tout pour ma chérie" en face B. "Tous les bateaux, tous les oiseaux" a été publié en novembre 1969 avec "Dans la maison vide" en face B. "La mouche" est la face B du 45 tours "Holidays" publié en février 1972. Le single "On ira tous au paradis" / "Je cherche un job" est sorti en octobre 1972. La discographie de Michel Polnareff a été rééditée en 2017 dans le magnifique CD-Book "Polnareff : Pop Rock en Stock" qui comprend de nombreux inédits + les bandes originales de films et concerts.

Tout simplement... Merci ! J'avais commencé à explorer cette piste sur Discogs.

Ces morceaux sont sortis en single hors-album, comme c'était souvent le cas à l'époque (Beatles, par exemple).

Très bonne interview en effet, merci pour la réponse !

Merci pour cette question et cette référence, très bonne interview qui révèle même que Aldebert aurait rêvé de Bruce Dickinson sur le disque.

Aldebert en parle dans cette interview :

https://www.corsematin.com/article/culture-loisirs/38532170681223/musique-enfantillages-666-la-hard-rockn-roll-attitude-daldebert

selon wikipedia : chant - piano - claviers

Oups... désolé : il n'existe pas d'instrument nommé "ordue"... je voulais dire ORGUE !! :-)

Pas du tout. D'ailleurs, qui connaissait ce groupe en 1985 ? Les débuts des Red Hot étaient assez confidentiels jusqu'en 89 avec 'Mother Milk'.

@ Fdo :

Il n'y a bien que toi qui voit un prétendu malaise entre Anthony Kiedis et George Clinton car au contraire, le groupe et leur producteur étaient bien dans le même trip (autant musicalement que du point de vue festif...) et les deux parties se sont fort bien entendues durant les sessions d'enregistrement de l'album. Ce sont d'ailleurs précisément les RHCP qui ont contacté Clinton pour lui demander de produire Freaky Styley !

C'est même pas sûr qu'il soit apprécié par George Clinton lui-même. Ce n'est pas un gros producteur, mais ses autres albums produits sont funk et avec des musiciens qu'il connaît bien. C'est le seul album qu'il a produit un peu en-dehors de son cercle.
Il y a une vidéo sur youtube où on le voit interpréter Hollywood avec les R.H.C.P. On voit bien le malaise de kiedis qui ne se sentait pas vraiment dans le même trip que George Clinton.

Peut etre les fans inconditionnels de George Clinton qui auraient reconnu son style dans certains morceaux ...

Gertrude veut probablement faire référence aux dettes qu'il avait contractées après ses tournées. Mais il s'était refait bien avant 85.

@ Gertrude de Cunegondienne:

Pour moi Freaky Styley même s'il n'est pas un album 100% funk est tout de même un disque qui s'en approche fortement et c'est bien le seul album des RHCP que j'aime vraiment car c'est là où l'aspect funk ressort le plus grâce à la présence de George Clinton aux manettes, qui a canalisé la folie et le côté bordélique du groupe que je n'apprécie pas habituellement.
Contrairement à ce que tu affirmes, je ne pense franchement pas que Clinton avait besoin de se refaire financièrement à ce moment là, et surtout pas avec un jeune groupe débutant quasi-inconnu du grand public à cette époque ! s'il avait voulu faire du fric, il se serait plutôt tourné vers une valeur sûre et pas vers les RHCP.

Déjà, ce n'est pas un album de funk ... et les 3-4 morceaux funk sont soit des reprises très modestes, soit des morceaux funky loin d'être les plus remarquables au monde et en dehors du son funk des années mi-80. La grosse deuxième moitié de l'album est punk ou rap. J'ai déjà entendu dire que Yerte the Turtke était apprécié mais là aussi Kiedis n'a rien d'un vrai rappeur (et tant mieux). A l'époque c'était juste un groupe de gamins peut-être trop jeunes pour montrer leur vrai talent et envahis par un George Clinton qui était pas spécialement intéressé par le groupe, mais qui voulait se refaire financièrement.

Pas certain que des fans de funk aient apprécié ce Freaky Styley à l'époque car, même si l'album contient suffisamment de moments funk-rock et que c'est leur 33-tours qui se rapproche le plus de ce style, je ne pense pas que des puristes du funk aient pu adhérer complètement à ce mix de punk-funk que l'on retrouve sur quelques titres.
En 85 en France, je pense qu'il n'y avait qu'une poignée de gens (dont je faisais partie) qui connaissait ce disque à la croisée des genres. Même parmi les fans des RHCP (dont je ne fais pas partie), il ne doit pas y en avoir des masses qui aiment cet album !

Difficile à dire : ce disque a fait un four à sa sortie.

C'est Bobby qui chante ! Bien que la compo soit de Porcaro...

Un autre énooorme piège: Qui chante sur "LEA" (dans l'album Fahrenheit) ?? Hé ben, hé ben.... C'est Joseph Williams, en personne ! Tout le monde pense que c'est Steve Porcaro (car c'est lui qui a composé ce morceau), mais non ! Je n'ai appris cela que récemment, à mon grand étonnement. A ma connaissance, Steve Porcaro n'a chanté que sur 2 titres dans toute la discographie du groupe: Takin' it back (1er album), et "It's a feeling" (album "IV").

Je départage les points : +1 pour Buddy !
En plus, Steve Porcaro n'a pas du tout une voix comme ça me semble-t-il.

Terry, si je me permets d'insister, c'est que j'ai raison. C'est Bobby Kimball qui chante "A Secret Love", et non pas Steve Porcaro.

Pas du tout la même voix, excuse-moi de te le dire, Buddy...C'est Porcaro.

Ce n'est pas Steve Porcaro, le claviériste qui chante sur " A Secret Love", mais le chanteur lead Bobby Kimball.

Steve Porcaro, le claviériste. Tout comme sur "Takin' it back" du premier album.

1h20 pour parcourir 36km ! Hey Nono, c'est fini l'époque des charrettes, même dans la France rurale profonde ^^

Trêve de plaisanterie, Astaffort est à 20km d'Agen et à une 100aine de km de Toulouse... Parole de Lot-et-Garonnais !

Donc "barde Toulousain" non, plutôt "barde Agenais"... éventuellement "Toulousain d'adoption" puisqu'il a grandement lancé sa carrière dans la ville rose.

Astaffort est à 36 Kms de Toulouse (1h20 de Toulouse en voiture, selon Google Maps), donc on va dire que oui, Cabrel est de la région toulousaine; par extension.

Je ne connais pas cette affaire, mais il va falloir être clair : en permettant d'accéder à des dizaines de millions de titres pour 10€ par mois, les plates-formes de streaming musical sont des parasites qui s'engraissent sur le dos des artistes en leur reversant des miettes. Et encore, malgré plus de 600 000 000 d'abonnés, Spotify n'arrive qu'occasionnellement a faire des bénéfices...

Le client est certes gagnant financièrement. Mais la musique n'a désormais plus de valeur financière. Ecouter de la musique ne nécessite plus le moindre effort, ni le moindre investissement. On clique, on écoute distraitement, on zappe, on trouve parfois un artiste qui nous plaît, mais les streams ne suffisent pas à les nourrir.

Alors, que faire ? Proposer à tes amis de faire comme au bon vieux temps : acheter les albums en CD, en Vinyle ou même en flac ou en mp3. Tout simplement. Nick Barrett et ses copains seront les premiers à les en remercier.

@Capitaine Carverne : Je vois ce que tu veux dire : en fait les process sont "inverses", en comparant MO et APP. Le premier s'entourait d'une équipe, le second avait sa "patte sonore" qu'il garantissait aux musiciens qui composaient pour le Project...
Je dirais (non sans exagérer) que la démarche d'APP était un peu injuste dans le sens ou c'est le nom "Alan Parsons" qui primait sur les musiciens, qui pourtant, amenaient eux-mêmes le contenu (compos, paroles et chant) ! Il aurait été plus juste de mentionner "Eric Woolfson & Alan Parsons Project" par exemple ! Après, le prestige de Parsons était dû au fait qu'il avait forgé le son Pink Floyd, ce qui garantissait un nom intouchable, une carte de visite !

Rapprochement intéressant. J’aime les deux groupes (plus particulièrement The Alan Parsons Project) mais pour moi il y a quand même deux différences concernant l’entourage de ces 2 artistes et la variété de leurs compositions/albums.

1) Mike Oldfield a commencé à chercher des musiciens/chanteurs pour pouvoir jouer sa musique sur scène. Pour rappel, au début de sa carrière il jouait quasiment seul sur ses albums. Les grandes tournées entrainent aussi l’arrivée de titres plus simples et plus rock dans son répertoire, probablement pour plus d’efficacité en concert. Tandis que l’Alan Parsons Project était à la base un projet studio et qui l’est resté d’ailleurs car Alan Parsons a commencé la scène seulement au début de sa carrière solo. Donc la multiplicité des intervenants sur les albums n’a pas la même origine.
2) Si Mike Oldfield était certes discret sur scène (et dans les médias) il est et reste seul maitre à bord de ses compositions et des orientations musicales. Pas Alan Parsons, qui a peu écrit au cours de sa carrière et qui est resté assez dépendant des compositions des musiciens qui l’entouraient. Par exemple du temps de l’APP, c’était Eric Woolfson qui composait 80% de la musique et écrivait 100% des paroles (Alan l’a confirmé plusieurs fois en interview) Ainsi Alan Parsons a, pour moi, un rôle de chef d’orchestre assez dépendant de ses musiciens, tandis que Mike Oldfield choisissait plutôt ses musiciens en fonction de ses besoins.

En tout cas c’est avec un grand plaisir que je continue à écouter et réécouter les albums de ces 2 artistes.

@Baker : le coup "Oldfield DJ", ça ma tué, j'en pleure encore ! Lol Mais ouais, pourquoi pas, tous les coups sont permis !
Et Bob Marley il voulait imiter la savane avec ses ch'veux !... Loool
C'est vrai qu'on en trouve des bonnes...
Tiens, en creusant dans mes souvenirs, j'avais eu aussi droit, à l'école (toujours l'école !), au sujet du titre "Sign your name" en 1987 ou 1988, un camarade qui me sort... (je m'en souviens encore) : "Ben oui... C'est Lawrence d'Arabie !"

2 anecdotes.

1 - 1992, à la cantine du lycée. "Eh Baker, mais t'es trop nul, Mike Oldfield c'est un groupe c'est pas un mec !!!

...."Euh ouais. Phil Spalding à la basse, Mickey Simmonds aux claviers et Simon Phillips à la batterie. C'est bien ce que tu voulais me signifier, ô toi grand prêtre de le Savoir ?" (pas verbatim, jamais eu de réponse, bizarre...)

2 - Nagui, O TOI GRAND GENIE, en 2013 ou 2014 : "alors Mike Oldfield, pour ceux qui savent pas (NDLR : Oui oins-nous de ton savoir parce qu'on est tous cons comme des huîtres), c'était un DJ, genre David Guetta et tout, il changeait de chanteuse à chaque fois et il faisait la prod".

...ET CA C'EST VERBATIM.

VER-BA-TIM.

Voilà voilà...

@Baker, oui c'est clair que ce sont des artistes hors-pair ! Par leurs créations mais aussi par leur manière de s'entourer ! Ce qui est amusant c'est qu'en quelque sorte, ils ont donné leur nom à leur groupe, si bien qu'on est un peu perdu. On est par exemple habitués à faire la différence entre "artiste solo", souvent sous son propre nom (et chantant la plupart du temps), ou groupe avec un nom "de groupe". Or je ne dois pas être le seul mais il y a 20 ans quand je ne connaissais pas bien APP je pensais que c'était Parsons lui-même qui chantait, tout comme je me souviens de personnes disant, en entendant "Moonlight shadow" d'Oldfield, dire "C'est bizarre c'est pourtant une chanteuse qui chante, ça ne peut pas être Mike Oldfield !" ! LOL
Remarquez pareil pour Van Halen, quand j'étais môme, je pensais que c'était Edward qui chantait aussi puisque le groupe portait son nom... Je sais c'est un peu ridicule, mais ça montre qu'il n'y a pas de configuration "figée" dans les groupes, chacun a sa propre histoire et sa propre organisation ! ;-)

Je suis d'autant plus d'accord que ce sont 2 de mes musiciens préférés et qu'il doit donc forcément y avoir des similitudes.

Pas sûr que ces albums, que j’apprécie également, auraient été mieux considérés par la presse et par les fans s’ils étaient sortis sous un autre nom. Pas sûr non plus que les ventes auraient été meilleures.

Au-delà de la qualité de ces productions, il y avait trop d’éléments néfastes au groupe à cette époque pour espérer reconquérir le public. A commencer par la promotion et la distribution désastreuse de la maison de disque de l’époque. C’était presque perdu d’avance.
En fait, changement de nom ou pas, les fans et la presse attendaient systématiquement un Paranoïd vol 2 ou une suite à Master of Reality. Echapper à son glorieux passé est compliqué dans le monde du rock/métal.

Pour l’anecdote, lors des interviews à l’époque de la publication de ces albums, des journalistes demandaient souvent à Tommy Iommi « Quand est-ce que Black Sabbath va se reformer ? » Vous pouvez imaginer le désespoir du guitariste…

Question qui en appelle une autre : à ce compte-là, BLACK SABBATH n'aurait-il pas dû changer de nom dès l'arrivée de Ronnie James DIO ? Parce qu'il y a un gouffre entre Never Say Die et Heaven & Hell.

Si les albums enregistrés par la paire Iommi/Butler ou par Iommi seul étaient sortis sous un autre nom, leurs ventes auraient été des plus confidentielles. Le nom BLACK SABBATH a été conservé uniquement pour des raisons mercantiles, c'est tout. Ah si, peut-être que Tony Iommi croyait aussi que BLACK SABBATH, c'était lui (comme Roger Waters avec les PINK FLOYD).

Dans tous les cas, on ne peut pas reprocher à un groupe de faire évoluer sa musique, surtout quand on connaît les différences criantes de son entre le début des '70s et la fin des '80s.

Bref, Tony Iommi et son management ont fait la même chose que Lemmy : continuer à sortir des disques et à tourner sous le nom de leur groupe afin de capitaliser sur sa gloire passée. Faut bien vivre.

La réponse à la question de savoir si ces albums auraient été mieux accueillis s'ils étaient sortis sous un autre nom est très simple : la presse comme la petite fraction du public qui s'intéressaient encore au groupe auraient inévitablement fait la comparaison avec Paranoid, Master of Reality ou Sabbath Bloody Sabbath. Par conséquent, quitte à décevoir, autant choisir l'option la plus rémunératrice.

Toujours heureux de voir que nos amis de Soul Bag veillent au grain.

Selon moi Ivory est toujours vivant

Bien à vous André

Si je devais en retenir 3 : The ID - THE TROUBLE WITH BEING MYSELF et RUBY.

Attention, certains de ses albums sont à prendre avec des pincettes.

Merci messieurs... donc droits de publication identiques. Et comme la maison de disques est probablement la même... Le mystère s'épaissit. Ahhhhh.... Quand je vais parler de ça à ma femme..... ;)

@BAKER
Concernant le III, il s'agit de Phonogram S.A Paris

Alors, je ne possède que le vinyl de Trop fou pour toi. Il n'y a que le (p) d'inscrit, à savoir : 1984 Phonogram SA Paris Editions Chappell sauf "Vices privés" Editions Chien jaune.

Merci pour la réponse, alors j'ai une autre question: quelqu'un possède-t-il Trop Fou et III en vinyl original, et peut-il comparer les noms des maisons d'édition ? (pas la maison de disques hein, le nom sous lequel est déposé le (c) et le (p) )

C'est une question de droits. A force de rachats entre maisons de disques, il semblerait qu'il y ait un énorme flou sur la question de savoir qui, aujourd'hui, détient les droits de ce EP.

Et pourtant, cela fait longtemps que Renaud Hantson espère une réédition. Comme je ne sais pas si le label Axe Killer, qui fit un travail extraordinaire à la fin des '90s, existe encore et que les plus gros labels n'en ont rien à faire car une ressortie rapporterait des cacahuètes et probablement des démêlés judiciaires sans nom, il n'y a pas grand espoir de pouvoir se le passer neuf sur une platine.

S'il s'agit de la seconde (ou 3ème) carrière de Hans, aucun besoin de réponse, absolument tout Internet sait tout par coeur.

Mais pour savoir d'où vient le bougre, alors une demi-douzaine d'albums qui pour leur époque étaient extraordinaires.

- BLACK RAIN. Une suite de 20 minutes avec (presque) tout TOTO aux instruments rock. Cette musique a été utilisée sur des DIZAINES de bandes-annonces de films qui n'avaient RIEN à voir avec celui-ci.

- PAPERHOUSE. C'est juste hallucinant.

- A WORLD APART. Zimmer a pendant longtempts été considéré le maître de la musique Africaine. Voilà pourquoi.

- BACKDRAFT. Parce que quand il a lâché les synthés, ben le bougre en avait sous la pédale.

...Et si Baker était vraiment honnête ? Comment découvrir Zimmer ?..

LE live The Wings Of A Film. 58 minutes. Rien à jeter.

Pour moi « Gladiator » est le must. Il y a aussi «  The Dark Knight Rises ».