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The STRANGLERS
RATTUS NORVEGICUS


Le 17 Janvier 2025 par MASTERFAN


Le 4 avril 1977, le JT de 13 heures d’Yves Mourousi fait découvrir le punk aux Français, le reportage montrant un groupe ‘témoin’ en concert. Les Stranglers y jouent une version désaccordée et peu aguichante de « Something’s better change ». Notre Jean-Jacques Burnel binational témoigne, déclare notamment que l’une des chansons parle d’un mec qui tape sa copine, qu’une autre dit ‘merde’ à la Reine, que les Stones sont dignes des Folies Bergères... A revisionner le sujet, on imagine aisément la tête horrifiée de tous les fans de Danièle Gilbert, dont l’émission musicale précédait le 13 heures.

C’est quasiment à ce moment que sort RATTUS NORVEGICUS, le premier album. La question de la ‘punkitude’ des Stranglers a toujours posé débat car ces quatre-là n’avaient au départ aucunement le profil de jeunes désoeuvrés ‘crachant sur les passants’ : JJ s’intéressait à l’histoire sociale et économique (et au karaté), Hugh Cornwell à la biochimie, Jet Black à divers business (dont la vente de glaces). Quant à Dave Greenfield, il était probablement le seul autiste ’Asperger’ du monde du rock.

Vestimentairement moins punks que les punks, beaucoup plus techniques que les punks, utilisant un élément détesté par ceux-ci (les claviers), ils avaient toutefois en commun une certaine rage (comme la plupart des bons groupes, les Stranglers se sont fait jeter de quasiment toutes les maisons de disque) qui ressortait sur scène, une situation financière parfois compliquée, des textes et comportements provocateurs, une base de fans violents.

Ce raccrochage au mouvement punk ne franchira musicalement pas le cap du 4ème album déjà mi-expérimental, avant que le groupe ne revienne à la pop plus consensuelle de ses débuts. Quiconque connaît leur histoire conviendra pourtant qu’à cette période, en matière de baston en particulier, il n’y avait pas plus punk que les Stranglers. Ils n’avaient peur de rien et surtout, il ne fallait pas les faire chier. Ils le paieront d’ailleurs, en se faisant interdire de pas mal d’endroits, parfois de manière fort injuste.

La couleur est clairement annoncée avec « Sometimes ». Basse et claviers sont clairement mis en avant, comme JJ et Dave sur la pochette. L’ensemble, qui sonne un peu comme du Doors speedé, est aussi passionnant musicalement qu’effrayant textuellement. Mais bon, mais comme le dit fort justement ARP2600, c’était le punk (et aujourd’hui avec le rap, on en voit d’autres).

« Goodbye Toulouse » ne parle pas de descente en ligue 2 mais d’une prédiction de Nostradamus, une explosion censée ravager la ville (nous sommes 25 ans avant AZF). IL s’agit d’un premier clin d’oeil à la France comme le seront « Nice in Nice », « Let’s tango in Paris » ou « La Folie ». On comprend vite avec ce groupe qu’après Ray Manzarek ou Jon Lord, on tient en Dave Greenfield un nouveau ‘keyboard hero’, qui sait même parfois s’effacer et intervenir à bon escient, comme sur le plus punk « London Lady » (où c’est cette fois - entre autres - une journaliste pas sympa qui paie la note).

Le rythme ralentit mais la qualité ne faiblit pas avec un « Queen of the Street » toujours aussi peu subtil textuellement (‘peace of meat’). Autre morceau brillant, « Hanging around », grand classique du groupe. Ensuite JJ tout émoustillé sur la plage nous fait une fixation sur les protubérances féminines, réussissant même au passage à caser le mot ‘clitoris’, chapeau. Cette façon de faire ressortir la basse, tout au long des trois premiers albums, est quelque chose de nouveau et fascinant.

« Get a grip on yourself », jeunes cons, bougez-vous un peu quoi. L’occasion d’une nouvelle démonstration de virtuosité de Dave (pas mal de versions existent sur le Net, dont une bien sympa avec Simple Minds en 2015). « Ugly » est peut-être un poil plus bourrin, pas grave, car le top du top derrière est « Down in the sewer », hommage aux longs morceaux finaux des Doors, c'est ici du 'punk progressif', on aura tout vu. La dernière partie en particulier est géniale.

Mon ressenti 2025 : TRIPPANT (5) : Down in the sewer. DELECTABLE (4,5) : Sometimes, London Lady, Princess of the Street, Hanging around, Peaches, Get a grip on yourself. SEDUISANT (4) : Goodbye Toulouse. PLAISANT (3,5) : Ugly. Bilan 4,39 et Top 5 à 4,60 : RATTUS NORVEGICUS cote pour moi 4,50 soit 18 /20.

Même avec certaines paroles parfois ‘hors-jeu’ , la critique de l’époque n’a pu que s’incliner devant ce scud hors-norme et puissant. En même temps, ils avaient intérêt, sinon mon bassiste préféré leur réglait leur compte. Un premier album essentiel.





Jacques BREL
LA VALSE à MILLE TEMPS


Le 17 Janvier 2025 par MADELEINE


Pour ceux qui l’ignoreraient, Jacques Brel est parti de ce monde à seulement 49 ans. En cette année 1959, il a tout juste 30 ans. Ses disques se suivent et ne se ressemblent pas : après une première période "boy-scout" décevante d’où n’émergent que quelques pépites éparses, on assiste enfin ici au démarrage de son talent propre, désinhibé du regard des autres et d’un égocentrisme encombrant.

Même si "Ne me quitte pas" raconte une rupture personnelle, chacun peut s’y retrouver dans les méandres de sa vie amoureuse. Même si "Isabelle" est une ode à sa petite fille qui vient de naître (chanson très joliment reprise à la fin du film "Itinéraire d’un enfant gâté" de Lelouch), ce petit bout de chou qui dort pourrait être le nôtre.

Et cette universalité des chansons de Jacques Brel éclate au grand jour quand il parle de la guerre : "On est mille contre mille à se croire les plus forts, mais à l’heure imbécile où ça fait deux mille morts, on se retrouve seul." ("Seul") Ou encore : "Pourquoi ce train de pluie, pourquoi ce train de guerre, pourquoi ce cimetière en marche vers la nuit ?" ("La colombe")

Sans transition : "Pour faire une bonne dame patronnesse, mesdames, tricotez tout en couleur caca d’oie. Ce qui permet le dimanche à la grand-messe de reconnaître ses pauvres à soi !" ("La dame patronnesse")

Quand on aimerait commenter un disque et que les mots de l’artiste suffisent, ça vaut bien un 4 étoiles.





RED NOISE
SARCELLES - LOCHèRES


Le 17 Janvier 2025 par FOUDROCK


Un disque totalement barge, proche du Zappa première époque (la moustache de la pochette ne fait-elle d'ailleurs pas penser à lui ?), pas totalement maîtrisé, mais vu la façon dont il a été enregistré, ce n'est pas étonnant. Culte, bien dans l'air de son temps, avec ce "Petit précis d'instruction civique" bien fendard et osé (en gros, tout est de la merde !), et cette belle précision, dans les crédits de pochette, qui explicitent le titre du (long) dernier morceau : Sarcelles, c'est l'avenir, parce qu'on s'y suicide plus que partout ailleurs en France.





GRETA VAN FLEET
FROM THE FIRES


Le 17 Janvier 2025 par SWISSIDOL


Bien sûr que GVF sonne comme LED ZEPP, il faudrait être sourd ou malhonnête pour le nier. Mais les compos restent fort séduisantes pour des gamins de vingt ans. Évidemment, si dans une décennie ils sonnent toujours pareil, il sera temps de les jeter aux oubliettes. Mais, en attendant qu'ils acquièrent une vraie personnalité, pourquoi ne pas profiter de ces premiers pas prometteurs.





SANTANA
AMIGOS


Le 16 Janvier 2025 par FOUDROCK


Que dire ?
"Europa" est une pure splendeur (cette accélération finale est le genre de truc qui, même après toutes ces années et écoutes, ne manque jamais de me faire tripper ma race bien comme il faut), mais le reste de l'album est à vomir. Enfin, non, "Dance sister dance" est bien, mais surtout en live, sur "Moonflower".
"Let it shine" m'a limite donné envie de gerber, physiquement, tellement c'est nul.





Jacques BREL
QUAND ON N'A QUE L'AMOUR


Le 16 Janvier 2025 par MADELEINE


Avec sa progression rythmée et son texte si bien construit, "Quand on n’a que l’amour" est une des chansons incontournables de Jacques Brel. Il en a enregistré ensuite une autre version que je préfère à celle-ci.

Plus jeune, j’aimais bien aussi "Heureux" (avec un beau violon solo au début) mais aujourd’hui je trouve cette chanson assez convenue. Beaucoup de chansons faibles pour le reste du disque, son plus mauvais pour moi. Une seule étoile donc, pour le morceau-titre.

Plus tard viendront mes chansons préférées de lui : "Mon enfance", "Regarde-bien petit", "Le plat pays" et "La quête", et tant d’autres magnifiques ! Ceci pour terminer sur une note optimiste ;)





SANTANA
CARAVANSERAI


Le 16 Janvier 2025 par FOUDROCK


Une pure splendeur. Ce fut mon premier Santana, il paraît que cet album n'est pas idéal du tout pour découvrir l'oeuvre du bonhomme, mais personnellement, je n'ai pas eu de mal à entrer dedans, et à avoir envie de découvrir les autres albums (attention ! à partir de 1978, ça devient terriblement médiocre, parfois, et même totalement insauvable à partir de 1999, année qui, pourtant, marqua son retour).
Ce cru 72 est inoubliable et divin. Son meilleur opus studio, sans aucun doute.





SANTANA
LOTUS


Le 16 Janvier 2025 par FOUDROCK


Un triple live anthologique à la qualité sonore exceptionnelle, visuellement sublime (il faut voir le vinyle d'époque, avec sa pochette dépliante, avec ses deux livrets à glisser dans les rabats pour transformer l'ensemble en oeuvre d'art chamarrée), avec des morceaux de choix. Parfait.





SANTANA
WELCOME


Le 16 Janvier 2025 par FOUDROCK


Un disque soufflant (le duel Santana/McLaughlin de "Flame-sky" !), sorti sous une pochette aux allures de paillasson, ce qui est à la fois sympa (le disque nous invite à entrer et à le découvrir) et particulièrement feignant. En plus, en vinyle, le carton de pochette, avec l'usure, ne reste pas longtemps d'un blanc virginal, demandez au "Blanc" des Beatles si ses exemplaires d'époque sont encore totalement blancs en 2025...
Un excellentissime album méconnu, je ne vois strictement rien à jeter ici.





SANTANA
MOONFLOWER


Le 16 Janvier 2025 par FOUDROCK


Quel album, franchement... Celui-là, "Caravanserai" et le live "Lotus", je ne m'en lasserai jamais.
Ah !, et "Welcome", aussi, toujours adoré celui-là également.





LINGUA IGNOTA
CALIGULA


Le 16 Janvier 2025 par RICHARD


Artiste découverte lors de la (très) petite hype qui a sévi il y a quelques années dans l'underground relatif... Si on peut naturellement souscrire à son propos et à cette catharsis, on peut également rester quasiment de marbre face aux ambiances proposées par l'Américaine. Lors des premières écoutes, j'ai instinctivement pensé à une Diamanda Galas industrielle (ce qui n'est pas le cas sur la longueur). C'est un disque intimidant, angoissant mais qui patine. Suite à cette chronique, j'ai réécouté les 2-3 albums de Lingua Ignota, et je dois dire à l'exception de Sinner Get Ready qui ouvre de nouvelles portes, Kristin Hayter ne me parle pas ou très peu.


Par Forces Parallèles

Hum, Galas, j'ai jamais accroché à vrai dire, c'est très peu musical en général et ses cris ressemblent plus à des hennissements, donc mis à part quelques bruitages et percus de type indus c'est peu ressemblant entre ces deux artistes (après je ne connais pas toute sa discographie).
Streetcleaner.





Mike OLDFIELD
CRISES


Le 15 Janvier 2025 par BAKER

Un grand bravo à un certain Laback pour son remix de Moonlight Shadow. Vraiment, vraiment, j'y tiens, c'est sincère, enfin aussi sincère que ledit remix.

Encore un grand génie de notre temps, original, fin et tout à fait à sa place. Et naturellement ça contribuera très largement à ce qu'une nouvelle génération découvre Ommadawn, car passer dix fois par jour sur toutes les ondes, ça contribue à la diversité, c'est bien connu.

Allez encore trois chiasses comme celle-ci et je me fais un Double Van Gogh.





Jacques BREL
LA HAINE


Le 15 Janvier 2025 par MADELEINE


Déjà de belles chansons : "Grand Jacques", "Il nous faut regarder" et des petits bijoux impressionnistes : "Il pleut (Les carreaux)" et le magnifique "Sur la place" (dont Jacques Brel a enregistré deux versions musicales différentes mais toutes les deux belles).

Et une chanson-poème d’une lucidité prophétique (qui fut interdite sur les ondes en Belgique) : "Le diable (ça va)". Le diable revient d’être allé voir ce qui se passe sur Terre et prononce un discours satisfait :

"Ça va ! Il y a toujours un peu partout des feux illuminant la Terre, ça va. Les hommes s’amusent comme des fous au dangereux jeu de la guerre, ça va. (…) Les États se muent en cachette en anonymes sociétés, ça va !"





David BOWIE
LOW


Le 15 Janvier 2025 par RICHARD


Cet album qui vient de fêter ses 48 ans il y a quelques jours est tout simplement fantastique. Il est le meilleur de la fausse trilogie berlinoise et sans conteste l'un des plus marquants de la carrière de l'Anglais. Même si tout a été dit, analysé, décortiqué, je n'en ai pas encore fait le tour. Chaque écoute est une immersion et une possibilité pour découvrir ces titres sous un autre angle. Oui, on ne peut effectivement et définitvement que mettre 5 étoiles froides. Superbe !





Devin TOWNSEND
POWERNERD


Le 15 Janvier 2025 par KENNY


Moi je trouve que cet album est un condensé de ce que Devin sait faire de mieux. Je situe cet album entre Accelerated Evolution et Synchestra (Powerned et Jainism) avec une touche de ghost (Dream of Light) et transcendance (Falling Apart) et même deconstruction (Ruby Quaker) en passant par Epicloud (gratitude). Putai, ce mec arrive encore à donner le frisson malgré toute sa discographie. Pas besoin de double pédale et de riff trash à la SYL. Son vocal à lui seul vous propulse haut, très haut, et ce mur sonore qui vous fait découvrir une nouvelle subtilité à chaque ecoute. Une main de fer dans un gant de velour comme dans Addicted (knuckedragger). C'est planant, enivrant. On ne s'en lasse pas. Chaque album de Devin marque une période de ma vie, comme si c'était écrit pour moi. On s'identifie à cet artiste. On le vit !
Je mets 4 car il peut toujours nous surprendre.





David BOWIE
LOW


Le 15 Janvier 2025 par MASTERFAN


A l’époque, découvrir le nombre de morceaux (seulement 6 !) composant STATION TO STATION avait eu un petit côté traumatisant. Sur le suivant LOW, ce sera 11 morceaux, on est rassuré d’entrée. Ce qu’on ne sait pas encore (chose nouvelle et mauvaise blague pour certains), c’est que Bowie s’avance dans un nouveau trip de titres instrumentaux qui vont prendre d’assaut ce onzième album, début 1977.

Sur la pochette, Bowie joue encore avec nous : on pense confirmé sur la photo qu’il est redevenu complètement humain, alors que celle-ci provient de son film ‘L’homme qui venait d’ailleurs’, comme un joli clin d’oeil du support à l’histoire de son artiste.

Quatre catégories de morceaux ici. Pour commencer, les instrumentaux 'chauds', au nombre de deux. D’abord l’introductif "Speed of Life", belle leçon de sagesse pour musicos, puisque lorsqu’on n’arrive pas à placer une mélodie sur un morceau, mieux vaut ne rien y mettre plutôt que tout chant foireux. De toute façon, les percus sont tellement trafiquées par Tony Visconti que c’est déjà une curiosité en soi. Même topo pour "A New Career In a New Town", parfois décrit comme un ancêtre de la New-Wave, qui démarre à froid pour se réchauffer très vite. 100 % instrumentaux garantis pas chiants.

Deuxième catégorie, les trucs un peu zarbis. Deux morceaux complètement biscornus mais étrangement séduisants que l’on retrouve en début d’album, le court "Breaking Glass", réminiscence d’une scène de ménage avec Angie sous fond d’adultère, et l’étonnant "What In the World". J’aurais aimé être une petite souris dans le studio, rien que pour voir la tronche du batteur (habitué à enregistrer des trucs soul funk style YOUNG AMERICANS), lequel n'a pas dû comprendre ce qui lui arrivait.

Ensuite, les instrumentaux 'froids', ceux qu’il faut se forcer au début à ne pas zapper, car l’envie peut parfois être grande, toute la seconde face. Celui qu’il serait triste de zapper - car se dévoilant magnifique aux réécoutes - est "Warszawa". Il n’est pas complètement instrumental, Bowie plaçant un chant incantatoire en fin de morceau (qui trouve parfaitement sa place, dans l’esprit). On est à des années-lumières de Ziggy, ce n’est d’ailleurs ni plus ni moins que du Eno (voir "Becalmed" sur ANOTHER GREEN WORLD) avec la signature de Bowie. Comme Bowie, Eno s’était un peu perdu à partir de 1975 après pourtant deux classiques post-départ de Roxy Music (HERE COMES THE WARM JETS ou le suivant, TAKING TIGER MOUNTAIN où il fait du post-punk – Third uncle - alors que les punks n’existent pas encore).

Par chance, Eno n’en est ici pas encore à ambiancer les chiottes des Airports (ouf!) et pour l’heure, le jeu est d’arriver à ‘ambiancer Berlin’.  "Art Decade" est bien dans la continuité de "Warszawa", l’intensité en moins. "Weeping Wall" et "Subterraneans" (retour du chant incantatoire) sont très particuliers : on adhère à ce trip ‘musique de film’ (réalisée au départ pour « L’homme qui venait d’ailleurs ») ou on n’adhère pas. Me concernant, moyen, je trouve même perturbante l’excitation récurrente que donne à certains le dernier morceau.

Le meilleur de LOW reste pour moi de loin le coeur de l’album, constitué de trois petites tueries addictives. L’enchaînement "Sound and Vision" (du funk ça ? Ah ben j’aime le funk, merde alors), "Always Crashing In the Same Car" (qui a probablement dû traumatiser Jarvis Cocker de Pulp) et "Be My Wife" (titre étrange, Bowie étant en pleine rupture avec Angie) est un grand panard. Et ben, le voilà le retour en forme olympique qu’on attendait depuis Diamond Dogs ! Ce trio-là est en acier inoxydable, je pourrais l’écouter chaque jour, il ne s’use pas.

Mon ressenti 2025 : TRIPPANT (5) : "Sound and Vision", "Always Crashing In the Same Car", "Be My Wife". DELECTABLE (4,5) : "What In the World", "Warszawa". SEDUISANT (4) : "Speed of Life", "Breaking Glass", "A New Career In a New Town". PLAISANT (3,5) : "Art Decade". INTERESSANT (3) : "Weeping Wall", "Subterraneans". Bilan 4,14 et Top 5 à 4,80 : LOW cote pour moi à 4,47 soit 17,88 /20.

Dans ce qu’on appelle (à tort car LODGER a tout autant à voir avec SCARY MONSTERS qu’avec les deux autres) ‘la trilogie froide’, LOW surpasse pour moi de très loin HEROES et LODGER. Et si mon coeur bat principalement pour la période glam de Bowie, j’avoue que LOW, même si je ne vais pas toujours jusqu’au bout du bout, est l’un des disques qui ressortent le plus souvent de ma discothèque : impossible de mettre moins de 5 ici.





OPETH
THE LAST WILL AND TESTAMENT


Le 14 Janvier 2025 par KID66


Je n’ai quasiment rien écouté de la période rock progressif d’Opeth je l’avoue… Est-ce que c’est le retour du growl ou la petite hype autour de The Last Will qui m’a fait l’acheter ? Je ne sais pas mais en tout cas grand bien m’en a pris, j’aime beaucoup ce 14e album du groupe d’Akerfeldt. Ce n’est pas vraiment un retour à la période pré-Heritage, quoique certains passages m’évoquent Watershed, mais plutôt un album de rock/metal prog avec un peu de chant death. L’album étant un peu complexe et sinueux j’ai toujours un peu de mal à me mettre dans l’ambiance, mais il est réussi, avec une mention spéciale pour un cœur particulièrement inspiré (« §4 », « §5 », « §6 ») et une ballade finale magnifique.





OPETH
THE LAST WILL AND TESTAMENT


Le 14 Janvier 2025 par CLANSMAN57

FP: Nous avons changé l'étiquette sous la pochette suite à ton message, c'était une erreur de notre part.
Merci beaucoup pour ta vigilance, heureusement que t'es là:)

Réponse: Oh de rien, ça arrive, personne n'est parfait:D







Claude FRANÇOIS
JE VAIS à RIO


Le 14 Janvier 2025 par SEB


L'année 1977 s'annonce faste pour Cloclo, déjà heureux comme un pape. Un nouvel album, de nouvelles ambitions à moyen terme qui lorgnent clairement vers le pays de l'Oncle Sam, sans oublier sa nouvelle compagne qui partage sa vie depuis peu, Kathalyn Jones, ses enfants, son moulin, sa carrière... Oui vraiment tout va bien, les planètes semblent enfin s'aligner ! S'il avait su à l'époque...

Toujours aussi "chanteur populaire", Claude continue dans son domaine de prédilection : le répertoire de chansons grand public. "Je vais à Rio", l'un de ses derniers albums, sort donc dans une certaine osmose positive. À part la jolie "Les roses les anges et la pluie", chanson triste qui traite d'un père devenu veuf et son fils, ayant perdu une femme pour l'un, une mère pour l'autre... Elle s'avère être un peu (faussement) cafardeuse, selon l'interprétation que l'on en fait. Heureusement elle est à la fin, pour ne pas plomber l'ensemble. Ça serait un comble pour une galette optimiste transpirant le soleil dans son titre !

Il était coutumier des titres beaucoup plus sombres où il évoquait ses propres déboires sentimentaux. Ici, malgré deux ou trois titres plus introspectifs dirons-nous, on sent moins de mélos, les chansons sont beaucoup plus enjouées ! Évidemment on en retient de suite les plus connues "Je vais à Rio", le duo "C'est comme ça que l'on s'est aimé" avec sa chérie, "Comme une chanson triste", "Toi et le soleil"... Les autres titres s'écoutent aussi agréablement ("Statues sans coeur", "Enfin"), même si pour moi "Drame entre 2 amours" est une faiblesse de la galette.

"Quand tu souries je m'envole au paradis...". Ce perfectionniste aura réussi là un album à l'atmosphère plutôt chaleureuse. La bonne humeur de cet opus porte ma note initiale de 3,5 à un 4 rayonnant.





The MISFITS
WALK AMONG US


Le 14 Janvier 2025 par BLUEMASK


Les Misfits ont tout du groupe que l'on peut qualifier de culte, un bon gros culte.
Musicalement proche des Ramones en plus simple (si si...), ils sont la source du punk mélodique qui irriguera les années 80 et 90.
Ils avaient compris aussi que la musique rock n'est pas que de la musique et leur univers baigné d'horreur de serie Z, leur logo, leur mascotte sont référentiels. Moi, perso, tout gamin, ça me faisait peur.
Et bien entendu, succès limité à l'époque, toujours d'ailleurs, mais voilà, les Misfits, tout le monde les a croisé un jour. Sur une reprise, sur un t-shirt, dans une BO...
Tout cela ne serait rien sans la qualité de leur disque et celui ci est sciant. 25 minutes et une série de tubes punk-hardcore pop, aussi intransigeant que mélodique. Glenn Danzig est tout autant un Elvis punk qu'un Roy Orbison hardcore et il a un talent fou pour pondre des mélodies bubblegum imparables sur une musique simplissime. La production est médiocre, instruments sous mixés, voix très en avant, mais sert admirablement le propos et ce halo de malaise rigolo-gore.
25 minutes essentielles








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