Recherche avancée       Liste groupes




Commentaires :  1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 ...>...>>... 1164
Comment poster un commentaire ?


CHICAGO
CHICAGO 13


Le 31 Juillet 2025 par THIERRY

Cet album est le meilleur de la période post-Kath.





Ozzy OSBOURNE
NO MORE TEARS


Le 31 Juillet 2025 par BLUEMASK


L'époque est à la re-ecoute de mister Ozzy
Je me rappelle à l'époque, j'étais jeune ado et je découvrais le hard rock, via le réseau de K7 et les mag spécialisés. Ozzy était has-been, (Black Sabbath aussi d'ailleurs n'avait absolument pas l'aura qu'il a desormais), mais ce 'No More tears' etait présenté comme l'album de le résurrection et de l'apparition de la Lumière.
Après re-écoute, je dois dire qu'il est quand même sympa. Ozzy n'a pas inventé l'eau tiède, et n'est pas non plus un génie musical, mais l'album est quand même très bon. La faute à une production réussie, massive et chaude, à Zakk Wylde qui jette un pont entre le hair metal et le heavy gras dont il fera ensuite une spécialité obèse. Mais aussi et surtout à de vrais bon titres, entre les refrains tubesques de 'Desire' , 'Mr Tinkertrain', 'Hellraiser', l'ambition étonnante d'un 'No more tears' impeccable, les rythmiques tribales de 'Zombie Stomp' et la belle ballade 'Mama, I am coming home' (sur le refrain, la voix a des inflexions d'une chanson des Beatles, j'arrive pas à mettre le doigt dessus).
Il y a des titres bien plus moyens, sur la fin, et avec 'I don't want to change the world', et globalement c'est trop long. Mais c'est bon et probablement son meilleur disque solo, ce qui n'en fait pas non plus un must-have absolu





Les RITA MITSOUKO
COOL FRéNéSIE


Le 31 Juillet 2025 par MONKEY BANANA


Après un certain virage artistique amorcé avec Système D, le groupe revient sept ans plus tard dans un paysage musical qui a, une fois encore, profondément évolué. Mais on imagine mal Catherine et Fred s’en inquiéter. Fidèles à eux-mêmes, ils réussissent ce petit miracle : faire exactement ce qui leur plaît tout en intégrant, dans leurs bidouillages sonores, les dernières innovations en matière de production et de textures.
Le premier single de l’album, Cool Frénésie, en est la preuve éclatante. Ce morceau éponyme donne immédiatement le ton : un groove atypique, une voix malicieuse, un texte à double fond... bref, du Rita Mitsouko pur jus, remis au goût du jour. Mais, soyons honnêtes : depuis deux albums déjà, le duo semble avoir instauré une sorte de rituel un morceau sautillant, un peu foutraque, légèrement provocateur mais toujours très accessible. Un single qui claque, qui accroche tout de suite, comme Le Petit Train ou Y’a de la haine à l’époque. Cool Frénésie est leur nouvelle version de ce schéma : efficace, malin, un brin théâtral, mais peut-être un peu attendu aussi ? Je n’irais pas jusqu’à parler de recyclage, mais on retrouve certaines idées, des structures similaires (Pense à ta carrière avec ses airs funk).
Alors, a-t-on vraiment matière à s’inquiéter ? Eh bien non. Les titres s’enchaînent… et les perles aussi. Cool Frénésie est loin d’être un pétard mouillé : l’album regorge de morceaux à la fois surprenants et touchants. Certains sont lancinants, presque intimes, comme le sublime Dis-moi des mots, qui dévoile une facette plus sensible, plus nue du duo. Et bizarrement ou peut-être pas tant que ça c’est quand les Rita tirent sur la corde folk que je suis le plus conquis. Prenez Alors c’est quoi : guitare acoustique, voix décalée mais émouvante, arrangements minimalistes… Tout y est. Ce n’est plus vraiment de la pop, ni du rock, ni de l’expérimentation pure : c’est du Rita Mitsouko dans ce qu’ils ont de plus sincère, de plus désarmant. Et ça marche.
Sur Toi & Moi & Elle, Catherine Ringer prend des accents à la Piaf, avec une fragilité à fleur de peau et une diction théâtrale. C’est doux, envoûtant, un peu mélancolique sans jamais sombrer dans la mièvrerie. L’orchestration, discrète mais subtile, laisse toute la place à l’émotion brute. Ce morceau me transporte littéralement. Encore une fois, quand les Rita laissent tomber le clinquant pour aller à l’essentiel, ils brillent.
La Sorcière et l’Inquisition, avec son orchestration soignée, est plutôt réussie. Certains titres paraissent un peu datés, comme Allo ou Les Guerriers. Mais le naturel revient toujours au galop chez les Rita : Gripsholmen in Paris souffre un peu du syndrome expérimentation-bidouillage, trop chargé à mon goût. En revanche, le morceau qui clôt l’album, Jam, façon théâtre japonais, est magistral et fout vraiment les poils.
Cool Frénésie, à l’image de Système D, est un album réussi dans l’ensemble, même si certains titres ne m’ont pas totalement convaincu comme à chaque opus et qui font que j'ai du mal à leurs mettre plus de trois étoiles. Les Rita Mitsouko ont clairement pris le contre-pied pop de leurs débuts. Ce nouvel opus s’adresse aux amateurs de musique française plus pointue, avec des arrangements soignés et éloignés des standards commerciaux. C’est sans doute ça, au fond, la vraie marque de fabrique des Rita Mitsouko : un refus des compromis, une quête d’originalité et d’authenticité.





Les RITA MITSOUKO
SYSTEME D


Le 31 Juillet 2025 par MONKEY BANANA


À la sortie de Système D, le paysage musical français avait profondément changé. Noir Désir explosait avec sa rage poétique, la French Touch déboulait avec les Daft Punk, et le rap entrait dans son âge d’or avec IAM et NTM. Dans ce contexte bouillonnant, les groupes phares des années 80 n’avaient plus d’autre choix que d’évoluer. Indochine, par exemple, prenait un virage plus rock avec Un jour dans notre vie. Les Rita Mitsouko, eux aussi, ont senti le vent tourner.
Fini les expérimentations new wave et les textures électroniques parfois trop poussées de Marc & Robert : Système D revient à un son plus organique, plus dépouillé, plus humain. Bien sûr, quelques effets et bidouillages subsistent, mais cette fois, ils se mettent au service de la chanson au lieu de l’écraser.
Au-delà de toute critique musicale, cet album respire la classe. Il suffit d’écouter Les Amants pour s’en convaincre : arrangements subtils, équilibre parfait, et une Catherine Ringer magistrale, aussi puissante que nuancée. Une vraie leçon.
Et ça ne s’arrête pas là. Femme d’Affaires, avec son petit air de Cabrel, dévoile un Rita Mitsouko plus apaisé, presque tendre. Mais sans jamais trahir leur grain de folie. Ce côté acoustique, mid-tempo, un brin folk, devient le fil rouge de l’album. La Steppe, Chanson d’A, Chères Petites, La Belle Vie, Modern Baleine... autant de titres qui brillent par leur sobriété et leur sincérité. Les morceaux les plus dépouillés sont clairement les plus réussis. J’adore.
Mais tout n’est pas parfait pour autant. Il y a quelques faux pas, et certains titres peinent à décoller, probablement à cause d’une production très sèche qui manque un peu de dynamisme et gomme l’énergie brute des Rita. My Love Is Bad (avec pourtant l’immense Iggy Pop) en est le parfait exemple : un brin de folie, oui, mais ces cuivres façon Macarena, sérieusement ? Et ce refrain qui manque cruellement de punch… Même problème pour Get Up, Get Out : tous les ingrédients d’un bon titre sont là, mais la prod' le plombe, le son a mal vieilli. Y’a d’la haine tente de renouer avec la tension dramatique du Petit train, mais tombe à plat. Et Godfather of Soul ? Sympa, mais beaucoup trop de redites dans les riffs, l’interprétation… du Rita en mode automatique.
Système D est sans doute l’un des albums les plus aboutis et cohérents des Rita Mitsouko sur le plan de la direction artistique. Il témoigne d’une vraie maturité musicale, d’une recherche d’épure et d’élégance, loin des bidouillages sonores du passé. Mais ce virage plus sobre, plus organique, s’accompagne aussi d’un certain renoncement : celui de la pop exubérante, colorée et brillante qui faisait leurs grands succès dans les années 80. Le duo gagne en profondeur mais perd parfois en accessibilité. Résultat, Système D est peut-être leur disque le plus "classieux", mais aussi le plus élitiste. On admire, on respecte… mais on s’amuse un peu moins.





Paul MCCARTNEY
KISSES ON THE BOTTOM


Le 31 Juillet 2025 par FOUDROCK


Aucun intérêt mis à part pour les fans de vieilleries.





Mike OLDFIELD
BOXED


Le 31 Juillet 2025 par BAKER


@SGT JAKKU C'est bizarre j'aime beaucoup ces mixes, et notamment je préfère TB part 2 dans cette version à tous les remixes existants. Boxed avait au départ été conçu pour sortir aussi en quadriphonie, et si nous avons pu avoir Tubular Bells en 4.0, j'aurais aussi aimé avoir Hergest et Omma, car ils ont été re-remixés en 5.1 des décennies plus tard, et LA par contre, les mixages ne sont PAS DU TOUT fidèles aux originaux (Oldfield fera encore bien pire dans ce domaine, domaine qu'il a d'ailleurs abandonné depuis).

@BERTAND : Boxed était aussi important à l'époque pour son disque de "Collaborations" notamment avec David Bedford, et effectivement "Speak" est un immense moment, deux non-chanteurs (à l'époque pour Oldfield) bourrés comme des castors et qui massacrent, le mot est gentil, la chanson.





Ozzy OSBOURNE
BLIZZARD OF OZZ


Le 31 Juillet 2025 par FIGHTITBACK


@MORMEGIL "désolé" & ravi que tu adores cet album, mais je ne change(rai) pas d'avis et quand je dis "ça sonne vieux", je ne parle pas que de la prod' mais des compositions en tant que telles aussi ! Après si l'exemple de MAIDEN ne te convient pas, je citerai "Lovedrive" des SCORPS sorti l'année précédente et là, pareil ça sonne autrement + "moderne" (pour l'époque) sur ce, R.I.P. Ozzy !!! :(





Jean-michel JARRE
JARRE A LA CONCORDE


Le 31 Juillet 2025 par SEB


Internet a ses avantages quand même. Retrouver "Jarre à la Concorde", cette pièce de musée...

Jarre a à cette époque, mais depuis toujours finalement, un problème pour ses prestations publiques : les moyens techniques qu'il utilise ! Autant la légende explique par exemple qu'"Oxygène" aurait été conçu dans sa cuisine, autant on se rend compte finalement que c'est bien plus complexe que ça. En tout cas pour jouer le plus fidèlement possible ses compositions.

Pour garder la fidélité à ses morceaux originaux lors de ses spectacles (je dis spectacles car je me refuse à les appeler concerts) il n'a pas trop le choix, comme beaucoup d'artistes il doit user souvent de bandes-orchestres, partielles ou totales, voire parfois de playback purement et simplement (apparemment sur ce spectacle ça semble être le cas et ça fait visuellement mal).

Arnaque ? De prime abord on pourrait le penser, mais pas forcément dans le cas de Jean-Michel car en fait sa musique habille et scénarise ses spectacles grandioses et démesurés. Ses spectacles ce sont ses visuels de synthèse, parfois des centaines d'artistes sur ses scènes, de la pyrotechnie, des écrans, des shows lasers et varilights à gogo, des sonos énormes... À la différence d'un concert où ce sont les artistes qui se mettent en valeur et font le spectacle en jouant en principe leur musique en direct (hélas beaucoup trouvent le moyen de se mâcher le travail, bien triste).

Revenons temporellement en 1979... Qu'importe si ici Jarre tapote gentiment pour du vrai ou du faux son Arp ou son Farfisa la magie est ailleurs, la folie de vivre un moment exceptionnel opère et l'ambiance musicale conjuguée au million de personnes en liesse fait le reste ! Toute cette foule massée à la Concorde venait pour voir un spectacle et faire la fête. C'était le 14 Juillet ! Et gratuit de surcroît ! Bon après on peut se dire aujourd'hui : bah si c'est pour écouter du playback (qui était monnaie courante en 1979) autant mettre son disque en regardant un feu d'artifice. Mais, et c'est là le génie de Jarre depuis toutes ces années, il ne se contente pas de musicaliser son spectacle, il le met aussi en scène et la plupart du temps c'est hors-normes ! C'est ce qui m'a toujours frappé chez lui : la démesure.

Au final "Jarre à la Concorde" est-elle une bonne captation ? Clairement non. Mal filmé, mal monté, la flagrance du playback... On peut toujours se consoler en se disant que cette cassette est un souvenir de la soirée, que c'était ce qu'on pouvait faire de mieux à l'époque. Mais je crois que le mieux de tout, je n'ai pas eu cette chance, était encore d'y être à la Concorde, pour vivre ce moment ! 1 million de personnes en délire... Waouh...

Reste ses morceaux, eux toujours sublimes... Pour eux je mets un 5. La vidéo ne les sert malheureusement pas et puisque c'est bien la vidéo qui est jugée ici je rétrograde ma note finale à un 2, bien payé.





Mike OLDFIELD
BOXED


Le 31 Juillet 2025 par BERTRAND


Les Britanniques sont parfois si distraits, sait-on jamais: pour quiconque serait passé à côté de l'enchaînement rapide et fulgurant des trois premiers albums de Mike OLDFIELD, de 1973 à 1975, le coffret "Boxed", en 1976, est là pour se rattraper. Il faut bien lui trouver une utilité...
Son acquisition - en format 4 vinyles - est également recommandée pour le superbe livret à l'intérieur, richement illustré. Par contre, la couverture du coffret est hideuse.





Jean-claude PETIT
LE HUSSARD SUR LE TOIT


Le 31 Juillet 2025 par MARCO STIVELL

Merci beaucoup pour ton avis Richard, et pour ce souvenir que tu as pu vivre 'en grand' au bon moment !
Pour ma part, c'était un peu trop tôt et je me souviens que ma grand soeur en parlait, heureusement d'ailleurs, sinon je n'aurais pas eu cette curiosité supplémentaire en tombant un jour, dans un vide-grenier, sur le livre de Giono dont j'aimais pourtant déjà d'autres romans (Regain et Un Roi Sans Divertissement). Malgré la lacture pas toujours aisée, cela a été un choc. Et après cela, depuis que j'ai appris que le réalisateur de Tout Feu Tout Flamme était le même que pour Le Hussard Sur le Toit, alors... !
Le plus rigolo, ça a été l'achat du DVD, en février de l'année dernière. Peut-être pour compenser d'ailleurs le fait de n'avoir pas vu le film à sa grande époque... Week-end à Montpellier entre amis, à un moment, je les laisse aux disquaires pour aller fureter chez Gibert Joseph, avant qu'ils ne ferment... Ne l'ayant pourtant jamais vu ailleurs, j'avais bon espoir, et leur rayon 'H' était pourtant bien menu, mais en fait il y était pour de vrai...

Ce Hussard Sur le Toit, c'est vraiment un bonheur du début à la fin. Et quitte à en rajouter une couche, voilà une superproduction française digne d'être vue, et pas que par des non-Français d'ailleurs (c'est de l'ironie, vu nos compatriotes nombreux et leur syndrome de l'herbe plus verte). Au même titre que les films de Jean-Jacques Annaud, que Le Pacte des Loups et bien sûr Cyrano.





Ozzy OSBOURNE
BLIZZARD OF OZZ


Le 30 Juillet 2025 par MORMEGIL


En quoi l'album sonne vieux par rapport au premier Maiden et sa production contestée ? N'importe quoi ! Blizzard of Ozz reste le grand classique d'Ozzy, de loin son album le plus représenté en live et ce jusqu'au concert ultime de l'intéressé. Ce n'est pas pour rien. Il est excellent du début à la fin tout en imposant un guitariste de génie. Quasi que des classiques dedans. Incontournable.





Mike OLDFIELD
INCANTATIONS


Le 30 Juillet 2025 par BERTRAND


Longtemps, je n'ai connu d'"Incantations" que sa version en concert que l'on trouve dans "Exposed", plus courte que l'originale. Si bien que, découvrant le double-album studio des années plus tard, j'en ai gardé une impression un peu biaisée.
Le débat existe depuis belle lurette: pourquoi Mike a-t-il eu besoin d'un double album pour livrer sa superbe partition de 1978? Car des longueurs, il y en a, surtout dans la partie 2 et au début de la partie 4. On imagine le guitariste nous dire "Hey, tu as vu, moi aussi je suis capable de faire un double album!" De Dylan ("Self portrait") à Pink Floyd ("Ummagumma"), ils sont en effet déjà quelques-uns à nous avoir servi des doubles pas franchement nécessaires.
En même temps, on n'a pas envie de bouder notre plaisir dès lors qu'il s'agit - mais on ne le saura qu'après coup - du dernier opus vraiment progressif du musicien.
Alors, finalement, va pour ce double album, qui met un terme avec beaucoup de générosité à la partie purement instrumentale de sa production. Un petit air d'OLDFIELD vous trotte dans la tête et vous ne savez plus de quel disque il provient? Allez voir dans "Incantations", il s'y trouvera sûrement!
Et l'on se dit que si l'ami Mike s'était contenté de 50 minutes sur un seul disque vinyle, il tenait là son sommet absolu...





Les RITA MITSOUKO
MARC ET ROBERT


Le 30 Juillet 2025 par MONKEY BANANA


Ce qui frappe immédiatement sur Marc et Robert (quel nom pour un album...), c’est ce son très marqué eighties, parfois un peu trop typé voire clivant. Cette production très travaillée a sans doute fait son petit effet à l’époque, mais en 2025, ça pue clairement du boudin ! Certains titres comme Mondolino City donnent un sentiment de malaise. Quant au Petit train, n’en parlons même pas...
Tongue Dance emprunte clairement au funk de Gainsbarre de la même période. Fred recycle ce petit gimmick façon Andy, mais sans grand succès.
Petite fille princesse est probablement la seule chanson que je sauverais de ce marasme sonore.
Il faut quand même évoquer Singing in the Shower co signer les sparks S.VP ! En l’écoutant, ma moue trahit bien mon scepticisme. Pourtant, tout y est : le son claquant des années 80, le riff accrocheur… mais la magie ne prend tout simplement pas.
En fait, cela résume bien ce que je ressens à propos de cet album. Il n’a pas très bien vieilli. Toutes ces orchestrations, ces claviers, ce brillant un peu trop lisse dérangent beaucoup. On sent que les Rita Mitsouko cherchent à nous proposer autre chose, et non un simple remake d’un No Comprendo. Mais Marc et Robert s’éloigne de l’énergie sauvage des débuts, et peut-être, par conséquent, de ce qui faisait leur originalité. À force de se perdre dans des expérimentations électroniques et des textures new wave de plus en plus pointues, la magie peine à opérer pleinement.






Les RITA MITSOUKO
THE NO COMPRENDO


Le 30 Juillet 2025 par MONKEY BANANA


The No Comprendo, ou le raz-de-marée radiophonique des Rita Mitsouko. Le duo raflera la Victoire de la musique du meilleur album en 1987. En face, excusez du peu, il y avait notre Jojo national, Johnny Hallyday, avec Gang ni plus ni moins composé par Jean-Jacques Goldman, la crème de la crème en matière d’auteur-compositeur… enfin, si l’on aime la varioche, évidemment. Cette dernière précision devrait-elle nous faire craindre un virage plus consensuel chez les Rita Mitsouko ? Catherine et Fred ont-ils cédé aux sirènes de la variété ?
Inévitablement, la réponse est oui. La production est plus léchée, soignée et forcément un peu plus polie.

L’album s’ouvre sur un tiercé gagnant : Les histoires d’A, Andy et C’est comme ça. Trois morceaux, trois tubes, trois piliers du rock français. Rien que ça. C’est frontal, nerveux, dansant, impertinent et claquant. Les Rita, quoi !
Les riffs sont impeccables, teintés d’une énergie maîtrisée. On retrouve toujours cette folie propre aux Rita Mitsouko, mais les arrangements sont soignés, propres et savamment travaillés. Écoutez Les histoires d’A et les différentes cordes qui le parcourent, apportant une profondeur inattendue à ce titre percutant.
Andy poursuit dans une veine pleine d’étrangeté et de folie. Mais cette fois-ci, tout y est maîtrisé : la basse dansante, le riff funk, les textures surprenantes qui servent la sophistication de la chanson. Le duo a clairement affiné son art. Quant à la voix de Catherine Ringer, elle est tour à tour fragile puis explosive, portant un texte énigmatique qui accroche l’auditeur. La chanson a la stature d’un tube immédiat.
C’est comme ça est l’hymne rock par excellence. Dès les premières notes, le riff tranchant vous attrape et ne vous lâche plus, soutenu par une section rythmique en béton. La voix de Catherine Ringer, unique et immédiatement reconnaissable, alterne entre une assurance décontractée et une puissance brute, donnant vie à ce titre qui respire l’urgence et la passion du rock. Un véritable classique, où chaque élément du groove au texte s’aligne pour créer un tube indémodable, vibrant et libérateur.
Et pour le reste ? C'est pour ma part plus mitigé. Nuit d'ivresse, avec son ambiance un peu ska, me fait esquisser un sourire, sympathique sans être transcendant. Tonite, malgré son ambiance crépusculaire, ne me transmet aucune émotion. Vol de nuit et ses claviers très années 80 me font zapper direct. Stupid Anyway n’est guère mieux, le titre sonne comme mille autres morceaux des Rita. Et Un soir un chien, c’est du Patricia Kass sauce Philippe Katerine… un ratage total.

Cet album me laisse donc en demi-teinte. Hormis trois bombes placées dès le départ, peu de choses à se mettre sous la dent par la suite. Ça sonne parfois un peu kitsch, il manque cette étincelle, cette folie brute du premier opus, que je préfère nettement à celui-ci.

The No Comprendo est un album à double tranchant. Oui, il offre des tubes puissants et une production peaufinée, mais il perd parfois cette folie brute qui rendait le premier opus si attachant. On sent clairement que les Rita Mitsouko jouent avec les codes de la variété, parfois au risque de diluer leur côté sauvage et imprévisible.
Pourtant, malgré ses failles, cet album confirme surtout que les Rita Mitsouko sont des ovnis du rock français, aussi insaisissables qu’incontournables.






Les RITA MITSOUKO
RITA MITSOUKO


Le 30 Juillet 2025 par MONKEY BANANA


Le premier album du duo le plus décalé du rock français. Il est vrai qu’il est difficile de classer ces deux énergumènes, et ce disque n’y échappe pas. C’est un véritable patchwork de sons et d’inspirations : ça ne tourne pas toujours rond, mais c’est sans limite et sans filtre.

Prenons leur plus grand succès, Marcia Baila. Je dois l’avouer : ce n’est pas une chanson que j’aime particulièrement. Peut-être à cause de ce gros lourdaud qui surgit dès qu’elle passe, l’air important, pour vous dire : « À mon époque, c’était révolutionnaire… du pur génie. » Bref, mettons ça de côté. Et redécouvrons la chanson. Il faut bien le dire : dès les premières secondes, le groove est imparable, avec ses relents latinos et funk. Ça sent le caliente, le soleil, l’été. On a juste envie de se trémousser comme un idiot (pourtant, cette chanson est un hommage à une danseuse décédée, bonjour l'ambiance...).
Puis il y a cette voix, celle de Catherine Ringer, puissante, libre, qui alterne montées vocales flamboyantes et murmures sensuels. Une performance habitée, entre théâtre et rage de vivre.

Et le reste ? Car oui, l’album dure tout de même près de 60 minutes…

Prenons Don't Forget the Nite. Désolé, mais cela ressemble plus à une démo qu’à une chanson aboutie. La mélodie n’est pas non plus inoubliable : c’est du rock classique, mid-60s, sans le grain de folie made in Rita.

Reste avec moi est un drôle d’objet. Clairement, c’est un peu daté avec tous ses claviers, et surtout, ça peine à décoller. Bizarrement, je préfère largement les titres mid-tempos de cet album, citons Minuit dansant, Dans la steppe ou Aïe. Ces chansons permettent à Catherine de traîner sa voix sur des tempos plus lents et de nous montrer toute l’étendue de son talent d’interprète.

Je laisse de côté toutes les bizarreries bricolés que le duo nous a pondues (La fille venue du froid, Galoping), ainsi que les titres psyché-variété comme In My Tea.

Mention spéciale à Jalousie, où tout est tendu, nerveux. C’est minimaliste, mais ça fonctionne. Ringer crache, gémit, se contorsionne autour du mot jalousie comme si elle le mâchait, le digérait, le recrache encore et encore. C’est théâtral, et j’adore.

Au final, que penser du premier album des Rita Mitsouko ? C’est un disque débordant d’énergie, un véritable tourbillon où se mêlent mille références au rock et à l’expérimentation. Parfois, cette richesse vire presque au chaos, avec des sons qui s’entrechoquent et des styles qui se télescopent. Il y a chez les Rita une urgence presque punk à rendre hommage à toutes leurs influences, quitte à larguer en route l’auditeur pas assez averti — comme moi, parfois. Il faut bien le dire : les Rita, c’est de l’avant-garde, brute et foisonnante.
C’est daté ? Parfois, oui. Ça part dans tous les sens. Mais c’est aussi ce qui fait la force de l’album : une liberté absolue. Pas de formatage radio, pas de calculs marketing — juste deux artistes qui s’amusent, expérimentent, dérapent, explosent, recommencent. L’album n’est pas parfait, loin de là, mais il est authentique, vivant, et annonce clairement la personnalité singulière du duo, à la fois libre et insaisissable. Et, étonnamment, c’est peut-être ce que la musique française a fait de mieux dans les années 80, ou du moins ce qu’elle a fait de plus libre !





Mike OLDFIELD
THE ORCHESTRAL TUBULAR BELLS


Le 30 Juillet 2025 par BERTRAND


Difficile de trouver le moindre intérêt à cette adaptation, même pour un fan.





Jean-claude PETIT
LE HUSSARD SUR LE TOIT


Le 30 Juillet 2025 par RICHARD

Pour être tout à fait honnête, si j’ai vu ce film à sa sortie, c'est que d’une part, j'avais été happé par le livre et que d'autre part (et surtout), il y avait Juliette Binoche...Du haut de mes 18 ans, je n'avais pas nécessairement prêté attention à la musique. J'ai revu ce film et il demeure pour moi un très beau moment de cinéma.





David BOWIE
BLACKSTAR


Le 30 Juillet 2025 par BLUEMASK


Un disque se juge par sa musique, mais aussi le contexte. Le contexte, c'est l'artiste, son histoire, le moment du disque, son importance. Enfin, c'est ma conviction.
Si 'Blackstar' avait été enregistré par un groupe de drum n'bass slovène en 2025, je pense que j'aurais mis un gros 3. Parce que si 'Lazarus' 'I can't give everything away', 'Tis a pity' sont de grands morceaux, j'aime beaucoup moins la drum n' bass froide de 'Sue', 'Blackstar' suit un peu le même constat, même si les développement free-jazz le rendent bien plus intéressant.
Mais voilà, c'est Bowie, son dernier disque et tout le rend éminemment émouvant. Le contexte de la maladie, l'approche de la mort, en filigrane du disque, les paroles qui prennent un sens douloureux, l'espoir et l'apaisement en pointillé dans la noirceur, et le fait que ce dernier bon disque achève trop tôt une période de résurrection artistique après 2010.





Ozzy OSBOURNE
BLIZZARD OF OZZ


Le 30 Juillet 2025 par FIGHTITBACK


Dieu que ça sonne vieux tout ça ! (quand on pense que MAIDEN sortait son 1er album la même année) Ozzy pour moi entrera enfin dans les 80's fin '83 et ce grâce à Jake E.LEE ! Là, 8 titres (je ne compte pas "Dee" qui dure "10 secondes") je n'en retiens que 3 (les 3, 6 & 8) P.S. pas mieux pour le suivant (même pire) où je n'aime que 2 titres ! ("You can't kill r 'n' r" & "S.A.T.O.")





Mike OLDFIELD
OMMADAWN


Le 30 Juillet 2025 par BERTRAND


Il y a eu d'abord "Tubular Bells" et son côté foutraque et expérimental. Suivi d'un "Hergest Ridge" bucolique mais difficile d'accès, ne se livrant qu'au fil de nombreuses écoutes. Avec "Ommadawn", c'est du direct, plus immédiat mais tout aussi riche. Certes, la deuxième partie est un peu "light", mais la cornemuse de Paddy Moloney et le riff de guitare aux alentours de la 12e minute - à mon sens, l'un des meilleurs joués par Mike OLDFIELD - suffisent à mon bonheur. Sans oublier la chanson "On Horseback", qui me ravit à chaque écoute. Le meilleur album de Mike? En tout cas le plus efficace!







Commentaires :  1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 ...>...>>... 1164






1999 - 2025 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod