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DETROIT
LA CIGALE


Le 26 Juillet 2024 par FOUDROCK


Cette version de "Tostaky" en final (ou presque) est puremenjt dévastatrice. Rarement un solo de wah-wah aura été aussi trippant.
Vocalement, Cantat n'est pas totalement à donf' sur l'ensemble du concert, qui est globalement très réussi.
Un bon live de rock qui bute et qu'il fait du bien d'écouter.





SHEILA
L'AMOUR QUI BRULE EN MOI


Le 26 Juillet 2024 par MARTIN LA BOTTE

@Colargol : Merci de nous avoir fait partager votre goût pour cet album et particulièrement pour "Flagrant délit de tendresse", un titre en effet plus que méconnu et jamais aussi ardemment défendu à ma connaissance. J'aime lire des commentaires inattendus et respectueux à l'égard du répertoire de SHEILA, encore plus quand ils mettent en avant les chansons les plus oubliées. Merci aussi d'avoir relevé cette élégante et délicate métaphore "le temps chavire sur ses talons de verre" qui méritait d'être citée. Il est assez insolite de remarquer que les 2 titres que je préfère sont ceux que vous appréciez le moins alors que celui qui vous fait tant chavirer me laisse assez froid et je goûte assez ces différences de perceptions.
La seule réserve que j'émettrai à l'égard de votre excellent texte, c'est quand, pour étayer votre jugement sur "Patrick mon chéri", vous pensez bon de rappeler que SHEILA elle-même n'a pas été tendre avec, comme si c'était la preuve de la médiocrité de ce morceau. Êtes-vous certain que si SHEILA crachait sur "Flagrant délit de tendresse" (qu'elle a sûrement oublié), cela vous ferait reconsidérer votre avis sur ce titre ? J'en doute. ;) Il n'y a pas si longtemps que ça, la chanteuse a déclaré (dans Paris Match je crois) que l'album "L'Amour qui brûle en moi" était mauvais ou nul, je ne sais plus. Faut-il alors valider son avis ? Si vous avez suivi le parcours de cette artiste comme moi, vous savez sans doute que SHEILA a eu parfois tendance à renier nombre de ses grands succès sous l'ère Carrère sans doute parce que des gens de son entourage "bien intentionnés" et une image trop forte de chanteuse "popu" l'en avaient détournée pas toujours à bon escient. Au plaisir, Colargol !





The BEACH BOYS
THAT'S WHY GOD MADE THE RADIO


Le 26 Juillet 2024 par MYCROFT


Eh bien moi, cet album, je l'aime beaucoup.

On y retrouve une orfèvrerie mélodique surannée, un talent affirmé pour l’élaboration de ritournelles hors d'âge qui transportent instantanément l'auditeur en un endroit imaginaire, sorte de west coast fantasmée des années 60 qui n'existe que dans nos rêves.

La production est impeccable, le son limpide, chaque instrument a sa place dans le mix ce qui en soi relève de la prouesse technique tant les orchestrations sont riches. L'interprétation est irréprochable, le bataillon de requins de studios dépêché par Capitol opère avec la classe et le sérieux que la contribution à un tel album suppose.

Les voix sont les seuls éléments qui nous rappellent que le temps n'épargne personne et que nous sommes en 2012. Surtout celle de Brian Wilson. Cruel constat d'une diction moins précise, d'un phrasé plus fatigué.

Pourtant les harmonies lumineuses demeurent. Les mélodies immédiates aussi, écailles aux reflets chatoyants de cette jolie pochette.

L'œuvre, inutile et donc essentielle, d'un groupe qui n'avait plus rien a prouver mais qui a décidé de se réunir pour déposer une (dernière ?) offrande sur l'autel d'une musique pop qu'il a contribué à bâtir.





LOSCIL
ENDLESS FALLS


Le 26 Juillet 2024 par BORAHKRETH

Dur de donner une note objective, mais sur moi, ça marche, et ça marche très bien. C'est suffisamment beau et mélodique pour me transporter, suffisamment répétitif pour être mis en fond, et suffisamment qualitatif pour me faire régulièrement lever l'oreille et me refaire prendre conscience de ce que j'écoute.

Entre le 4/5 et le 5/5. Chaudement recommandé.





SHEILA
L'AMOUR QUI BRULE EN MOI


Le 26 Juillet 2024 par COLARGOL


C'est toujours très instructif de lire un bon commentaire sur un album qu'on a beaucoup aimé dans l'enfance.Et quand j'écris "bon commentaire", je veux surtout dire que sa qualité provient essentiellement de son application à expliciter les évaluations en toute loyauté mais aussi composées sans erreur et avec une maîtrise probante de la langue. Ce qui nous change radicalement des avis souvent oiseux et sans intérêt de ceux qui pensent qu'expédier une critique avec trois phrases nominatives éventuellement bourrées de fautes d'orthographe est un exercice qui se défend (alors que non). Je salue pareillement le commentaire de cet article signé Martin La Botte, dans la même veine de veille qualitative tant sur l'argumentation que sur le soin apporté à la rédaction. Bravo donc à celui-ci et à l'auteur de cette critique. Bravo et merci.

Alors, certes, je ne partage pas tout ce qui est ici consigné. Et c'est bien sûr normal. Je suis néanmoins d'accord avec ce qui est reconnu unanimement: l'album est le signe manifeste que Sheila est parvenue à l'ère de sa maturité. Elle n'est plus une simple fille mais une femme. Et les dix titres s'accordent à le signifier, d'autant que le deuxième de la face A ("Une fille ne vaut pas une femme" fautivement résumé sur le verso du 33 tours d'origine "Une fille n'est pas une femme", lapsus scriptae qui en dit long sur l'intention inconsciente du producteur) s'emploie à le narrer avec détails. La femme prend ses aises, sa liberté, va "dans sa campagne écouter les oiseaux" en emportant une guitare: Claude Carrère aurait dû y réfléchir à deux fois avant que d'écrire ça sur les notes de Michel Laurent, il aurait peut être évité que sa protégée de toujours ne s'émancipe trop vite de sa férule, quelques années plus tard lorsqu'elle s'émancipa de son label étriqué pour aller convoler chez Niles Rodgers ou chez Keith Olsen. Est-ce pour autant que l'ex petite fille de français moyen est déjà prête à faire ses bagages pour se défaire d'un lien toxique? ce serait trop simple et ce serait oublier que toute personne sous emprise reste tout de même attachée à son maître. Et Sheila reste encore suffisamment obéissante pour ne pas se risquer de devenir SDF (Sheila Démunie de Folklore).
Mais ce sont, je crois, les deux morceaux selon moi majeurs de cet album, "L'amour qui brûle en moi" et "Flagrant délit de tendresse" qui fixent l'âme du disque. Le premier parce qu'il ne donne pas seulement son titre à l'ensemble, mais parce qu'il propose une vision vertigineuse de ce que représente le sentiment amoureux. Intercontinental et cosmique, il se mesure à plus de 7 merveilles du monde, dans un renchérissement qui semble ne jamais atteindre le degré d'apogée raisonnable qui sied à toute métaphore filée. La couleur bleu dominante de la pochette du disque éclipsant pour une fois le rose pas très heureux que le label Carrère s'obstine à marquer de son empreinte faussement bonbon ainsi que les mini décalcomanies apposées dans la pochette ouvrante comme ce dérisoire petit avion contribuent à aérer l'évasion permise par "L'amour qui brûle en moi", la plus romantique je crois de tout le répertoire de Sheila ("Aimer avant de mourir n'est pas romantique, elle est désespérée). C'est en tout cas ainsi que je reçus, sous le sapin du Noël 1976 cet opus discographique qui demeure l'un de mes fétiches à tout jamais. J'avais 13 ans et c'était le début, pour moi, d'une prise en considération un tantinet sérieuse quoique troublée des premiers émois physiques même vécus solitairement. 50 ans plus tard, ce souvenir ne m'a pas quitté et, revisitant récemment l'origine de ce titre en écoutant la version originale signée UT, on peut saluer la performance des musiciens Pierre Alain Dahan, Slim Pezin, de l'avoir rhabillé pour la circonstance avec de beaux atours. L'introduction à la guitare sèche et l'orchestration sertissent cette chanson d'une aura très glamour. Et Sheila s'envole dans des aigus quasi déchirants pour énoncer sa passion à peine assagie par trois vers "dans ce monde accéléré, moi j'ai besoin de poésie pour dire tu es l'homme de ma vie": quiconque douterait de l'appétence de l'artiste pour un genre littéraire souvent dédaigné s'égarerait dans un déni consternant (n'avait-elle pas déjà fantasmé à l'idée de "faire de la poésie sans jamais s'arrêter", un an plus tôt?).
Bref, romantique en diable, "L'amour qui brûle en moi" en témoigne à de nombreuses reprises. Nous propulsant sans crier gare directement vers les hautes sphères de l'idéal chanté par le premier titre, il n'en oublie pas moins les dimensions tristement terrestres et réalistes, à l'instar d'un Baudelaire, puisque, aussitôt proclamé, l'amour brûlant est dompté par une femme revendiquant son droit à l'émancipation (comme déjà signalé plus haut).
"C'est écrit" est une petite merveille grâce à Alice Dona. Il reprend la tentative courageuse de "l'amour qui brûle en moi" initial de nous faire presque toucher les sphères cosmiques mâtinées, cette fois, d'une dimension spirituelle inégalée. La croyance en la résurrection, l'ambivalence des sentiments d'auto célébration dérisoire défient les qualités d'interprétation de la chanteuse qui ne mégote pas pour, une fois encore, proclamer sa foi en la vaillance de son âme. Nul doute que les riffs de guitare y sont pour quelque chose.
Plus injustement méconnu et écarté la plupart du temps de la discographie de Sheila, "Flagrant délit de tendresse" est pourtant un vrai joyau. Non seulement parce qu'il insiste aimablement sur l'aspect romantique de l'album, mais bien plutôt parce qu'il dessine plus nettement la légitimité d'un désir féminin qui ne craint pas de s'aventurer dans des considérations sensibles, où la proximité des corps est évoquée sans jamais tomber dans le cliché. On ne sait à qui on doit cette métaphore hautement poétique "le temps chavire sur ses talons de verre", mais elle est notoire car diablement éloquente. Et que dire des cris d'oiseaux de mer, du jour transparent qui embellit la nuit formant ainsi paysage idyllique à une étreinte que la chanson s'ingénie à évoquer tout en masquant savamment sa nature et son étendue?
Sheila serait-elle si mal à l'aise d'interpréter les vertus de l'érotisme qu'elle semble avoir obstinément écarté ce titre de tous ses concerts?
"La voiture" est selon moi le titre nouveau le plus dispensable de cet album qui reprend 5 chansons déjà publiées en 45 tours précédemment en 1976. Je ne me prononcerai pas sur "Patrick, mon chéri", pénible bluette estivale dont même son interprète reconnaît que le côté mélodramatique de l'introduction parlée la range définitivement au rang des titres pas très fameux de son répertoire, ni sur "Un prince en exil" qui présente le défaut majeur d'encore évoquer l'inféodation de la femme à son amant avec une musique et une orchestration qui ont mal vieilli. Mais je trouve dommage que "Les Femmes", venant, en toute logique, contribuer à cet album comme signalant l'heure de maturité, soit un peu noyée dans un disque cumulant chansons nouvelles et titres anciens. "Les nuits de musique", retrouvées, sont plaisantes à réentendre ici et ne dépareillent pas de l'ensemble. Pas plus que "Good bye my love" qui, heureusement rejetée en fin de disque, se risque ainsi à peine à faire démentir ce que le titre initial promettait: un attachement durable et hors du temps.
Lequel, on le sait maintenant, est décidément une vue de l'esprit. Romantique s'il en est.
Ce qui ne nous empêchera nullement de continuer tout de même à y croire jusqu'au bout puisque, c'est écrit: l'amour qui brûle en moi pris en flagrant délit de tendresse est un décor de silence et de lauriers roses...





The BEACH BOYS
HOLLAND


Le 25 Juillet 2024 par FOUDROCK


Avec "Pet Sounds" et "Surf's Up", voici le sommet des Biche Bois. Un vrai sommet qui était commercialisé avec un EP 45-tours, "Mount Vernon & Fairway", petit oratorio enfantin signé Brian, qui n'est pas transcendant, mais faisait bel et bien partie de l'album (indiqué sur la pochette).
L'album est terrible. Une succession de merveilles ("Sail on sailor", "Leaving this town", la "California Saga"...).
Même si "Love You", lmeur curieux opus de 77, est très très bon, "Holland" est incontestablement le dernier chef d'oeuvre du groupe, leur chant du cygne.





Lenny KRAVITZ
MAMA SAID


Le 25 Juillet 2024 par BLUEMASK


Lenny Kravitz c’est excellent en forme de best of, soyons sympa disons double best of, mais en matière d’album, jamais il n’est arrivé à être passionnant. Pourtant, c’est un grand fan de musique et de grand groupes à albums, il n’est certainement pas assez talentueux ppur pondre 10 bons titres sur 2 ans. Alors, en bon artisan sans génie, il polit 3 grands titres, et fait du remplissage pour le reste. ´Always on the run’, absolument géniale, ´Stand…’ et ´it ain’t over’ sont ces titres, malheureuseme tous alignés en debut d’album et après, c’est mollement soul, ça imite Curtis Mayfield gentillement (´what goes…’), ça se perd en ballade sans grandes mélodies, ça se reveille une fois avec un funk-rock pas mal. Et puis voila. Lenny ne serait il pas effectivement un grand magicien?





John CARPENTER
ANTHOLOGY MOVIE THEMES 1974-1998


Le 25 Juillet 2024 par BAKER

Du coup j'ai relu ma chronique et je sais maintenant ce que j'ai oublié de dire sur ce superbe premier morceau...

...C'est une pompe allègre et assumée de Enter Sandman ! Mais GRAVE !

...Et c'est probablement pour ça que cette version est si jouissive : là, Carpenter ne le cache même plus.





John CARPENTER
LOST THEMES IV : NOIR


Le 25 Juillet 2024 par BAKER

J'ai très peur car j'avais aimé le 1er ("album de l'année" pour moi à l'époque, deuis revu un peu à la baisse) puis ça n'a cessé de dégringoler, le pire étant cette compile de reprises assez douteuse.

Mais White Eagle je veux bien t'accorder le bénéfice du doute si tu dis que la gratte est remise un peu au 1er plan. Wait and listen, donc.





Tetsu INOUE
WORLD RECEIVER


Le 24 Juillet 2024 par BORAHKRETH

Effectivement, impossible à mettre en musique de fond, il se passe trop de choses et il y a trop de bruits qui requièrent l'attention et déconcentrent. Je réessaierai l'écoute dans un autre cadre.

Je profite de ce commentaire pour remercier le chroniqueur pour ses chroniques de Tetsu INOUE, dont je n'avais jamais entendu parler mais qui semble être une pierre angulaire de l'ambiant.





Lenny KRAVITZ
MAMA SAID


Le 24 Juillet 2024 par SWISSIDOL


Deuxième album et un pas de géant par rapport au précédent. Sur les morceaux calmes ("Fields of joy", "Stand by my woman") comme sur les titres plus énervés ("Always on the run"), le beau Lenny assure comme une bête. Multi-instrumentiste, il invite néanmoins un Slash abattant un boulot génial. Les autres grands moments se nomment "It ain't over til it's over", "What goes around comes around" (solo de sax monumental) ou encore "Stop draggin' around". On a reproché à Kravitz de lorgner à droite à gauche pour puiser son inspiration mais, quand c'est aussi bien fait, je n'ai aucun problème.





Lenny KRAVITZ
MAMA SAID


Le 24 Juillet 2024 par FOUDROCK


Un très bon deuxième album. "It ain't over 'til it's over" est une des chansons les plus mythiques des années 90 avec "Are you gonna go my way" de l'album suivant, d'ailleurs.
Il est absolument impossible de ne jamais avoir entendu cette chanson, à moins d'être né récemment. Et même.
Sono de centre commercial, stations de radio, télé, soirée barbecue du voisin, on l'a entendue par-tout.





The BEACH BOYS
CARL AND HIS PASSIONS - SO TOUGH


Le 24 Juillet 2024 par DEJAVU


J'ai lu quelque part qu'Elton John avait dit le plus grand bien de "Carl and the Passions" sorti 10 ans après leur premier album "Surfin' Safari", lorsqu'on l'écoute on a le sentiment que Dennis Wilson enregistrait ses titres dans un autre studio, l'arrivée de Ricky Fataar et Blondie Chaplin est plutot inattendu, bien que je regrette un tout petit peu l'absence de Bruce Johnston cela ne m'empêche pas d'adorer ce disque mais il est vrai qu'ils auraient pu faire un effort coté pochette. Excellente chronique, j'attends l'album "Holland".





ABBA
VOULEZ-VOUS


Le 24 Juillet 2024 par MASTERFAN

@Nono. Concernant Bowie, LODGER n'a jamais été considéré comme une merde, ce qui est par contre souvent le cas de NEVER LET ME DOWN ou encore TONIGHT. Je reprendrai l'intégrale de BOWIE un de ces jours et on en reparlera à ce moment-là. On s'est écarté très loin de VOULEZ-VOUS pour le coup.





MARILLION
BRAVE


Le 24 Juillet 2024 par MASTERFAN


Marillion a longtemps hésité - ce qui n’est visiblement plus trop le cas depuis quelques années - entre ses racines, le Prog, et son attirance pour une pop-rock plus classique. Après un HOLIDAYS IN EDEN d’une pop très accessible mais à la profondeur limitée, son septième album BRAVE de 1994 est une œuvre plus riche et plus complexe.

Comme tout album prog, BRAVE a besoin de beaucoup d’écoutes pour être apprécié pleinement. C’est bien connu, la force des amateurs du genre est la patience… De fait, impossible pour cet album de se fier aux premières écoutes. On n’est pas ici dans un trip classique couplet / couplet / refrain / couplet / refrain / pont / refrain pour lequel on arrive relativement rapidement à discerner les forces et les faiblesses d’un morceau.

L’intro «Bridge» me rappelle plus Eric Serra et « le Grand bleu » et ne vaut pas « Pseudo silk kimono » tout en restant un début idéal pour cette œuvre. «Living with the big lie » confirme que Steve Hogarth ne va pas faire que chanter sur cet album, il va camper sur les terres de Fish en susurrant, en causant, en s’énervant comme le faisait avant lui le géant grimé. On passe donc classiquement du calme à la tempête, Steve Rothery met sa guitare au diapason : ça faisait quelque temps que Marillion n’avait plus officié de la sorte sur ce type d’exercice.

« Runaway » est bien abouti, tout le monde est au diapason, ça joue finement. Vient ensuite «Goodbye to all of that» et ses cinq parties, la plus longue pièce prog de l’album. Début prometteur et ça semble partir dans tous les sens mais ce n’est qu’une impression. La longue plage du milieu est trop soporifique pour moi et il faut (quelle surprise!) attendre la fin du morceau pour que le groupe se réveille, et ce n’est en plus au final que pour faire une intro valable à un « Hard as love » autrement plus convaincant. On sent H complètement habité sur ce morceau.

« The hollow man » calme encore l’ambiance, ne dévoilant son charme subtil qu’au fil des réécoutes. « Alone again in the lap of luxury/Now wash your hand » est une pièce plus accessible qui dévoile néanmoins lui aussi son lot de petites finesses au cours du temps. A l’inverse, « Paper lies » est peut-être moins lourdeau qu’il n’y paraît au premier abord. « Brave » est une pièce onirique qui exige plus que jamais des conditions d’écoute feutrées et concentrées pour pouvoir être appréciée pleinement. L’album se termine avec les belles ambiances de « The great escape » et l’apaisement de « Made again ».

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Néant. SEDUISANT (4) : Hard as love, Living with the big lie, Runaway, The hollow man, Alone again in the lap of Luxury/Now wash your hands, The Great escape. PLAISANT (3,5) : Bridge, Paper lies, Brave, Made again. INTERESSANT (3) : Goodbye to all that. Bilan 3,72 et Top 5 à 4 : BRAVE cote pour moi 3,86 soit 15,44 /20.

Si BRAVE ne m’a pas encore complètement happé, les écoutes progressives (pas fait exprès), à défaut de me donner l’illumination, me font mieux comprendre aujourd’hui la dévotion de certains pour cette œuvre atypique. Le Prog ayant cette spécificité que l’espace entre la chiantitude et la subtilité est parfois ténu, je comprends aussi parfaitement, à l’inverse, tous ceux qui n’ont pas la patience de creuser d’avantage cet album.





BON JOVI
FOREVER


Le 23 Juillet 2024 par SWISSIDOL


Vous allez rire mais, quand BON JOVI sort un album, j'ai encore tendance à le chercher au rayon Hard Rock des magasins ! Pourtant, je sais bien que le groupe n'a plus rien de hard depuis longtemps. Il n'est qu'à écouter "Hollow Man" ou "I Wrote You A Song" pour s'en persuader. Après, ce disque n'est pas désagréable, et même bien meilleur que "2020". Dommage que Jon préfère s'acoquiner avec Ed Sheeran plutôt que de rappeler Richie Sambora qui manque terriblement.





Lenny KRAVITZ
LET LOVE RULE


Le 23 Juillet 2024 par SWISSIDOL


Je n'avais plus écouté cet album depuis longtemps et je l'ai ressorti récemment. Ce qui m'a marqué en premier lieu, c'est la mollesse. Dieu que tout cela est lent ! Je n'ai pas dit mauvais mais vraiment pas dynamique. C'est avec un vrai soulagement qu'on entend "Mr Cab Driver" arriver, à peu près le seul titre un peu pêchu. J'aime aussi beaucoup "I Build This Garden" ou "Let Love Rule". De bons débuts, globalement.





Lenny KRAVITZ
LET LOVE RULE


Le 23 Juillet 2024 par FOUDROCK


Quelques classiques, mais le meilleur reste à venir. Le pire aussi, d'ailleurs.





Claude NOUGARO
TU VERRAS


Le 23 Juillet 2024 par FOUDROCK


"Tu Verras", la chanson, est une merveille, une des meilleures chansons de Nougaro, mais je n'ai jamais été très fan du reste de l'album. Lequel est ceci dit nettement meilleur que ce que Nougaro nous offrira avec ses trois albums suivants, "Assez !", "Chansons Nettes" et "Ami Chemin". Mais l'Âge d'Or est révolu, hélas.





ABBA
VOULEZ-VOUS


Le 23 Juillet 2024 par NONO

@Masterfan : ce que tu décris comme "l'inverse", c'est à dire aimer une oeuvre que la plupart conchient, m'arrive aussi. C'est le cas pour l'album LODGER de Bowie, qui pourtant m'avait rebuté à première écoute. Cet album, franchement difficile d'accès, se révèle peu à peu, et maintenant c'est réellement un de mes préférés de lui. Mais ce phénomène est rare, surtout quand c'est un revirement à ce point (dans le sens positif).
Il y a aussi le cas d'une déception pénible, pour un album comportant un tube extrêmement connu et quelques autres singles de qualité et en plus bénéficiant d'une grosse promo, qui pourtant s'avère être mauvais album dans son ensemble. La plupart du temps on se dit "forcément l'album est bon", et là parfois tu déchantes. L'exemple le plus évident, pour moi, est l'album "In the army now" de Status Quo. Toutes les planètes étaient alignées : leur "grand retour", un énorme tube, une énorme campagne promotionnelle, etc. Et pourtant, l'album est, honnêtement, un ratage. 3 bons titres sur 11 c'est peu. Et la plupart sont d'accord concernant cet album !







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