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Le 15 Août 2014


APHEX TWIN - RICHARD D. JAMES ALBUM

Y a -t- il d'autres musicien (ou des groupes) ayant déjà joué avec plusieurs pseudonyme comme RDJ l'a fait ? Quelque soit le style de musique




Le 26 Février 2021 par BAKER (visiteur)

Ah et sinon Obispo a fait une brillante carrière sous le nom de Polnareff mais l'intéressé a démenti !

(................La blague étant de savoir QUI est l'inétressé ^^)





Le 17 Février 2021 par BAKER (visiteur)

Le génial Friedrich Gulda a fait quelques chansons en duo avec un vieux ronchon pas très agréable nommé Albert Golowin et qui n'est nul autre que lui-même avec une moustache et un bonnet.




Le 17 Février 2021 par LEO (visiteur)

Le groupe XTC a fait paraître quelques morceaux sous divers noms d'emprunt, comme le 45t "Thanks For Christmas" (et sa face B "Countdown To Christmas Party Time") en 1983 sous le pseudo de The Three Wise Men ou bien de Terry & The Lovemen pour le morceau inédit "The Good Things" figurant sur la compilation A Testimonial Dinner - The Songs Of XTC.
Le pseudonyme le plus connu d'XTC est The Dukes Of Stratosphear qui a fait paraître le mini-album 25 O'Clock en 1985 puis le 33t Psonic Psunspot en 1987, tous deux regroupés la même année dans le CD compilation intitulé Chips From The Chocolate Fireball (An Anthology).
The Damned est également un groupe qui a tourné sous le nom d'emprunt de The Doomed en 1978 et qui a fait paraître un album intitulé Give Daddy The Knife Cindy en 1984 sous le nom Naz Nomad & The Nightmares.
Bref, il y a de nombreux cas de figure en la matière !





Le 16 Février 2021 par Benny (visiteur)

Carl Craig (techno de Detroit) a utilisé plusieurs pseudos, suivants ses "casquettes" et projets : BFC, Psyché, 69, Paperclip People, Innerzone Orchestra...




Le 19 Août 2014 par SASKATCHEWAN

Je peux citer le cas analogue de Wolfgang Voigt, un grand de la techno allemande, qui a officié sous autant de pseudos que Richard D.James.

En général, c'est quelque chose de très courant en électro et en techno, et ce depuis les débuts. L'anonymat du DJ reste l'un des socles du genre, mais si les artistes les plus populaires tendent à rester fidèles à un seul pseudo.





Le 26 Février 2021 par JASPER LEE POP (visiteur)

David Johansen des DOLLS sous le pseudonyme de Buster Poindexter.

Le 24 Juin 2009


APHEX TWIN - RICHARD D. JAMES ALBUM

Bonjour,

Comment se fait-il que Richard D. James ait sorti des albums et des EP sous 6 ou 7 pseudos différents (The Aphex Twin, Aphex Twin, AFX, Polygon Window, Caustic Window, The Tuss, et j'en passe peut être) ?
Est-ce qu'il y trouvait un avantage ? Ou alors un pseudo par style d'électro principal ? Etc...





Le 25 Juin 2009 par SASKATCHEWAN

Salut,
Il y a plusieurs raisons qui expliquent la multitude de pseudos de Richard D. James.

Premièrement, pour des raisons économiques/commerciales. Le nombre élevé de pseudos entretient le mystère autour des sorties de l'artiste (cf. The Tuss), ce qui maintient l'intérêt des fans et les poussent à vérifier scrupuleusement les dernières sorties des labels Rephlex et Warp, quitte à acheter l'EP d'un illustre inconnu en croyant avoir découvert un nouveau pseudo de Richard D. James. Au début, paraît-il, les pseudos étaient aussi un moyen pour Richard D. James de faire de "l'espionnage industriel" sur différents labels pour rendre viable son propre label Rephlex (cf. Power-Pill). Toujours dans les années 91-95, on remarque que la plupart des pseudos se trouvent sur le label Rephlex (Caustic Window, Universal Indicator, Bradley Strider, AFX), cette profusion d'alias a sans doute pour but de donner l'impression que Rephlex est un label actif dès ses première années (même si la fin des années 2000 nous montre que le label Rephlex ne se soucie pas trop d'avoir une activité débordante). Enfin, toujours dans la catégorie "raisons commerciales", il faut souligner qu'avoir plusieurs pseudos peut s'avérer bien pratique pour des questions de droits, cela permet de contourner d'éventuelles clauses d'exclusivités. Ainsi, certains pseudos semblent "appartenir" à certains labels : Aphex Twin à R&S Records, AFX à Rephlex, Polygon Window à Warp. Cependant, au fil des ans, les frontières se font moins strictes et Aphex Twin et AFX apparaissent sur Warp.

Deuxièmement, pour des raisons plus musicales. En effet, Richard D. James semble choisir ses différents pseudos selon le genre pratiqué. Aphex Twin, au premier abord, apparaît à la fois plus expérimental et plus tourné vers le "grand public", tandis qu'AFX semble se concentrer sur l'Acid House. Cependant, cette division n'est pas stricte du tout et au final, tous les pseudos ont un fond commun d'Acid-House et d'Ambient Techno.

Troisièmement, pour des raisons "folkloriques". En effet, la multitude de pseudos est une sorte de tradition quand on parle de musique électronique. Par exemple, dans les années 80, Derrick May et Juan Atkins multiplient les alias. Ces différents pseudos correspondent à la base à une volonté des DJ de garder un certain anonymat, ou au moins de ne pas être considérer comme des "stars". On voit, avec l'exemple de Derrick May et Richard D. James, que cette aura de mystère a plutôt tendance à produire l'effet inverse.
A+


Le 07 Janvier 2009


APHEX TWIN - RICHARD D. JAMES ALBUM

Bonjour,
Beaucoup me disent que cet album d'Aphex Twin n'est pas de la drum'n'bass.
Ici je vois noté comme style drill'n'bass.
Quelles sont les différences entre le drum'n'bass et la drill'n'bass?
Parce que pour moi c'est la même chose, une batterie (la plupart du temps électronique) déjantée, avec un basse omniprésente et des petites mélodie d'autres instruments en arrière plan.





Le 11 Janvier 2009 par SASKATCHEWAN

Salut,

En réalité, Drum n'Bass et Drill n'Bass sont parfois deux genres assez proches, jusqu'à se confondre.

On peut noter, tout d'abord, que chronologiquement parlant, le Drum n'Bass est légèrement plus ancien que le Drill n'Bass. Le Drum n'Bass, au départ, est plutôt qualifié de Jungle, terme qui est resté pour définir le Drum n'Bass, ses précurseurs, ses suivants et ses dérivés. Tout cela se passe au début des années 90. Le Drum n'Bass est caractérisé par des rythmiques rapides (plus que la Techno, mois que le Breakcore) et des influences reggae/ragga (celui des années 80).

Le Drill n'Bass lui, est plutôt une blague au départ. Comme expliqué dans la chronique, "Drill" veut dire perceuse en anglais, ce qui indique une rythmique beaucoup plus rapide (même si l'écart n'est parfois pas si évident). On peut dater son apparition assez précisément, je retiendrais, pour ma part, l'année 1995 avec la sortie du Hangable Autobulb d'AFX. Le Drill n'Bass, comme l'IDM d'ailleurs, semble être un terme inventé par Richard D. JAMES pour brouiller les pistes. Le terme de Drill n'Bass a donc une application assez imprécise, c'est une sous-sous catégorie de l'électro expérimentale, un sous genre de l'IDM à peine identifiable. A noter que Drill n'Bass pris au sens large sert à désigner l'IDM dans son ensemble, ce qui est assez inadapté puisque beaucoup de productions IDM n'ont pas cet aspect "Drill". Ouf !

En réalité, le fait de confondre Drum n'Bass et Drill n'Bass est assez naturel, puisqu'en réalité le Drill n'Bass semble faire office de moment intermédiaire entre le Drum n'Bass (tempos rapides, arrière plan mélodique) et le Breakcore (tempos très rapides, rythmique destructurée, peu de mélodie) dans l'histoire des musiques électroniques. Le Drill n'Bass reprend un peu des éléments des deux sous-genres.
Le Drill n'Bass est aussi le signe d'un passage de la boîte à rythme, des synthétiseurs et des séquenceurs au labtop, c'est à dire à l'ordinateur (ordinateur portable ensuite) et ses logiciels qui bénéficient d'une banque de sons potentiellement illimitée.

Pour en revenir au Richard D. James Album, qui est peut-être l'un des seuls albums Drill n'Bass proprement dit, il se distingue du Drum n'Bass par des rythmiques hachées, hésitantes, par un son plus "mécanique" que "percussif" et par des mélodies enfantines qui singent les envolées mélodique du Drum n'Bass le plus "grand public" (à mettre entre 10 paires de guillemets). La musique d'APHEX TWIN, sur cet album, s'appuie principalement sur le contraste (agressivité/contemplation), le décalage des sons (industriel/mielleux), qui créent une atmosphère inquiétante, tandis que le Drum n'Bass s'appuie avant tout sur le rythme, dans une optique plus dansante, avec plus de répétitivité. En somme, on peut dire que le Drill n'Bass est la face "perverse" et "torturée" du Drum n'Bass, appelée à se développer avec le Breakcore.

A+


Le 06 Janvier 2008


APHEX TWIN - RICHARD D. JAMES ALBUM

Je ne connais absolument pas ce groupe.
De quel autre groupe sa musique se rapproche-t-elle ?





Le 06 Janvier 2008 par SASKATCHEWAN

Salut,
En réalité, Aphex Twin n'est qu'une seule et même personne, qui officie parfois sous d'autres alias (Polygon Window, AFX, Mike & Rich). Je pourrais te citer Squarepusher, Amon Tobin, Autechre, Boards of Canada et bien d'autres qui font une musique similaire à la sienne.
Cependant, si tu ne connais pas beaucoup d'artistes de musique électronique, cette réponse ne va pas t'avancer beaucoup.

Pour simplifier on peut dire qu'Aphex Twin, jusqu'en 1994, est très influencé par la techno et l'acid-house qui viennent des USA. A partir de cette date, il produit un double album d'Ambient qui pourrait se rapprocher de Brian Eno et Vangelis. Viennent ensuite des albums "à part", où il invente lui-même son propre genre, genre qu'a très bien décrit Chipstouille dans sa chronique.
Avec Druqks, il garde tous les aspects qu'il a développé avant, et ajoute pas mal de piano plus ou moins modifié à ses compositions (voir les Gymnopédies d'Erik Satie pour des travaux similaires).

En résumé, si l'on peut citer Kraftwerk ou Brian Eno pour t'aiguiller un peu, la musique d'Aphex Twin reste assez difficile à rattacher à d'autres travaux, d'autant plus si tu cherches des correspondances dans le rock, dans le jazz ou tout autre genre moderne.

La meilleure façon de découvrir l'artiste et de comprendre ce qu'est sa musique reste d'acquérir cet album, qui fait un peu figure de voie d'accès vers la musique électronique expérimentale (cf. conclusion de la chronique de Chipstouille).








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