Pour Françoise Hardy au bord de la Seine
Une ombre géante de notre-dame
Cherche à empoigner mon pied
Les étudiants de la Sorbonne
Roulent prés de la seine sur leur vélo mince
Les couleurs vivantes du cuir spiralent
L'air baille la nourriture qui est loin des ventres
Rencontrant des montagnes d'amoureux
Qui pêchent, qui s'embrassent
Se couchent sur leurs livres. Des bateaux.
De vieux hommes vêtus de leur moustache bouclée
Flottent sur les bancs
Des couvertures de touristes portant des tricots en nylon rouge vif
Avec des chapeaux en paille d'ambassadeurs
Ne peuvent plus entendre les chiens de Nixon aboyer maintenant
Vogueront au loin alors que le soleil se couche
Les portes de la rivière sont ouvertes
Je dois me souvenir que
Moi aussi je joue de la guitare
C'est facile d'être plante debout ici
Encore plus d'amoureux passent sur leurs motos
Attachés l'un a l'autre avec une corde qui part des murs de l'eau
Puis je m'avance pour regarder ce qu'ils appellent
La vrai banque et l'envie réelle
Ton joueur de trompette.