PINK FLOYD : THE DARK SIDE OF THE MOON (1973)

Enorme mascarade que cet objet, exemple de cd souffrant du syndrôme « vidus ininterrompus », jamais des mots ne seront assez forts pour exprimer la haine que je ressens à l’écoute de cette diarrhée musicale émise par de sinistres musiciens au talent plus que discutable. Pink Floyd fait partie de ces groupes à l’épreuve des modes, c‘est bien simple tout le monde apprécie ce groupe de vieilles ménagères. Vous ne rêvez pas, je parle bien de Dark side of the moon, l’album culte par excellence de toute la génération boboisante pseudo-gauchiste et de toutes les générations à venir. Qui ne connaît pas aujourd’hui le pamphlet éructant d’hypocrisie tout droit issu du stupre à peine séminal de sa seigneurie Waters qu’est "money"? Titre qui passe encore sur les ondes, démontrant ainsi les fautes de goût des diverses radios françaises et internationales…

Dark side of the moon est un peu l’album oblige, celui que tout le monde a écouté, effaçant des œuvres bien plus fortes et intéressantes telles que Lark’s tongues in aspic ou encore Leg End de Henry Cow, cela s’explique par le son hyper propre des compositions poubelles (quel paradoxe!) qui brosse le poil de l’auditeur inattentif. Pourtant, si nous y regardons de plus près, cette « oeuvre » est un véritable gouffre artistique, un travail sans fondement, juste formel. Je ne parle même pas du profond dégoût que m’inspire ces réalisations, belles pour être belles, rien de plus. Dans ce cas, lançons aux cimes de la musique des albums aussi insignifiants que les élucubrations d’un Besancenot en mal d’amour et de reconnaissance, de toutes façons c’est-ce qui arrive à chaque sortie d’un album soi-disant révolutionnaire musicalement... On a souvent accordé à cet album une production d’une classe infinie, pour ma part je ne vois là qu’un bon travail sur multipiste analogique d’Alan Parson, au moins cela convient à la musique de Pink Floyd… d'une prétention interstellaire. La forme au service de la forme n’inspire aucune émotion, aucune humanité et cet objet en aurait bien besoin. Comment autant de monde peut s’extasier sur quelque chose d’aussi inhumain? Un robot aurait pu en faire de même, les émotions sont pré calculées (comme en témoigne le titre the great gig in the sky avec ses choeurs dégueulasses puant l'anémie créatrice) et Waters qui se veut critique envers la société de consommation se fourvoie une fois de plus et sa mise en forme rentre dans les normes musicales de l’époque à savoir un côté pseudo-planant imposé par les nappes de claviers de Wright et le message anti-libéral très en vogue à l’époque. Dicter une perception musicale relève du fascisme pur et simple, Pink Floyd rentre dans cette caste d’artistes fascistes! Le débat qu’imposa Nabe sur les plateaux d’apostrophes en 1985 reste selon moi toujours d’actualité, est-ce qu’une œuvre est nécessairement fasciste? A vous de voir, en attendant, cette chose résume parfaitement ma pensée!

J’estime que Pink Floyd est un groupe de papys, de ménagères, de bobos et de jeunes loups en mal d’identité car comme de chacun sait, écouter Pink Floyd, ça fait chic! Cela permet de rentrer dans cette sphère de personnes cultivées, se posant de réelles questions quant à l’argent, la guerre, l’amour, bref des choses de la vie! Comme le disait si bien Eric Naulleau à Francis Lalanne, « à force de péter plus haut que son QI, on ne finit par ne souffler que du vent! » . Car, évidemment, Pink Floyd rend simpliste des thèmes aussi vastes que l’espace, d’ailleurs il n’y a rien d’étonnant à cela, ces types sont aussi intelligents que les gens s’égosillant sur des thèmes musicaux kitschissimes ( qui à dit que je pense aux fans d’Abba?). Pour Waters (criminel notoire), c’est bien simple, l’argent c’est le mal… Il ne me semble pourtant pas que ce dernier ait craché sur le revenu des ventes de sa création, croisement hideux de foutre et de dégueulis… Ce zigoto égocentrique qui n’a pas hésité à cracher sur un fan durant une tournée (c’est vous dire à quel point ce personnage fait preuve d’humanisme, on est bien loin du flegme anglais, image que le groupe ( enfin un maitre à tout faire et des esclaves) a essayé de se donner en vain (je vous réfère à la vache de la pochette de atom heart mother)) a incité en moi une rage fulminante à l’égard de Pink Floyd, par ailleurs.

On pourra reprocher à ce commentaire son parti pris haineux, n’oublions pas tout de fois le nombres d’œuvres éminemment plus intéressantes rejetées aux oubliettes de l’histoire par ce seul album d’un niveau plus que médiocre. N’oublions pas non plus, l’hypocrisie totale du personnage pivot de Pink Floyd et la prétention de ses compositions! Dark Side of the moon est la référence même de l’antimusicalité et de la hideur musicale, à force de donner dans la facilité et le prémâché le groupe anglais a perdu en route la base même de la grande musique, la forme et le fond. L’un sans l’autre ne peut générer qu’un vin âcre et acide, et, personnellement, je ne suis pas adepte des bactéricides... Car il s'agit bien de cela, d'une oeuvre qui tue toutes formes de créativité et qui polissa un groupe au talent déjà trop érodé...