Recherche avancée       Liste groupes



Le 03 Février 2020


David BOWIE - ALADDIN SANE

Il y a 10 ans dans un édito GEGERS posait la question : La pochette, vouée à disparaître ? Il terminait par ces mots : réponse dans 10 ans...

Je prends le prétexte de cet album de BOWIE, doté d'une des pochettes les plus emblématiques de l'histoire de Rock, pour me poser à haute voix (!) la même question... Qui se soucie aujourd'hui des pochettes ? Et si l'on va plus loin : qui lit encore les livrets ? Du moins lorsqu'il y en a encore.

Autrefois il n'y avait pas d'alternative : on contemplait la pochette en écoutant le disque, on scrutait les livrets pour piocher le maximum d'infos... Aujourd'hui, les infos sont disponibles à volonté sur internet. Et à l'heure du streaming ou de la consommation de musique numérique, on se contente d'un petit carré pixelisé qui s'affiche sur un écran...

Qu'en pensez-vous ?





Le 19 Février 2020 par BaazBaaz (visiteur)

@François
A la fin des années 80 il y a eu aux Etats-Unis les "Long Boxes" qui étaient des CD insérés dans des boites au format vinyle sur la longueur (pour que les disquaires puissent les ranger)... La pochette était dès lors plus grande :

https://en.wikipedia.org/wiki/Longbox

Mais ça prenait de la place !






Le 04 Février 2020 par Clansman57 (visiteur)

@le kingbee:

Ne jamais dire jamais:)
Un jour, on dira que les bandes c'était le top si ça se trouve...
Bref, laissez les gens écouter sur le support qu'ils veulent, c'est tout!
Fans du vinyle? C'est cool, écoutez les dans ce cas et laissez les autres tranquilles.





Le 04 Février 2020 par le kingbee (visiteur)

@ clansman 57.

Si sur ce coup je peux le dire. ma platine K7 est dans son carton d'origine avec les petits sachets de sels.
Quant tu as goûté au son d'une bonne platine cd ou d'une platine vinyle tu ne reviens pas à la K7.

J'ai même revendu mon magnéto à bandes il y a 2 ans (trop contraignant).

Après si les gens ne voient pas la différence entre 1 iPod et une bonne HI fi qu'ils s'orientent vers le moins cher.





Le 04 Février 2020 par Clansman57 (visiteur)

Les gens achètent ce qu'ils veulent, tant que ça leur fait plaisir, personne n'a à leur dire ce qu'ils doivent faire.
C'est juste parfois gavant de lire/entendre les fanatiques du vinyle qui veulent convertir à tout prix les autres(qui ne savent pas faire la différence, appelons les de suite des imbéciles, ça sera plus simple. Attention au snobisme!) et un poil puéril: "Hey, mais il est nul ton jouet, le mien il est beaucoup mieux."
A chacun son support, c'est vraiment pas important du tout.





Le 04 Février 2020 par BAKER (visiteur)

Le retour du vinyl est surtout une jolie aubaine pour nos chères maisons de disques qui ont encore augmenté le prix moyen "parce que la qualité, ça se paie".

Le moindre vinyl récent coûte désormais 25 euros, et on se dirige doucement vers une moyenne de 31 (encore constaté ce week-end dans mon Leclerc). Les rééditions sont elles-mêmes à 15 euros, soit cent francs. Sachant que les originaux en vinyl coûtaient etre 58 et 64 francs...

Et le CD n'est pas toujours inécoutable, effectivement. Ceci dit, pour en revenir à la question de départ, les artworks vraiment marquants en CD sont moins nombreux et moins "consultables" que les vinyls. En revanche l'ère du CD a multiplié les liner notes, petite friandise dont je suis très friand surtout quand il y a de l'auto-dérision dedans.





Le 04 Février 2020 par le kingbee (visiteur)

@Baker

Les vinyles dont tu parles généralement en 180 gr ne valent rien.
A ce prix on trouve des pressages originaux dont la cote risque de quintupler.
Exemple le 1er Dale Hawkins se négocie environ 1500 à 1800.

Il arrive aussi que certains disques décotent par exemple le Mitty Collier chez Chess valait 250 euros il y a 1 an ; On le trouve à 30 aujourd'hui.

Après il ne s'agit pas d(obliger les gens à opter pour tel ou tel engin.
Moi j'ai la chance d'avoir une pièce de 35 m2 dédiée à la musique. Si j'avais une canbuse de 12 m2 j'aurai certainement 1 micro chaine Panasonic ou un petit ensemble Pro Ject. Chacun voit midi a sa porte.

Par contre ds mon rôle de chroniqueur de disques, je me vois mal chroniquer autre chose qu'un disque ou 1 CD. ça me semble la base





Le 05 Février 2020 par LE MERLE MOQUEUR (visiteur)

Lors de la marche triomphale avec tambours et trompettes qu'accompagnaient la plupart des chroniqueurs et journalistes musicaux pour la naissance du CD, Le Merle venait juste de se constituer une petite, toute petite discothèque.
Mes revenus étant modestes je profitais du rejet du vinyle chez la classe supérieure argentée pour agrandir ma discothèque ; les vinyles ne coutaient pratiquement plus rien ou pas grand chose surtout dans le domaine de la musique dite classique, pour le jazz les mordus étaient plus récalcitrants et ils avaient raison.
Je ne regrette pas d'avoir fait ce choix il y a quelques années déjà.
Aujourd'hui j'ai une belle discothèque vinyles classique et jazz qui finalement ne fut pas très onéreuse, des CD introuvables en vinyles et encore de ces fameuses cassettes de qualité que l'on écoutait avec un baladeur qui me permirent d'enregistrer des soirées jazz sur les bonnes fréquences radio.
Ne soyons pas sectaires. J'avoue que le vinyle avec sa pochette et ces commentaires reste séduisant et toujours agréable au toucher, un peu comme un livre donc un objet que l'on savoure durant l'écoute.






Le 06 Février 2020 par BAKER (visiteur)

J'ai oublié de répondre ! NON, la pochette ne disparaîtra pas, c'est absolument impossible. Même si un artiste (pour rester poli) sort quelque chose de nos jours uniquement en digital et uniquement pour accumuler des vues sur les rézosossio, il y aura une image sur la vidéo : c'est la pochette, pas physique certes mais elle est là, et elle compte ; elle compte tant que pour certains artistes (toujours la politesse), c'est l'unique façon d'accrocher les auditeurs.

Pour ce qui est des LIVRETS, c'est autre chose. A quoi bon imprimer les paroles quand on a un vocabulaire si lilliputien ? A quoi bon imprimer les noms des musiciens quand il n'y en a pas ? Alors on imprime des photos de Soi Nous-Même et un texte pour remercier son coiffeur et l'assistant de presse de la maison de disques, et on se contente de "musique REALISEE par Hans Gregson-Williams et Rosanna Gregson-Williams", ce qui veut tout dire. Et oui Céline, c'est bien de toi (entre autres) que je cause.





Le 08 Février 2020 par Nono (visiteur)

@Baker : ... A l'opposé des années 80 où en moyenne une cinquantaine de musiciens et "bidouilleurs" étaient crédités : untel pour le Yamaha DX7, untel pour le DMX programming, un troisième pour le Jupiter 8, un quatrième pour le séquenceur pluggé dans le réseau MIDI, un autre pour la batterie SIMMONS réseautée avec le séquenceur connecté à l'arpégiateur dépendant du clavier Prophet, etc.




Le 10 Février 2020 par Dark Schneider (visiteur)

Le monde évolue, on est en 2020, et ce qui est bien à notre époque c'est qu'on a le choix !

Il est temps de sortir des discours ridicules au sujet d'une prétendue énorme supériorité du vinyle. Incontestablement, pour admirer une belle pochette, le vinyle c'est le top, pour vomir sur une pochette laide c'est également le top. Les inconvénients des avantages quoi.
Le son ? Pour les albums modernes enregistrés en numérique, c'est une chimère. Parfois, certains artistes prennent un malin plaisir à utiliser un master moins compressé pour éditer leur vinyle, justement pour flatter les oreilles des "audiophiles" persuadés de la supériorité du support, mais ça n'a donc rien à voir avec les prétendues qualités du support en tant que tel.
Les vinyls anciens ? Il est vrai qu'il y a parfois une différence avec les cds (ceux qui ont bénéficié d'un bon remaster). Ce fameux "grain", pas si flagrant que ça cela dit, et qu'il faut aussi parvenir à distinguer parmi les nombreux désavantages du vinyle : les fameux craquements et autres bruits de poussières, qui peuvent parfois être quand même franchement gênant... Ah oui, ça donne un charme vintage, mais la qualité sonore ce n'est pas ça...
L'objet vinyle, bien que lourd et pas pratique du tout, prenant beaucoup de place, peut par contre facilement être considéré comme un bel objet qui a tout pour plaire aux collectionneurs. Mais le CD, lui aussi parfois conspué, a également ses propres avantages : notamment celui de pouvoir proposer des livret souvent bien plus fournis.

La dématérialisation dans tout cela ? Bah c'est cool. C'est super pratique et maintenant grâce au streaming on peut avoir pratiquement tout ce que l'on veut pour quelques euros par mois. Ceux qui critiquent encore la qualité sonores des mp3 se basent sur les vieux mp3 à 128kbps, à 320 je suis sûr que beaucoup se feraient avoir en faisant des tests à l'aveugle. Et notamment les boomers, car désolé de vous informé que l'audition ça ne s'arrange pas avec l'âge. Ne parlons même pas du flac.
Beaucoup de groupes se sont désormais adaptés à cette nouvelle donne. Et la dématérialisation a justement eu le mérite de nous rappeler quelque chose d'essentiel : que la musique c'est fondamentalement immatériel. Le packaging (pochette, livret, format album etc) c'est un plus, en grande partie crée pour des besoins commerciaux d'ailleurs, mais l'essentiel c'est uniquement le son, et en aucun cas le support. Merci donc aux mp3 et consort de nous avoir rappelé cela. Désormais, il y'a même des artistes qui abandonnent le format LP pour privilégier des sorties de morceaux de façons éparses régulièrement, comme des singles. Ca rappelle rien ? Ah si, la "bonne vieille époque" des années 50's et 60's où le 45 tours étaient la norme, avec des pochettes presque systématiquement moches, parce que hein, c'était pas toujours mieux avant.

Donc comme je le disais ce qui est bien aujourd'hui c'est qu'on a le choix. Si vous aimez l'objet vinyle et ses belles pochettes bah on peut se procurer le dernier album de notre artiste favori sous ce format, et aussi aller chiner dans les boutiques spécialisées désormais très "ambiance bobo" avec des tarifs bien ciblés (soupir, je regrette le temps où je chopais des vinyles en très bon état pour... 3 euros). Si on aime le dématérialisé pour sa praticité, on a l'embarras du choix, et on est souvent bien forcé de s'y mettre si on veut écouter de la zic dans sa voiture (quasi plus de lecteur cd dans les voitures récentes).
Donc les pochettes ne sont sans doute pas prêtes de disparaître, surtout dans certains styles très visuel (Rock et ses dérivés), mais certains artistes pourront sans doute très bien s'en passer aussi.

Et pour ma part, j'utilise tous les supports chez moi (sauf la k7, faut pas déconner), avec une bonne installation audio. Et je m'y retrouve très bien ainsi. Je veux écouter tout de suite le dernier Sepultura qui vient de sortir ? Hop, direction ma plateforme de streaming. Y'a un vinyl de Heavy des années 80s qui me fait de l'oeil à un vide grenier, allez je lâche un petit billet. Les avantages du 21ème siècle en somme.





Le 16 Février 2020 par aigle blanc (visiteur)

Quand j'observe à la FNAC notamment le public qui fouine dans les bacs des vinyles, je suis surpris de constater qu'il s'y trouve pas mal de jeunes gens d'une trentaine d'années ou moins. Donc le vinyle n'intéresse pas exclusivement les "boomers", la réalité le démontre pour peu qu'on sache l'observer.

Pour ma part, l'artwork accompagnant un disque m'a toujours fasciné dans son format vinyle. Je me souviens d'une époque pas si lointaine où fleurissaient les installations home video procurant le plaisir d'écrans larges et de taille conséquente. On aimait à cette époque les images grand format. La pochette des vinyles est bien sûr autrement plus attractive que celle des CD. Comparez les pochettes des Cocteau Twins avec leurs homologues en format CD… et vous comprendrez votre douleur De même, faites la comparaison de la pochette du Rubycon de Tangerine Dream dans ses formats vinyle et CD. C'est écrasant à quel point l'ancien format met en valeur le beau travail des designers de pochettes.

Le prix des nouveaux vinyles reste en effet excessivement onéreux. Il ne devrait pas dépasser le prix d'un CD… et quand il s'agit d'un disque ancien (genre BEATLES ou n'importe quel disque de jazz de Miles Davis), il ne devrait pas coûter plus de dix euros à mon sens.

Je suis un collectionneur de vinyles des artistes qui me passionnent, sans renier le CD qui ne comporte pas que des inconvénients, loin de là.

La liberté appartient à chacun. La première impression que nous avons quand nous rencontrons une personne pour la première fois est celle procurée par son visage. C'est la même chose quand nous appréhendons un album inconnu dans le bac des disques. Le visage d'un disque fait partie intégrante de sa personnalité. Il me sourit ou me fait la tête mais il ne laisse jamais indifférent. L'absence d'artwork des formats mp3 m'offre d'écouter un disque à l'aveugle, sans connaître ses caractéristiques physiques. Quel dommage !





Le 16 Février 2020 par le kingbee (visiteur)

A titre informel et pour compléter tous ces avis il n'y a pas de différence de prix à la fabrication entre les vinyles classiques et les "colored"? Seuls les blancs coûtent plus chers.

Enfin pourquoi acheter un 33 T. en 180 gr neuf et sans la moindre valeur alors qu'on peut dénicher un original 1er pressage pour moins cher? Sans doute faut-il y voir une question de facilité.





Le 17 Février 2020 par BaazBaaz (visiteur)

Ayant autrefois acheté des disques sur la seule foi de la pochette, je ne prétendrai pas y être insensible. Mais c'était dans un domaine - le Metal - où pochettes et livrets font partie de l'aventure...

Aujourd'hui, les CD sont souvent vendus dans des digipacks fragiles et indigents, sans livrets, qui me font penser à une version tape-à-l’œil de certaines rééditions bon marché des années 80... A l'ère du haut débit, alors qu'on peut télécharger légalement un disque en WAV ou en FLAC en 30 secondes, je ne vois pas trop l'intérêt.

En fait ma question n'était pas tant de savoir si vous appréciez les pochettes et les livrets, que de savoir s'il nous faut prendre acte du déclin irrémédiable de ces éléments dans un monde musical où l'avenir est le numérique.





Le 18 Février 2020 par Dark Schneider (visiteur)

"Enfin pourquoi acheter un 33 T. en 180 gr neuf et sans la moindre valeur alors qu'on peut dénicher un original 1er pressage pour moins cher? Sans doute faut-il y voir une question de facilité."

Alors déjà, le grammage n'a rien à voir avec la qualité du son, c'est plus une histoire de solidité (un vinyle plus lourd permet de diminuer les risques de voilage) et un argument marketing (plus ou moins bidon ce qui est ultra fréquent dans ce domaine). Si le son est mauvais dans une réédition, c'est pour d'autres raisons, mais rien à voir avec le poids.

Ensuite ça veut dire quoi 1er pressage ? Généralement, ça veut dire pressé la même année de sortie de l'album, et pour les plus tatillons il faut que ce soit pressé dans le pays d'origine de l'artiste. Faut pas être doué en maths pour vite comprendre que ça va vite être difficile de trouver un véritable 1er pressage, et que logiquement ça peut faire augmenter les prix de façon non négligeable. Ensuite, par définition même, ce 1er pressage (et les suivants aussi) n'est donc dispo qu'en quantité limité, on fait comment une fois que tout le monde l'a écoulé de nouveau en occaz ? Bah on le réédite, c'est pas sorcier et ça a toujours fonctionné ainsi. Et pour ce qui est du prix, les vinyles d'occasions actuel peuvent aussi parfois être plus cher que les rééditions.





Le 18 Février 2020 par le kingbee (visiteur)



@ Dark Schneider

Je ne vois pas trop où je dis que le 180 gr joue sur la qualité du son.

Pour ce qui concerne la qualité du son, je pensais bêtement que cela venait des masters et ensuite du pressage.

Le 1er pressage correspond à la 1ère édition, dans le pays d'origine (CQFD puisqu'il n'y a qu'une 1ère édition et donc 1 seul pays).

Maintenant, ne voulant pas paraître plus tatillon que je ne le suis, certains collectionneurs ne se complaisent pas au 1er pressage, mais sont à la recherche de tous les pressages. Perso je n'en vois pas l'utilité ... mais je ne suis pas collectionneur.

Quant aux rééditions, nous sommes quelques uns sur le site, chroniqueurs et lecteurs, à savoir ce que c'est. Enfin du moins nous espérons que la définition que nous nous faisons du mot correspond bien à la réalité.

Maintenant puisque vous me reprenez aux niveaux des prix, ceux ci varient selon les cotations. Il m'arrive parfois de citer un tarif dans une chronique, tarif négociable qui pourra parfois être divisé par 2 , 4 ou 10 selon l'année ou les stocks qu'on retrouve à l'occasion.

Mais merci de vos lumières même si celles ci me semblent un peu tape à l’œil et agressives.

Bien à vous









Le 18 Février 2020 par François (visiteur)

Pour moi, l'idéal serait un CD dans une pochette de vinyle... :-) La pochette vinyle pour l'aspect visuel et le CD pour le côté pratique. Parce que l'ampli, la cellule, le bras (grand débat : manuel ou mécanique ?), la brosse, le diamant, etc... très peu pour moi. Et pourtant, je suis du genre maniaque mais y'a des limites.




Le 04 Février 2020 par le kingbee (visiteur)

@Clansman 57

J'ai une platine K7 à refourguer (1 Denon) je ne m'en resservirai jamais.






Le 04 Février 2020 par Clansman57 (visiteur)

C'est peut-être un point de vue générationnel, les plus jeunes qui n'achètent que du numérique sont peut-être moins attachés au visuel, tout simplement par habitude?
J'aime aussi le travail réalisé sur les pochettes, mais oui, le plus important est la musique en fin de compte.
Et peu importe sur quel support on écoute sa musique.
Je suis de la génération cd's moi aussi et je ne vais pas tout racheter en vinyle parce que les amoureux de ce support disent continuellement que c'est le must.
Mieux ou moins bien, je n'en sais rien, toujours est-il que je ne trouve pas le format cd "inaudible" comme on peut le lire/entendre souvent.
Si un jour on remet la cassette à la mode et qu'on dira que c'est mieux que le vinyle, on pourra recommencer...







Le 03 Février 2020 par Dan vanmaiden (visiteur)

Sans aucune hésitation je dis un grand OUI à la pochette et au livret. Suis-je un vieux conservateur? Peut-être, mais dans ce cas précis je l’assume totalement.
Je n’aime pas le support 100% numérique. La musique, comme le livre d’ailleurs, ne me conviennent que dans leur support physique.
Pour moi c’est tout le contraire d’un objet de consommation courante, c’est un objet que j’ai plaisir à regarder, à contempler, à toucher et à collectionner.
Donc je suis heureux du retour au vinyle, quel bel objet! Les artistes qui s’en emparent nous transmettent des émotions, des informations grâce à ce merveilleux support qu’est la pochette. Certaines sont de véritables œuvres d’Art.
J’espere Que ce retour sera durable et pas seulement un phénomène de mode passager.





Le 03 Février 2020 par Dark Beagle (visiteur)

Qui se soucie encore des pochettes ? Moi par exemple. J'aime quand un album possède un bel artwork, certaines pochettes peuvent aussi justifier le choix du vinyle ou du CD pour l'achat.
Qui lit encore les livrets ? Moi encore. Parce que j'aime les feuilleter pendant que j'écoute l'album.

Après, il est vrai que je suis attaché au support physique, j'écoute très peu de musique en streaming. J'apprécie pouvoir déballer l'album, découvrir la tronche du disque, voir l'épaisseur du livret, que je feuillette une première fois avant de me passer l'album, qui m'offre une première immersion, chose que la musique dématérialisée ne me procure pas.

Et c'est peut-être également pour ça que je n'apprécie que moyennement d'écouter de la musique dématérialisée.





Le 03 Février 2020 par RICHARD

Je me soucie des pochettes, encore plus pour la sphère qui me passionne : celle des musiques sombres. En effet, au plaisir du support physique (j'écoute peu de musique dématérialisée) s'ajoute pour ma part (sans jugement de valeur cependant) un acte quasiment militant. En achetant des disques, les labels réussissent plus ou moins à survivre et le courant survit tant bien que mal. Chaque centime compte :) Il s'est certes mis à Bandcamp mais le plaisir de l'objet est toujours plus fort !




Le 03 Février 2020 par le kingbee (visiteur)

Euh ... Je dois avoir quelques métro de retard, mais je lis les livrets (il coutent plus chers que le CD)) je continue d'écouter les vyniles et les CD.

C'est à peu près tout.
Bien sur une pochette de 33 tours est bien plus grande que la jaquette d'un CD.

Chacun son truc, mais le son en mp3 mp4 ne remplacera jamais le son chaud d'un vynile.





Le 03 Février 2020 par Nono (visiteur)

Pochette, livret, logos, mise en page, photos... Autant de critères qui forment l'écrin de la musique qu'on écoute ! Se passer de ça, c'est comme manger sans couverts, sans assiette, sans table, sans rien, avec juste un étui et de la matière numérique dedans.
Donc oui, personnellement je suis à 100% POUR les pochettes, donnant tout le contexte de l'oeuvre musicale.
Et NON, vouloir cela n'est ni "conservateur" ni "rétrograde" ni "réac" (...) : la saveur d'une oeuvre, l'amour des belles choses et le faire valoir de leur âme intrinsèque, n'ont rien à voir avec un quelconque "passéisme", même si malheureusement toute notre psyché tend à être bouffé par le numérique. Mais JAMAIS le romantisme ne sera réduite en numérique.





Le 03 Février 2020 par Yann 77 (visiteur)

Juste pour dire que je suis entièrement d'accord avec mes petits camarades, rien de plus à dire, si ce n'est apporté une voix au POUR!!! :)




Le 03 Février 2020 par yngwie-cooper (visiteur)

D'accord avec tout le monde. Heu... on aurait pas tous plus de 40 ans par hasard?? ;)




Le 04 Février 2020 par Dan vanmaiden (visiteur)

Juste un petit mot supplémentaire : je lis que beaucoup d’entre vous parlent de consommation, de consumérisme. Normal, notre société fonctionne avec ça.
Par contre, concernant la musique, pour moi c’est avant tout un art, je recherche principalement de l’émotion. Cette émotion est évidemment nécessairement auditive dans le cas présent, mais si le côté esthétique peut aussi me donner du plaisir, et c’est là que la pochette (cd ou vinyle d’ailleurs) joue son rôle, alors je suis doublement satisfait.
D’un autre côté je ne me sens jamais influencé par la pseudo « société de consommation ». Je n’achète que ce que j’ai choisi, parce que je le veux bien, et non parce que je le vaux bien. Et comme certains prennent du plaisir à contempler un tableau, moi j’aime manipuler un livret et découvrir les détails d’une pochette travaillée (celles de « killers », « powerslave » ou « somewhere in Time » par exemple qui fourmillent de détails).
La musique dematerialisée ne me sert qu’à faire un tri dans l’abondance de possibilité, et dès que le choix est fait, alors je passe au support physique.
Quant au retour du vinyle, j’espère qu’il sera durable, pour relancer le côté créatif complet des groupes, leur permettre de vivre de leur art et pas uniquement pour remplir les poches des maisons de disques (c’est mon côté utopico-optimiste).





Le 04 Février 2020 par Nono (visiteur)

En fait, voilà : je pense que le souhait de beaucoup (y compris moi-même) est dans la volonté d'éviter la dématérialisation intégrale : un peu de couleurs, de photos... bref : d'âme... est nécessaire à garder.
Maintenant, quand à adopter un virage à 180° avec des vinyls (si possible un peu usés et à la pochette jaunie) et le bruit du craquement de l'aiguille impératif. Bon... ça se défend, mais j'ai du mal à trouver autre chose que de la nostalgie à ce point-là... En fait, je trouve que le CD fut un bon intermédiaire.





Le 04 Février 2020 par WALTERSMOKE

Bonjour,

Ok boomers.

Plus sérieusement, mon point de vue sur la question n'est pas forcément différent de ce qui se dégage comme norme ici. En effet, le numérique ne pourra a priori jamais remplacer la beauté et la grandeur d'un support physique. Point. C'est pas être vieux con ou réac' que de l'affirmer. Et je me souviens encore des livrets des premiers albums que j'ai achetés - des CD, certes.

Ceci étant, il ne faudrait pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Après tout, je pense que tout le monde ici parle des pochettes d'albums du temps où le vinyle était la norme ; on parle donc d'artworks PENSÉS pour un format vinyle. Le problème est pour moi tout autre : autant la musique dématérialisée est un vrai plus (les mystifications sur le son vinyle qui serait forcément supérieur au "mp3 pourri", ça va 5 secondes, mais c'est de moins en moins vrai), autant il n'y a plus assez d'efforts pour les pochettes qui sont fournis. C'est comme les effets spéciaux au cinéma (n'utiliser qu'un fond vert tout le temps c'est ok, mais on est devenu fainéant sur ce point).

Quant au retour en grâce du vinyle, je n'y vois qu'une manoeuvre bassement consumériste (je rejoins un peu François là-dessus), qui ne vise qu'à exploiter un filon passéiste et donc des vieux nostalgiques ainsi que de faux-nostalgiques de ma génération (je suis né au début des années 90) et même plus jeunes encore.





Le 04 Février 2020 par BaazBaaz (visiteur)

Merci pour vos réponse, les vieux. Je vois bien qu'une tendance se dégage...
Mais est-ce qu'il n'y a pas ici un peu de fétichisme de la pochette ou une posture volontairement passéiste ?

Je suis de votre génération. Quand je copiais des kilomètres de musique sur cassette dans les 80s, je me fichais un peu de la pochette et du livret. Et lorsque que j'achète sur Bandcamp aujourd'hui, c'est la musique (dont le format numérique est de qualité équivalente au CD, oubliez les MP3 bon sang !) qui compte avant tout.

On peut voir les choses de manière positive : cela recentre l'intérêt sur la musique, le reste étant de l'enrobage. Il y a eu des pochettes extraordinaires dans l'histoire du Rock, mais il y a en eu bien plus qui était insipides, survendues ou inutiles, non ?





Le 04 Février 2020 par François (visiteur)

Très intéressante question, qui me place devant un dilemme "philosophique" et "militant" :-)
La musique dématérialisée et le numérique sont l'un des symptômes de la technologie toute puissante et de la déshumanisation progressive de nos sociétés, ce que je combat.
D'un autre côté, le fameux "retour du vinyle", filon exploité par les majors du disque pour continuer à s'engraisser sur le cochon de payeur, me gave dans la mesure où la plupart de ces rééditions, faites un peu à la va-vite, sont réalisées à partir des masters des CD. Par ailleurs, l'accumulation d'objets (on frôle parfois le fétichisme) et donc le consumérisme / matérialisme effréné sont aussi de mon point de vue des effets néfastes.
Néanmoins, entre ces deux maux, je choisirais moi aussi le second, en me plaçant d'un point de vue purement esthétique (il n'y a en effet pas photo - c'est le cas de le dire - entre une pochette et un livret physiques par rapport à un mp3).
Etre traité de "conservateur" ou de "réac" ne me touche absolument pas (c'est si grave que ça ?) :-)


Le 08 Août 2014


David BOWIE - ALADDIN SANE

Dans le titre complet de Aladdin Sane, on lit (1913, 1938, 197?) bon il faut pas être un génie pour comprendre que 1913 et 1938 sont les années qui précédaient les 2 guerres mondiales, mais pourquoi "197?" ?




Le 28 Août 2014 par Guillaume The Elder (visiteur)

Oui, Bowie s'est planté sur ce coup-là car les "évènements" graves qui auraient pu nous conduire à une 3e guerre mondiale eurent lieu en 1962 et 1983, seconde période de tension extrême où Reagan n’hésita pas à qualifier l' U.R.S.S. d' "Empire of Evil"!! La Décennie 70 fut au contraire assez calme, dite de normalisation.




Le 16 Août 2014 par BBQB (visiteur)

David Bowie a toujours été intéressé par les 2 guerres mondiales. D'ailleurs lorsqu'il enregistrait Heroes à Berlin il faisait references à ce qui s'était passé là bas en 1945




Le 08 Août 2014 par Ramon (visiteur)

J'imagine que la Guerre Froide (époque de vives tensions entre les USA et feu l'URSS) laissait envisager l'éclatement d'un nouveau grand conflit Mondial dans les années 70, d'où le 197?, car Bowie n'étant pas devin, il laissait planer le doute quant à l'année qui précéderait ledit possible (probable ?) conflit.
Cependant le point d'orgue fut atteint en 1962 avec la crise des missiles de Cuba mais ne déboucha fort heureusement sur aucune guerre.








1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod