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Scorpions
Love At First Sting
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le 16 Novembre 2014 par THIERRY RAOULT


Je réagis à la chronique de KID66.

-Comment peut-on écrire que "China White" (82, album "Blackout") est d'une faiblesse relative?
-Je suis très surpris de lire que "Crossfire" est prenant, et que "The Same Thrill" est une speederie jouissive de grande volée.

Cet album est très bon, mais les 2 titres cités ci-avant sont faibles. Le reste est très bon ou exceptionnel.

le 22 Février 2013 par RAMON


Il y a bien eu un avant et un après "Tokyo Tapes" : l'avant nous présentait des albums certes imparfaits, sans réelle direction, ni production cohérente, mais son ancrage seventies parfois bordélique recelait de véritables pépites proto-metal(he's a woman, she's a man), ainsi qu'un charme certain de par ses prises de risque(fly to the rainbow).

Rien de tout cela ici, on est résolument dans l'après, le quatrième album de l'après même, d'où seul surnage Animal Magnetism, car Lovedrive et Blackout malgré quelques bons titres lorgnaient outrageusement sur la bande FM, US notamment. Déjà la pochette trop classieuse pour être honnête laisse entrevoir le pire, et le pire on y entre derechef dès l'ouverture de l'album avec des bad boys d'opérette qui n'ont de sauvage que l'odeur frelatée de leur parfum de supermarché. Loin du groupe très permanenté, l'idée d'effrayer les parents des ados qui se ruent à leurs concerts et achètent leurs disques, c'est à croire qu'ils ont inventé à eux seuls le concept du "politiquement correct".

Rock you like a hurricane enfonce le clou de la médiocrité prévisible et ultra formatée. Ce qui suit est à l'avenant, avec un Big City Nights qui ferait passer Beverley Hills pour une série subversive, un Crossfire démago comme pas possible, et puis cette horreur absolue qu'est Still living You prototype de la ballade à déconseiller aux diabétiques, où l'on croit entendre Klaus Meine chanter: "ce soir j'ai les pieds qui puent" (si, si tendez bien l'oreille, c'est à mourir de rire!)

Parlons des musiciens justement : Herman Rarebell et Francis Bucholz sont les deux punis, réduits à assurer la pompe, mais n'est pas AC/DC qui veut. Matthias Jabs, c'est un fait, n'arrivera jamais à la cheville de Michael Schenker ni d'Uli Jon Roth, faute d'inspiration plus que de technique, tous ses soli sont frelatés. Rudolf Shenker se croit lui obligé d'en jouer un de solo, sur l'horreur que vous savez et cet excellent rythmicien joue ici de façon tellement mécanique qu'on jurerait qu'il a été remplacé par un androïde . Klaus Meine enfin n'a jamais été aussi insupportable tant il surchante l'emphase et s'assoit sur toute velléité de simplicité.
Et puis il y a le gourou Dieter Dierks aux manettes qui réussit l'exploit, une fois de plus de rendre la chose encore plus abominable qu'espéré en surproduisant et sursurlignant le moindre battement de cil de ses prorogés, histoire que n'importe quel neuneu puisse assimiler jusqu'à l'indigestion ce produit qui a bien plus à voir avec le marketing qu'avec une quelconque forme d'art. A vomir!

le 30 Novembre 2012 par HANS


"Et puis il y a "Still Loving You". Probablement la pire chose venue d'Allemagne depuis le nazisme."
Ha, ha. A 45 ans bien tassés, je viens de les voir en concert il y a quelques jours.
J'ai connu le groupe à 14 ans et oui, tels les derniers trouffions de la division Charlemagne (pour prendre tes références), je suis fier d'être encore parmi leurs fans les plus fidèles.
Ce qui me rassure, c'est que nous étions 5000 à les soutenir et à crier, dont des jeunes qui n'étaient même pas nés à la sortie de l'album !
J'espère qu'on les verra encore, qu'ils se reformeront !

le 06 Juin 2011 par ROBIC


Chronique virtuose (la kro-express de Mr. A.), mais totalement vaine, dont le seul but est de se faire mousser au détriment de cet excellent groupe qu'est SCORPIONS. Cet album fut et reste un classique du Hard des 80's. Un incontournable. Est-ce que FP veut se faire une virginité sur le dos du Hard pour faire davantage "grand public" et attirer le plus grand nombre ? Possible, quitte à faire du mauvais P. Manoeuvre, grand fan d'AC/DC ayant descendu Highway to Hell à sa sortie... bonjour la référence. Je ne m'étendrai pas sur pas le côté redondant de cette chronique par rapport à celle du frère jumeau. Seulement un conseil: n'oubliez pas d'où vous venez, les gars, ou vous allez perdre votre premier public.

le 30 Avril 2011 par DARK SCHNEIDER


Love at first sting s'inscrit dans la continuité direct de Blackout tout en faisant preuve d'évolution. Ici, tout en gardant un aspect très direct, les compos sont clairement plus travaillées, en témoigne le gros travail abattu par Matthias Jabs qui est presque tout le temps en solo afin d'enrichir les morceaux de tous ses licks, gimmick et autres leads fulgurants. C'est un album tout simplement quasiment parfait. Seul "the same thrill" semble un peu en dessous, le reste c'est du grand art. Que ce soit les tubes indiscutables : "Bad boys running wild", "rock you like a hurricane" ou "Big city nights", où les mids-tempos beaucoup plus émotionnels que ce sont les sous-estimés et pourtant excellents "Crossfire", "as soon as the good times roll" et bien entendu le formidable "coming home".
"Still loving you" est l'une des ballades les plus immenses qui soit, qui m'a toujours énormément touché.

En 1984 SCORPIONS était au sommet de son art et n'a vraiment pas volé son succès. Love at first sting est pour moi un petit cran au-dessus de Blackout qui a des faiblesses ("Arizona", "china white") que son successeur n'a pas. Bon sang, quel groupe immense!!

Il faut bien avouer que par la suite le groupe ne parviendra jamais à revenir à un tel niveau, mais ça ne les a pas empêché de sortir encore quelques albums tout à fait intéressants.













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