Mouais, mouais, mouais…
Sans revenir sur les réserves émises par Le OUISTITI quant à la tonalité de la chronique d'un disque du Georgios et sur les allusions réitérées sur sa sexualité, je me permets toutefois de faire remarquer que pour l'occasion et cela sur deux titres de ce EP, il succède à un Freddie qui était bisexuel (et non pas uniquement homo ce que la plupart des gens ignorent, d'ailleurs il a légué sa fortune à la femme de sa vie avec laquelle il ne vivait plus depuis longtemps au moment de son décès, mais passons); lequel Freddy avait coutume de porter des tenues de scène très équivoques (des collants notamment) ou de porter des tutus, et même de se déguiser en femme dans au moins un clip.
Le nom même du groupe (QUEEN of course) outre sa signification réelle (la Reine donc) servait également à désigner un homosexuel dans le langage populaire anglais des années 7O (et même sans doute depuis longtemps), donc le public présent, étant composé de fans de QUEEN ne pouvait décemment pas être surpris par l'apparition d'un George MICHAEL, homo déclaré, tout d'orange vêtu tant il était habitué aux frasques vestimentaires de son héros disparu.
Quant à la chanson en elle même (Somebody to Love), il s'agit là d'un mix de Pop de la meilleure engeance et de Gospel, appuyée principalement sur ses refrains par des accords de quinte saturés, on est donc bien loin du gros Hard qui tâche, sans même aller jusqu'à convoquer SLAYER & C°.
Alors oui, la prestation de GM est à couper le souffle (et pourtant je ne suis absolument pas fan de sa musique), mais il n'interprète pas non plus les "Now I'm Here", "Tie your Mother Down", "Get Down Make Love", "Keep Yourself Alive" et j'en passe et des "Sheer Heart Attack".
(Ces titres n'ont pas tous été inscrit au programme de la soirée)
Aurait-il pu trouver y touver ses marques ?
Possible, après tout il venait juste de prouver qu'il était un immense chanteur sur ce coup là.
Sinon, plus personne ne se souvient de la prestation de Lisa STANSFIELD (d'ailleurs qui se souvient d'elle tout court ?) pour le duo anecdotique qu'elle forme sur un des titres les moins convaincants de la soirée (et de QUEEN aussi).
Après, il faut reconnaître que les reprises de "Killer" et de "Papa was a Rolling Stone", captées par ailleurs sont elles aussi excellentes, ce qui est à porter au crédit du vocaliste, lequel décidément vaut bien mieux que le chanteur des niaiseries qu'il composait du temps de WHAM.
En fait, comme je l'ai écrit, je suis hermétique aux compositions de George MICHAEL, même si le côté "PRINCEsque" de FAITH n'est pas dénué de qualité, la production de ses albums me rebute toujours autant mais là, il balance des reprises en Live et ça change pas mal les choses pour mes oreilles délicates.
