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Moyenne établie
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5 commentaires notés [?]
Iam
Ombre Est Lumière
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le 21 Novembre 2021 par NESTOR
Lors de sa sortie, ce pavé a de quoi impressionner, autant par sa qualité que sa quantité. Les deux albums qui le composent sont gorgés d'intermèdes originaux, de morceaux aux ambiances variées, de textes très intéressants. Moins aboutis que "L'école du micro d'argent" qui est d'une qualité imparable, ce second album est un excellent compromis entre la fougue et la naïveté de leur premier disque et le professionnalisme de leur troisième opus. Pour moi, un des sommets du Rap français, d'une richesse inouïe.
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le 20 Novembre 2021 par FRANçOIS
"En plus j'ai jamais aimé Marseille (êtes-vous vraiiiment déjà allé à Marseille ?) et le chauvinisme teinté de mépris de ses habitants pour ceux du "Nord" (c'est à dire tout ce qui est au Nord... de Marseille : très réduit comme vision du monde, vous en conviendrez)."
Tandis que les Parisiens quant à eux, c'est bien connu, sont d'une humilité à toute épreuve vis-à-vis de la province et les Bretons, les Basques ou encore les Corses ne font preuve d'aucune fierté régionaliste, n'est-ce pas ? :-)
L'album, je ne connais (et n'aime) que "Je danse le mia" (évidemment). Assez d'accord avec Oscar et J.S Bach sur le rap mais on ne va pas "refaire le match".
Ah, et c'était la Champions League, pas le "championnat d'Europe" (sic)...
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le 21 Juillet 2012 par OSCAR
"Le rap est une musique, un courant musical à part entière. Les semples (quand il y en a) ne sont jamais utilisées telles quelles. Elles sont retravaillées, intégrées à un ensemble pour donner quelque chose de nouveau. C'est une autre manière de faire de la musique. "
Ah bon ? J'aurais plutôt tendance à assimiler cela à du "recyclage", typique de la filière industrielle plutôt que musicale, mais enfin... Ceci dit, même Gainsbourg l'a fait en son temps avec des thèmes connus de la musique classique ("Initials BB", "Charlotte for ever"...). Mais le niveau musical du Beau Serge était quand même tout autre que celui de nos rappeurs... bien qu'inférieur lui même à celui d' Anton Dvorak ( voir rapport Symphonie du nouveau monde-Initials BB).
J'aurais au final tendance à associer cette baisse régulière de niveau à une décrépitude, voire une décadence de l'art occidental. Désolé pour nos amis rappeurs... mais il y a une vie après le rap qui n'est pas l'Alpha et l'Oméga de la culture, malgré le matraquage médiatique commercial intolérable (à mes oreilles) dont il fait l'objet. Mon avis sur le genre rejoint assez celui de M. Fred Chichin ("Rita Mitsuko").
Ceci étant dit, je reconnais qu' IAM se situe au dessus de la moyenne du genre et que j'aime certains morceaux de cet album. A faible dose, pas souvent, mais ils ont du talent. Assez de talent pour s'extirper des limites du "ghetto" du rap, justement. L'ont-ils fait, je ne connais guère la suite de leur carrière.
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le 20 Juillet 2012 par LOUVOIR
Et dire qu'en 1993, IAM n'en est qu'à ses débuts. Le groupe n'a pas encore sorti son chef d’œuvre, "L'école du micro d'argent". Et pourtant, il y a tout un tas de choses intéressantes dans ce double-album bourré jusqu'à la gueule de morceaux sympathiques, naviguant entre poésie marseillaise, rap vindicatif mais "conscient", fanfaronnades sudistes, et humour potache.
Alors bien sûr, sur une si grande longueur, il y a quelques morceaux dispensables. Ils ont déjà été cités : "Je ne veux plus voir personne..." en particulier.
Une réussite donc dans l'ensemble.
Et au passage, de la part de quelqu'un qui critique une vision du monde trop réduite de la part des marseillais, je trouve très déplacé de prétendre que les rappeurs ne sont pas des musiciens. Si ça ce n'est pas une vision étriquée de la musique ça!!
Le rap est une musique, un courant musical à part entière. Les samples (quand il y en a) ne sont jamais utilisées telles quelles. Elles sont retravaillées, intégrées à un ensemble pour donner quelque chose de nouveau. C'est une autre manière de faire de la musique.
Il est vrai cependant que souvent, les textes et les rythmes prennent le dessus sur la musique à proprement parler. Mais ils font partie intégrante de la musique justement! Les dissocier est une erreur.
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le 20 Juillet 2012 par J.S BACH
Pas mon trip, pas mes références, pas mon monde, mais alors vraiment pas. En plus j'ai jamais aimé Marseille (êtes-vous vraiiiment déjà allé à Marseille ?) et le chauvinisme teinté de mépris de ses habitants pour ceux du "Nord" (c'est à dire tout ce qui est au Nord... de Marseille : très réduit comme vision du monde, vous en conviendrez).
Et pourtant, j'ai aimé "Je danse le mia", comme quoi. Enfin, il faut dire que le groove de Benson doit fortement y être pour quelque chose. Le gros problème des rappeurs, c'est qu'ils ne sont pas musiciens et en sont régulièrement réduit à piller sans vergogne le répertoire des autres pour bricoler leurs morceaux. Totalement rédhibitoire en ce qui me concerne car souvent trop proche de l'escroquerie, même quand "l'humour" (qui pas leur point fort, quand même !) sert de prétexte ("Je ne veux plus voir...").
Ceci dit, Iam est quand même au dessus de le mélée, j'en conviens (même si ce n'est pas vraiment un exploit, au passage) et contribue à donner une certaine crédibilité à ce style de musique, de par des textes parfois assez intéressants... mais qui donnent aussi quelquefois l'impression que le groupe se fourvoie un peu dans un trip "l'intello" ("Le Soldat"...), sans en maîtriser totalement le sujet.
Mon gros problème est surtout que, musicalement, je n'aime réellement aucun des autres morceaux de ce long, beaucoup trop long album.
Tant qu'à faire, je préfère encore le côte "raw" et méchant d'un NTM, qui se prend moins la tête pour un résultat plus direct et concis.
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