Cet album est coincé entre le duo des guitares classiques, j'ai nommé "Bay of Kings" et "Momentum", et celui des partitions plus symphoniques de "Metamorpheus" et "A Midsummer Night's Dream".
Une synthèse de l'inspiration classique de Steve ? Pourquoi pas, mais si les contenus de "Bay of Kings" et "Momentum" n'avaient rien de véritablement indivisible, les deux autres proposaient une démarche autrement plus conceptuelle. Ce qui n'est pas le cas de "Under a Mediterranean Sky", enchaînant des morceaux assez convenus dans le style, sans liant et aux intonations mélodiques beaucoup moins intéressantes.
Pourquoi faire moins bien que ce qui a déjà été fait sous les mêmes auspices, près d'un quart de siècle après "A Midsummer Night's Dream", et plus de 15 années après "Metamorpheus" ?
Le mystère fait sans doute partie de l'aura de Steve, à qui il faut reconnaître cette indéfectible passion pour les atours world et classique, dont sa musique ne semble jamais pouvoir se passer.