Qu'on aime ou pas le groupe, qu'on pense que la mystification de Curtis entraîne une compatissance générale exagérée ou qu'on demeure éternellement touché par la grâce divine qui habitait la voix de ce génie de la musique, nier le summum artistique atteint par Joy Division à la fin des seventies restera à jamais déplacé.
Cet album précurse de la new-wave et esthétise la tristesse, Ian est possédé sur toutes ses lignes, son timbre frappe au coeur et signifie tellement d'émotions que l'auditeur ressort forcément bouleversé. Encore meilleur que 'Seventeen Seconds' des Cure, 'Unknown Pleasures' est un album fantastique et intemporel.
R.I.P. Ian Curtis, le rock te dois beaucoup, merci.