Bon, soyons honnêtes: si cet album, pas mauvais au demeurant, devait être considéré comme le chef d'oeuvre des temps modernes, cela signifierait que nous sommes condamnés à endurer une certaine forme de médiocrité implacable et durable dont la limite supérieure serait cette production.
Ce qui s'avérerait être sacrément inquiétant... et déprimant.
Je ne serai pas aussi sévère que CONTARKOS à propos du disque, car au fond je suis plutôt d'accord avec JOHN CARPENTER, si tu n'as pas déjà entendu cela 12 603 fois, c'est que tu n'écoutes jamais de musique: Tori Amos ou Toni Childs nous ont pondu des trucs plutôt chiadés dans le même style vingt-cinq ans auparavant.
Maintenant, reconaissons que Sara Bareilles s'en sort plus qu' honorablement et qu'effectivement le potentiel est là.
Autre point fort de la demoiselle: elle parvient à figurer dans des clips qui ne dénaturent pas sa musique, non pas à cause de ce que l'on voit mais parce que ses singles sont bons.
Maintenant, de là à affirmer qu'on se trouve dans les Annapurnas de la pop en visitant la chose relève tout de même d'une certaine forme de manque de lucidité.
Sans parler de King Crimson...