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Frankie Goes To Hollywood
Welcome To The Pleasure Dome
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le 20 Juin 2019 par NONO

Comme certains des commentaires précédents disant que cet album serait "une escroquerie"... en tant que tel oui, si on considère que beaucoup de groupes de l'époque étaient mis sous la houlette des producteurs qui faisaient absolument tout (production, arrangements, instruments, cuisine, ménage...), les membres des groupes n'étant souvent que des "figurants" ou presque. On se souvient de PROPAGANDA par exemple, produits aussi par Trevorn HORN (ZTT Records), même topo : les 4 membres n'étaient pas vraiment des musicos (à part le chant, et toucher 2 / 3 touches d'un clavier).
Faut-il alors systématiquement attribuer le génie au producteur seul ? Je ne sais pas.
Mais en tout cas j'ai toujours été grand admirateur de Trevorn Horn, qui a su mettre "sa patte".

le 20 Juin 2019 par LEO


Malgré son côté superproduction à outrance et la mainmise de Trevor Horn sur le projet au détriment des membres de FRANKIE GOES TO HOLLYWOOD, Welcome To The Pleasure Dome est un album sympathique qui a gardé son charme malgré le poids des années et sa production estampillée mid-80's. cependant, pour moi il est très loin d'être un disque irréprochable !
La suite de quinze minute "Well..."/"The World Is My Oyster"/"Snatch Of Fury (Stay)"/"Welcome To The Pleasuredome" qui occupait toute la première face du double 33t est excellente avec son alternance savamment étudiée entre moments atmosphériques et pulsations invitant à la piste de danse.
Par contre je n'ai jamais été friand du hit archi-rabaché "Relax".
Même à sa sortie, cette compo monolithique et robotique ne me parlait pas. en revanche, la vidéo du groupe que l'on trouve dans l'une des scènes du film Body Double de Brian de Palma vaut le détour et est bien plus drôle que le clip officiel !
La reprise des Temptations "War", est hélas elle aussi bien rigide et plombée par les claviers en privilégiant une partie au synthé-bass au détriment d'une guitare basse quatre ou cinq cordes. la version qu'en donnait le groupe en concert était autrement plus puissante et convaincante.
En revanche cet aspect synthétique ne me dérange pas du tout sur le vivifiant "Two Tribes" aux accents Hi-NRG.
"Ferry (Go)" n'est qu'une brève reprise un peu planante du "Ferry Cross The Mersey", du combo Gerry And The Pacemakers (de Liverpool comme ces messieurs de FGTH).
La cover énergique du boss "Born To Run", reflète bien plus le son de FRANKIE GOES TO HOLLYWOOD tel qu'on pouvait l'entendre sur scène et il semble que Trevor Horn est lâché du lest aux musiciens pour une des rares fois sur ce disque.
"San Jose (The Way)" est encore une reprise ! cette fois il s'agit d'un genre de bossa, "Do You Know The Way To San Jose" composé par Burt Bacharach et Hal David pour Dionne Warwick. pas de quoi grimper aux rideaux, tout ça est très convenu et un peu à côté de la plaque à vrai dire.
Le dansant et sympathique "Wish (The Lads Were Here)" remet le synthé-bass en avant et c'est un peu dommage lorsque l'on a en ses rangs un bassiste compétent comme Mark O'Toole ! (Trevor Horn a été bien mal inspiré pour le coup en imposant ses parti-pris artistiques de producteur fort compétent mais un brin mégalo).
"The Ballad Of 32" est un instrumental sans aucun intérêt dont on se demande ce qu'il peut bien faire là (sinon pour servir de bouche-trou sur un double album qui aurait pu et même dû n'être que simple).
L'étrange "Krisco Kisses" part un peu en tout sens musicalement mais il reste pourtant très réussi et met à nouveau les musiciens de FGTH à l'honneur en proposant une des rares prises en direct faite en groupe comparé à la majorité des enregistrements plus 'cliniques' de ce premier album.
"Black Night White Light" est un peu un mix de disco et de new wave et ma foi, même si ce titre est loin d'être essentiel, il n'est pas désagréable pour autant.
"The Only Star In Heaven" est un peu dans le même style que le précédent mais en plus efficace et vigoureux. j'aime bien.
Tout comme "Relax", la ballade "The Power Of Love" ne m'a jamais emballé. elle s'écoute gentillement mais c'est tout.
L'album se referme sur "...Bang", une espèce de coda synthétique avec une voix en fond qui répète plusieurs fois de suite 'Frankie say...' jusqu'au '...no more' fatidique.
Pris dans son ensemble, Welcome To The Pleasure Dome est de mon point de vue un bon disque mais en y regardant de plus près, il y a trop de détails qui me gènent pour en faire un grand disque. c'est pourquoi je ne lui attribuerai qu'un 3. j'ai tendance à lui préférer le second 33t Liverpool qui, bien qu'imparfait, privilégie la performance du groupe et moins l'aspect laboratoire en studio, même si la prod de Stephen Lipson reste toujours aussi high-tech et un chouïa artificielle.
Pour rebondir sur l'avis un peu à l'emporte-pièce de JIPE CHERBOURG, je lui répondrai que FGTH n'était pas plus une escroquerie que cet album n'est un véritable chef d'oeuvre (tel qu'il le qualifie).
FRANKIE GOES TO HOLLYWOOD était un groupe qui faisait de la scène depuis environ trois ans lorsque ceux-ci sont entrés en contact avec Trevor Horn pour être signé sur son label ZTT Records. il fallait donc qu'ils soient déjà sacrément au point pour convaincre le producteur du potentiel commercial qu'ils pouvaient représenter. si Horn a fait intervenir autant de musiciens additionnels, ce n'est pas par ce que les membres de la formation étaient incompétents mais simplement par choix artistique tout à fait personnel (choix qui a dû certainement faire grincer des dents au sein des musiciens de FGTH mais cela est une autre histoire). quoiqu'il en soit, même s'il y eut bien quelques intervenants exterieurs au groupe sur ce premier album, les membres de FGTH ont bien joué leurs parties initiales sur les morceaux d'origine mais celles-ci ont été soit suppléées, soit augmentées d'instruments ajoutés par Trevor Horn lui-même ou son second Stephen Lipson plus quelques autres musiciens dont Steve Howe à la guitare acoustique sur un ou deux passages. j'avais lu quelque part que lors d'une interview du guitariste Peter Banks (ex-Yes), celui-ci aurait déclaré avoir joué quelques parties de guitare, tout comme son confrère Yes-man Trevor Rabin mais qu'à la différence de Steve Howe, ils ne furent pas crédités. rumeur ? fait avéré ? on ne le saura sans doute jamais, mais même si ces deux là ont pu jouer sur une ou deux pistes, il n'est pas évident que leur contributions à ces sessions en studio furent conservées, d'où leur absence dans les crédits.
Quand à la soit-disant participation de certains membres de Toto, je ne sais vraiment pas où JIPE CHERBOURG a pû aller chercher ça ? j'en reste baba tout comme NONO et ERWIN !!!

le 19 Juin 2019 par NONO

@ JIPE CHERBOURG : "les instruments étant, pour leur part, joués par des grands du prog tel Steve Howe ou certains Toto".... Ah bon.... j'ignorais que Toto avait participé à cet album, j'ai beau lire les crédits sur la pochette, je ne trouve ni Paich, ni Porcaro, ni Lukather...
A moins que "certains Toto" soit devenu une expression en soi, mais alors faut préciser ! LOL
Quant à "écrire des bêtises".... ben... on fait de son mieux hein !

le 19 Juin 2019 par JIPE CHERBOURG


Erwin... c’est bien beau de commenter, encore faut-il savoir que FGTH est une parfaite escroquerie en même temps qu’être un véritable chef d’oeuvre En effet, seule la voix est authentique, les instruments étant, pour leur part, joués par des grands du prog tel Steve Howe ou certains Toto et autres requins de studios avec, comme maître d’oeuvre, Trevor Horn, ex Buggles et Yes. Aucun membre du groupe ne joue sur les deux albums.
Il faut se renseigner avant tout commentaire... ça évite d’écrire des bêtises 😊

Par Forces Parallèles

Hello Jipe Cherbourg,

je te souhaite la bienvenue, c'est agréable de voir l'arrivée de nouveaux lecteurs, surtout quand ils semblent s'y connaitre en musique, cependant, je me permets quelques petites remarques sur tes commentaires : Les chroniqueurs écrivent des "chroniques", les lecteurs ajoutent des "commentaires". On se fiche de la taille des discothèques, seuls comptent la passion et le partage !

Sur ma kro de FGTH, je ne vois pas bien ou j'ai "écrit des bétises"... il est bien évident qu'on n'évoque pas la new wave comme on évoque le metal par exemple et que l'aspect virtuose de la musique disparaît au profit de son originalité, certes Steve Howe est à la gratte par endroits, mais franchement, ça ne s'entend pas, c'est sans réelle importance non ? Paich, Luke et la Porcaro connection seraient là ? Voila qui m'étonne un peu. Aurais-tu la gentillesse de citer tes sources, car je n'ai pas non plus de trace sur mon vinyle d'époque.

J'espère que tu ne prendras pas mal cette minuscule admonestation, car tu sembles t'y connaître, et la passion ça c'est vraiment bien ! Le reste importe peu.

Bien à toi
Erwin


le 06 Janvier 2013 par POWERBEAUF


Un disque dantesque par les tubes extraordinaires qu'il contient, par sa plage titulaire-fleuve, par la voix unique de Holly Johnson et par la production signée Trevor Horn. Mais c'est aussi un disque victime de sa démesure... ou plutôt de la prétention de son producteur.

Pourquoi ? Parce que cet album a été réalisé dans l'urgence après le raz de marée "Relax". Trevor Horn somme alors ses poulains de bosser d'arrache-pied et convoque ses copains de YES et d'ART OF NOISE pour donner une caution artistique inattaquable au premier album du quintet. Il en résulte un double-album qui, comme tous ses congénères, contient de l'excellentissime, mais aussi du dispensable (en particulier la dernière face). Si Horn avait eu les yeux moins gros que la tête (en clair, si cet album avait été simple), alors ce disque serait inattaquable d'un point de vue critique. Ce n'est pas tout à fait le cas, mais quel disque, tout de même !

Concernant le contexte dans lequel ce disque est sorti, une précision s'impose. FRANKIE GOES TO HOLLYWOOD a effectivement cartonné au moment où de nombreux groupes ou artistes pop ont affiché ouvertement leur homosexualité et ont milité indirectement pour l'acceptation de leur différence : BOY GEORGE avant eux, BRONSKI BEAT peu après (cf l'excellent clip de "Smalltown Boy"). Pour autant, en 83-84, le SIDA est une maladie tout juste isolée qui reste méconnue du grand public. Rock Hudson n'a dévoilé sa maladie qu'en juillet 1985, soit quelques semaines avant sa mort. C'est cet événement qui va provoquer la médiatisation autour du virus, parallèlement à l'augmentation des décès qui lui sont dus.













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