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Moyenne établie sur la base de 14 commentaires notés [?]

The Doors L.a. Woman
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le 10 Janvier 2025 par MASTERFAN

Cette fois, ça sent la fin de la route pour Jim. Sa voix déformée par toutes sortes de substances se prête pourtant idéalement aux compos de L.A WOMAN, album qui voit le groupe pointer plus volontiers le nez du côté du blues, « Cars hiss by my window » étant le morceau le morceau le plus marqué. Avec l’âge, par sagesse ou fainéantise, je me surprends à un peu moins moins zapper la reprise de ‘Crawling king snake », ou « Been down so long ».
Les amateurs de mélodies faciles style « Hello I love you » seront ici déçus par l’absence de morceaux ‘évidents’, tout au plus le single « Love her madly » ou encore le doux « Hyacinth house » ont une structure pop-rock plus classique avec une mélodie immédiatement accessible, il me régalent d’ailleurs depuis fort longtemps. Les cinq autres titres se méritent plus : parfois déroutants aux premières écoutes, ils doivent faire l’objet d’une maturation.
Pas de titre final à rallonge ici, mais à la place deux blockbusters mi-longs, terminant chaque face. « L.A Woman » et « Riders on the storm » (ultime titre enregistré par Jim) sont des morceaux idéaux à s’écouter à fond en bagnole, pour déambuler en ville le soir en compagnie de potes. Le côté fascinant est indéniable, une voix comme celle-là, on n’en rencontre pas à tous les coins de rue ni à chaque décennie.
Chose curieuse, les premières mesures de « The Changeling », morceau d’entame de l’album, m'ont toujours fait toujours penser à l’hymne du début des 80’s « Funky town ». L’America » est un OVNI étrange et entêtant, autre pilier de ce disque à l’ambiance si particulière. « The WASP ( Texas Radio and the big beat) » n’y déroge pas : mi-parlé mi-chanté, il préfigure les futurs poèmes mis en musique, créneau que les Doors bientôt orphelins de Jim revisiteront par la force des choses.
Mon ressenti 2025 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Love her madly, L.A Woman, Hyacinth house, Riders on the storm. SEDUISANT (4) : The changeling, L’America. PLAISANT (3,5) : The WASP (Texas Radio and the big beat). INTERESSANT (3) : Been down so long, Crawling king snake. EMOTION LIMITEE (2,5) : Car hiss by my window. Bilan 3,80 et Top 5 à 4,40 : L.A WOMAN cote pour moi 4,10 soit 16,40 /20.
Beau souvenir que ce L.A WOMAN, l’un de mes tous premiers CD, acquis aux States à l’été 1988 (à l’époque, les Américains vendaient ça dans des longues boites en carton rectangulaires).
Sans vouloir faire injure à la voix de Ray, je peine à écouter les deux derniers albums post-mortem. N’étant pas non plus fan de la poésie morrisonienne mise en musique, je préfère m’en tenir là et rester sur ce digne testament.
Bilan pour la seule période ‘Jim Morrison pas mort’ :
1.THE DOORS : 18,32 /20
2.STRANGE DAYS : 17,76 /20
3.MORRISON HOTEL : 16,44 /20
4. L.A WOMAN 16,40 /20
5.WAITING FOR THE SUN : 16,28 /20
6. THE SOFT PARADE : 14,68 /20
Ce qui donne pour l’oeuvre des Doors un ressenti général très haut, à 16.64. Groupe unique et génial qui m’accompagnera, comme d’autres, jusqu’à mon dernier souffle.
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le 16 Juin 2023 par SWISSIDOL

Cet album jouit d'une aura qui m' a toujours un peu surpris. Certes, il contient une (petite) poignée de vraies bonnes compos ("L.A. woman", "Riders on the storm", "L'America") mais le plus bluesy des disques des DOORS n'arrive pas à la cheville du premier, par exemple.
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le 23 Avril 2021 par BAKER

"Mais malgré ce talent de composition, le blues sonne parfois faux, voire artificiel."
Je suis étonné - mais pas tant que ça - de la haute note de cette chronique alors que, pour moi évidemment, la sus-dite phrase résume parfaitement cet album auquel je viens de redonner sa... allez, 20ème chance, toujours sans succès : il y a Riders, effectivement superbe, il y a Hiacynth House adorable, il y a Changeling, et puis il y a le reste....et le reste sonne à mes oreilles comme non seulement pénible (ce "chanteur" aviné et j'enfoutiste....) mais en prime pas sincère pour deux sous.
J'ai toujours, et à vie je pense, gravé dans ma mémoire ce passage du film d'Oliver Stone où les membres du groupe sortent du studio et lancent "C'EST NOTRE MEILLEUR ALBUM !" "...OUAIS !". Je trouvais cette réplique , d'abord mal jouée, mais surtout mal placée et totalement gratuite, de la méthode Coué adaptée au rock, quoi. Comme s'il fallait se convaincre, à travers le sang et la sueur, que LA Woman était inattaquable simplement parce qu'il n'était nul besoin de l'attaquer.
Plot twist : à l'époque je n'avais pourtant pas encore écouté l'album !
Et écouter Orange County Suite met la bave aux lèvres tant ce titre, pas parfait, est mieux agencé et plus digeste que les Cars Hiss et autres America.
Donc, LA WOMAN est coupable, mais son avocat vous en convaincra mieux que moi...
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le 09 Mars 2019 par ARTOFZAFT

L.A. Woman est à mon avis le summum de l'oeuvre des Doors.
Il y a tout là dedans. Cet album pue l'excès, il est la conclusion logique d'une destruction inévitable.
Les Doors étaient un groupe né de l'insousciance de L.A. à une époque (1965) où rien n'avait été inventé.
Ils sont venus, ils ont vu, et ils ont vaincu. Ils ont insuflé l'hédonisme, le fun, la drogue récréative. Ils ont accompagné le mouvement hippie, ils l'ont même médiatisé, bien plus que les groupes de San Francisco, qui baignaient dans leur jus, feignant d'ignorer que le Texas avait ses jeunes, et l'Oklahoma aussi. Les Doors (j'en sais rien en vrai, mais j'aime imaginer) ont marqué la fin des années 60, parce qu'après avoir porté la contre-culture LSD ils sont revenus au blues, comme en descente de trip, et que ça collait tellement avec l'époque. Pas de Doors dans les grands festivals, pas de Doors dans les marches pour la paix. Comme s'ils étaient un groupe de rock, et pas un manifeste. L.A. Woman c'est à mon avis le son terminal du rock des années 60. Cet album me laisse dans un jus amer, comme quand le réveil sonne et qu'il interrompt un rêve merveilleux. C'est comme si après L.A. Woman il fallait se réveiller pour aller bosser. La fin du rêve je vous dis!
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le 28 Janvier 2016 par CLANSMAN57

Presque du niveau des deux premiers brûlots, peut être pas comparable, car il s'agit ici d'un Blues Rock façon DOORS, tout comme le précédent, mais on retient les titres sur celui ci.
Il est vrai que "Riders On The Storm" est l'intrus par rapport au reste, mais un intrus comme celui là, j'en veux bien plus souvent.
Une piste mythique sur un album qui est très bon.
4,5/5
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