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George Thorogood And The Destroyers
Maverick
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le 09 Mai 2022 par CSAMSA


George Thorogood est une sorte de fils spirituel de Chuck Berry comme Robin Trower ou Frank Marino peuvent l’être de Jimi Hendrix. Marqué à vie. En vertu de cette lourde (mais irréprochable) influence, il trace sa route imperturbablement, sans être en rien influencé par tous les courants à la mode qui sont venus le côtoyer dans sa désormais longue carrière. Chez lui, aucune trace de rap, de techno, de haïr metal, de dance, que sais-je encore. Non, la recette est immuable : rock’n roll, boogie, blues et rock’n’roll, version des origines. Interprété avec fougue, sincérité et hommage toujours respectueux. Ce Maverick est le premier album que j’ai découvert de lui, à sa sortie, et ça faisait drôlement du bien en 1985 d’entendre un titre comme "Gear Jammer" quand des "Material Girl" nous polluaient un peu trop les esgourdes. Le raffinement ici est assez sommaire, c’est du brut. Mais réjouissant. Car, avec Thorogood (comme avec des Status Quo ou des Rose Tattoo), on sait qu’on est au ras des pâquerettes. On n’est pas candidat au Nobel de la subtilité, mais qu’importe. Ce qui compte, c’est le fun. Et Georgio et ses fidèles Destroyers savent y faire (sauf qu’étrangement il a réussi à rater tous ses live, enfin ceux que je connais, pas mauvais mais bizarrement insipides). Bon, à force, la recette a fini par s’épuiser faute de nouveaux ingrédients plus relevés, mais ce Maverick est dans le genre une totale réussite. Dans le même esprit (mais moins directement proche de Chuck Berry), les Georgia Satellites sortiront l’année suivante (en 1986) un très bon premier album (suivi de deux autres, aussi épatants).













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