@Hannibal.
Ou, tu as raison, aussi, mais Lautréamont est une influence revendiquée du groupe, qui justement cite son nom dans "Les écorchés", sur cet album :
« Moi j'ai pas allumé la mèche
C'est Lautréamont qui me presse
Dans les déserts là où il prêche
Où devant rien on donne la messe »...
Sinon, à mon sens, effectivement, leur perte a été de se prendre trop au sérieux, de se piquer de politique, de vouloir faire du Rock "engagé"... ils en sont rapidement devenus insupportables, d'insupportables donneurs de leçons, Cantat, surtout… Je les aimais bien, ces "ploucs" bordelais écorchés vifs, quasi lycéens férus de poésie, il y avait un côté "cercle des poètes disparus" chez eux… leur métamorphose en pontifiants "bourgeois-bohème" rive-droite a eu raison de l'intérêt que je prêtais à au groupe somme toute si sympathique des débuts.