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The Beatles
Revolver
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le 12 Janvier 2020 par APSA


Ce que j'apprécie dans Rubber soul et For sale, c'est le fait qu'ils s'écoutent bien dans l'ensemble, il y a une sorte d'esprit musical (avec, bien sûr, ça et là des petites fritures sur la ligne, mais rien de choquant).
Avec Revolver, en revanche, il y a du "j'adore !" et du "ouais, bof ..." (dans mon système de valeurs, il va sans dire).

Par exemple, "Got to get you into my life", "Yellow submarine", "Good day sunshine", "Eleanor Rigby", et "Love you to", très peu pour moi.
Alors que je suis fan de "Taxman", "And your bird can sing" (mes 2 préférées ex-aequo), "She said she said" et "I want to tell you".
Je suis fier pour les 2 guitaristes d'avoir opté pour la distorsion, et avec le résultat qu'on connaît, parce que personne avant eux ne l'avait fait (pas à ce niveau de saturation, à ma connaissance).
Bon Dieu, ces arpèges à la disto (et le solo) dans "And your bird can sing".
Cette basse du tonnerre de Dieu (encore Lui) dans "She said she said" et "Taxman".

N'oublions pas que les chansons ont commencé à être enregistrées dès février-mars, et qu'on peut estimer leur conception à l'hiver 65-66.
Il y avait déjà eu de la fuzz-bass sur "Think for yourself" dans l'album précédent.
Et le chef d'oeuvre interplanétaire que fut "Day tripper" dans l'intervalle. "Paperback writer" suivra, avec les mêmes ingrédients : distorsion et basse "funky".

Une façon de dire que quoi que j'aime dans cette période dorée des late-sixties, les Beatles restent les Dieux vivants, l'Alpha et l'Oméga. Le Nirvana étant atteint avec leur ultime cadeau, Abbey road.

Ils ont été brillants dans tous les styles qu'ils ont abordés, des surdoués de la production.
Et Revolver en est l'illustration (notamment en ce qui concerne les titres que j'ai personnellement mis en avant), il sonne résolument "1966" dans le sens où cette année est celle de l'utilisation de la disto par certains groupes (notamment britanniques), donc le point de départ de l'histoire du Hard Rock.
Merci John, merci George.

Bien que je n'aime qu'une moitié de l'album, cette moitié est tellement immense qu'il en résulte un 5* pour l'ensemble.

le 26 Janvier 2019 par BEATLENNON30


Si George Harisson s'est souvent vu surnommé le « Beatle du Milieu », parce qu'il jouait sur scène entre Lennon et McCartney, il existe, dans la brève mais éclectique discographie des Beatles, un album qui annonçait une transition notoire entre deux périodes. En effet, sur les quinze albums produits par les Fabs entre 1963 et 1970, « Revolver », paru en 1966, est le septième. Aux plans du nombre comme de la chronologie, il occupe une position centrale.

Avec cet album, le groupe tourne résolument le dos aux années tendres, celles des « She Loves You », « Michelle » et autres « And I Love Her », pour amorcer le virage de la maturité. Comme George Harisson, « Revolver » se situe entre Lennon et McCartney. Il annonce la fin du leadership du premier, et le début de la domination du second sur le groupe. En effet, McCartney s'était contenté jusqu'ici du rôle du brillant leader adjoint, épaulant les efforts déterminants du maestro Lennon, notamment sur « A Hard Day's Night » et « Rubber Soul » qui portent l'empreinte indélébile du Beatle brillant.

D'un album à l'autre, Macca prenait cependant de plus en plus d'ascendant sur le quatuor. il signe ici pour la première fois autant de titres que son collègue, soit cinq, et même un de plus, avec « Yellow Submarine », que seul la bonhomie de Ringo arrive à faire passer.

Il ne faut pas croire pour autant que Lennon joue les seconds violons, bien au contraire. Jamais l'auteur de « Help! » ne s'était autant permis de libertés, ou de risques, selon les points du vue, avec une exploration sans réserve du psychédélisme. Quand il ne joue pas avec la structure même d'une chanson, par des ruptures de temps aussi impromptues qu'étrangement mélodiques dans « She Said, She Said », il jongle avec les ambiances oniriques, comme lui seul sait le faire, avec l'envoûtant « I'm Only Sleeping ».

John se lance ensuite dans un improbable mélange de genres avec « Dr Robert », alternant une rythmique country western avec des transitions surréalistes évoquant les paradis artificiels suscités par le LSD. « And Your Bird Can Sing », reste la plus facile de ses compositions sur ce disque, mais demeure un bon petit rock bien ficelé et typiquement british au plan du rythme comme de la mélodie.

Il serait sacrilège de passer sous silence « Tomorrow Never Knows », sa rythmique monocorde et obsédante, ses bandes passées à l'envers, en syntonie avec les extraits du Livre des morts tibétains, chantés de façon délicieusement lancinante par John.

Plus formelles, les pièces de Paul n'en demeure pas moins d'une richesse lyrique insurpassable, et de loin les plus accomplies de sa carrière jusqu'alors. « Eleonor Rigby » cristallise l'avant-garde de McCartney, au sens qu'avait ce mot à l'époque, qui désignait l'intégration d'instruments classiques dans un contexte pop. Cette pièce, presque symphonique, s'insère en continuité entre « Yesterday » et d'autres morceaux de Sgt Pepper's, tels que « She's Leaving Home ».

Si « Good Day Sunshine » fait un peu Roger bon temps par sa candide bonne humeur, « Here, There and Everywhere » se démarque certainement comme l'une des meilleures chansons de McCartney, toutes époques confondues. C'était d'ailleurs la préférée de John et de George Martin, parmi le répertoire de Paul. « For No One », balade aigre-douce sur un amour défunt, représente un modèle du genre, tandis que les cuivres ont rarement retenti de façon aussi judicieuse que sur l'électrisant « Got To Get You Into My Life ».

Entre John, le psychédélique, et Paul, l'avant-gardiste, George, le tranquille, se démarque avec trois compositions, dont l'acidulé « Taxman », auquel Lennon a par ailleurs contribué. « I Want To Tell You » reste le morceau le plus représentatif du lead guitariste tandis que « Love You To » traduit son intérêt croissant pour l'Inde.

En définitive, « Revolver » incarne un sommet d'équilibre entre les trois compositeurs, entre l'avant-garde et le psychédélisme, de même qu'entre la richesse mélodique et l'audace du traitement musical. Si certains voient dans ce disque le brouillon de « Sgt Pepper's », d'autres, comme l'auteur de ces lignes, y célèbrent le vrai sommet des Beatles, à une époque où ils travaillaient encore ensemble comme un groupe, et non comme des musiciens de studio sur la chanson à l'ordre du jour.

le 25 Août 2018 par LORDI2


Un bon album des BEATLES. Le groupe fera un parcours sans faute, excepté LET IT BE! Mais celui-ci est réussi.

le 09 Octobre 2013 par CéDRIC


magnifique ici les beatles nous offrent un des meilleurs albums de la musique pop des chansons sublimes écoutez les merveilles que sont taxman . eleanor rigby. got to get you into my life et tomorrow never knows leur meilleur album avec abbey road

le 30 Juillet 2013 par MENCLAY


Le meilleur album des Beatles. J'ai pas tellement envie de développer.
Je l'emporterais probablement sur une île déserte, si je ne devais choisir qu'un seul album.













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