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Wolfgang Amadeus Mozart
Requiem (bernstein)
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le 08 Août 2016 par CLANSMAN57

J'ai la version de Karajan et j'ai bien du mal...
A voir avec une autre interprétation, j'ai visiblement fait une mauvaise pioche.

le 16 Janvier 2007 par CHIPSTOUILLE

Pourquoi ne pas parler du Lacrymosa de la version de Bernstein? Peut-être parce que sa lenteur apparemment exceptionnelle ne m'avait pas sauté plus particulièrement aux yeux et que la chronique est déjà bien longue (et si j'avais à la réécrire aujourd'hui, je l'amputerais bien d'un paragraphe ou deux...)

Quant au Libera Me de Neukomm, notez bien le conditionnel, je ne l'ai pas écouté. C'est d'ailleurs la première fois que j'en lis du bien.

le 15 Janvier 2007 par HERVE

A propos d'interprétations de cette oeuvre :
Oui, la version Bernstein est un sommet, mais pourquoi ne pas parler du Lacrimosa et de son tempo lentissime ? Même Karajan est plus rapide dans cette partie, alors qu'on sait qu'il manipulait les bandes en studio pour obtenir parfois des durées impossibles à produire en "live". C'est je trouve l'acmé de cette version de Bernstein, qui reste quand même très sage, très ample, très (trop ?) monumentale.

Pour se "laver" les oreilles, redécouvrir cette partition archi-connue, retrouver un son neuf et renouer avec une émotion de premier communiant, je conseille la version de Sigiswald Köjken, enregistrée avec l'ensemble "La petite Bande". Attention danger : quatorze musiciens, une dizaine de chanteurs, c'est tout. Instruments d'époque, relecture stylistique "baroque". N'étant pas un doctrinaire, je me fiche des chapelles, mais franchement, c'est étonnant, sublime, renversant. Au début on déteste, puis on y revient, encore, et encore. On découvre les timbales (que Mozart fredonnait dans ses dernières heures), on découvre la polyphonie, on décèle l'héritage de Bach et ce que Mozart en fit, on a une vision - comment dire - plus dénudée, plus médiévale, de la mort, qui est plus présente, plus proche, moins écrasante. Plus intime, finalement, c'est cela. Un requiem pour soi tout seul.
Bien sûr, cette beauté là n'implique pas de jeter les autres. Mais attention elle demande un temps d'apprivoisement.

Reste le Libera Me de Neukomm. Alors là, pas d'accord avec vous. Ce final est incroyable, et vient conclure plus que majestueusement une oeuvre collective. Il emporte tout, il réexpose la fugue du Kyrie conformément au souhait du maître, et il retrouve des intonations grandioses pour parachever un chef d'oeuvre. Oui c'est cela, il parachève.

Le problème du Libera Me, c'est tout ce qui précède, et là, Malgoire est juste, sans plus.

Cordialement,

Hervé

le 04 Décembre 2006 par CHIPSTOUILLE

Je viens d'écouter la version de Bruno WEIL, qui est directement à l'opposé de celle de Karl BOHM, tout en rapidité.
Le son est excellent et les différentes parties des choeurs offrent plus de contrastes qu'à l'accoutumée, c'est réellement l'une des meilleures interprétations que j'ai pu entendre.

Si la fin de l'oeuvre y gagne énormément (particulièrement le confutatis et le lacrimosa) on ne pourra pas en dire autant de la première, notamment l'introitus (qui gagne en profondeur à être joué plus lentement...)

C'est un parti pris interressant, en tous cas, mais je continue à lui préférer les versions de Marriner et Bernstein, mais compte tenu de l'excellente qualité de l'ensemble, il s'agit plus d'une affaire de goût.

le 22 Avril 2006 par CHIPSTOUILLE

Petites précisions supplémentaires donc...

J'ai eu l'occasion d'écouter la fameuse version de Karl Bohm que je mentionne donc à la fin de cette chronique. Si le son est aussi impeccable que la profondeur de l'interprétation, en revanche la lenteur éprouvante est certainement ce qui fait de cette version la pire que j'ai écoutée. Tout est lent à un point pathologique, ça passe sur l'Introit et puis après ça traîne, ça traîne...
Bien sûr, il y a quelques prouesses vocales que seule permet cette lenteur, mais on préfèrera de loin les versions plus dynamiques. Bernstein toujours, encore Bernstein, et de loin.

Sinon, concernant le thème du Kyrie, il provient en effet de "Messiah" d'HAENDEL donc (plus précisément du choeur "and with his stripes").
En revanche, l'auteur du texte que j'ai lu fustigeant ce fameux Kyrie n'avait sans doute pas connaissance que ce même thème était déjà présent dans le Dies Irae du Requiem de LOTTI (cette fois-ci au violoncelle et non chanté), retrouvé récemment au début de ce millénaire.
Ce thème aura donc fait du chemin, sauf que MOZART l'aura tout de même bien allongé, alors que HAENDEL ne l'aura fait que très peu évoluer, sans doute LOTTI l'avait-il d'ailleurs déjà repris d'une autre source...













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