Le chanteur Paul Roberts s'en est allé mi-2006 pour laisser les STRANGLERS redevenir un quatuor, ce qui n'était plus le cas depuis la fin de l'année 1990 (donc depuis 16 ans, d'ou le titre de l'album Suite XVI, qui est un jeu de mots avec Sweet Sixteen qui est une expression Anglo-Saxonne pour parler de la seizième année d'un adolescent. qui plus est, ce Suite XVI est également le seizième album en studio des STRANGLERS !).
J.J. Burnel et Baz Warne se partagent donc à présent les vocaux mais ce cru 2006 reste finalement très proche de l'album précédent malgré le départ de Paul Roberts.
"Unbroken", "Spectre Of Love", "She's Slipping Away" et "Summat Outanowt" ouvrent allègrement le 33t. et la qualité est plutôt au rendez-vous (bien que j'ai un peu de mal avec le chant à l'arrache de Burnel sur les couplets du dernier titre, heureusement rattrapé par un refrain enjoué très réussi).
"Anything Can Happen" est une ballade plutôt plaisante, mais elle a le défaut d'être également très générique. je passe....
En revanche l'énergique "See Me Coming" de J.J. Burnel est vraiment très sympa !
"Bless You (Save You, Spare You, Damn You)" est une autre ballade un peu passe-partout et à la durée pas justifiée. je zappe.
Par contre le bref et incisif "A Soldier's Diary" est vraiment réjouissant.
"Barbara (Shangri-La)" est une très bonne compo pop-rock entraînante et mélodique comme le groupe savait en faire à la fin des 70's/tout début des 80's, ce qui n'est pas du tout le cas du simili-country et débile "I Hate You" (écrit par J.J. pour son ex-femme !!!). L'album se termine par un bon morceau pop-rock de cinq minutes, "Relentless".
Au final je retiens huit compos sur les onze, ce qui est un très bon score.
Suite XVI vaut bien un 4/5.