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4 commentaires notés [?]
The Stranglers
Feline
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le 19 Mars 2021 par FEELGOOD
Oui, « Feline » s'avère très différent des premiers albums du groupe, plus rentre-dedans et énergiques. C'est justement ce son lointain et éthéré qui fait, à mon avis, tout le charme du disque. « Midnight Summer Dream » est une merveille de pop synthétique, le morceau idéal pour les matins d'automne, lorsqu'un soleil chétif tente de percer la brume. « Ships That Pass In The Night », subtil et envoûtant, constitue l'un des autres titres forts de ce disque vaporeux, qui ne révèle sa substantifique moelle qu'après un certain temps. « Feline » fait clairement partie de ces albums qui se méritent, auxquels quelques écoutes superficielles ne rendent pas justice. Il m'a fallu du temps avant d'apprécier à leur juste valeur « The European Female » et « Let's Tango In Paris », sans oublier les enchanteurs « Blue Sister » et « Never Say Goodbye ». Un disque sans doute trop « européen » sorti l'année où triompha une musique plus superficielle et dansante (« Let's Dance, « Thriller »). L'apogée, avec « Aural Sculpture », son successeur, de la période Cornwell.
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le 30 Décembre 2019 par FRANCK
J'en conviens aisément , néanmoins ce n'est pas parce que cela reste la convention et la "norme " , que c'est obligatoirement la meilleure démarche . Je ne remets ni en cause la pertinence de votre chronique ni de vos critiques , je déplore simplement que cette convention soit une sorte de prétexte pour certains ( je ne vous vise pas personnellement ) , dans le but de répandre leur suffisance et leur snobisme , voire la certitude absolue qu'ils ont la science infuse . Nous savons vous et moi que parmi les critiques musicaux il y a des gens comme ça , je pense que ça aussi vous en conviendrez .
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le 29 Décembre 2019 par AIGLE BLANC
Merci Franck d'avoir rappelé une vérité que tout le monde connaît déjà, et n'oublie jamais en réalité.
Le rôle du critique n'est pas en effet d'énoncer des vérités générales et absolues. D'ailleurs, il arrive que deux critiques s'affrontent car ne partageant pas la même opinion. Cela nous arrive quelquefois au sein de la rédaction de Forces Parallèles et c'est entre autres le rôle de la kro express que de mettre en évidence la dichotomie entre deux chroniqueurs.
Ce n'est pas dans les termes que je voudrais apporter une nuance à votre commentaire. Aucun critique d'aucun journal, revue ni magazine ne prend la précaution d'énoncer "ce disque ou ce livre ne me plaît pas". Si vous trouvez une chronique quelque part qui prend cette précaution, veuillez nous la communiquer.
Pourquoi aucun critique ne prend-il pas la peine de relativiser son opinion en rappelant que ce n'est "que son opinion" ? Est-ce parce qu'il pense détenir la vérité absolue ? Surtout pas. Et le lecteur habitué à lire les critiques d'une revue ou d'un magazine sait très bien que le chroniqueur ne peut pas faire fi de sa subjectivité.
Alors, il s'agit en fait d'une convention, comme le magicien quand il exécute un tour prend la précaution de masquer "le "truc" alors que son public sait très bien que les chaises ne volent pas et qu'une épée ne saurait transpercer un corps humain sans occire ce dernier… qui pourtant ressort sain et sauf du tour.
A Forces Parallèles, nous sommes avant tout des passionnés… et nous savons que nos goûts divergent au sujet des artistes et de leurs albums. Par exemple je ne suis pas vraiment adepte de David BOWIE dont je reconnais l'importance artistique mais dont je ne goûte pas les chansons.
N'oubliez pas cette convention qui permet à un chroniqueur de ne pas constamment s'excuser toutes les fois qu'il énonce une opinion ou quelque avis que ce soit. S'il fallait toutes les fois que j'énonce une opinion que je précise que "ce n'est que ma modeste opinion", alors mes chroniques désespéreraient le quidam, je pense que vous en conviendrez.
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le 29 Décembre 2019 par FRANCK
Je suis désolé , mais je n'aime pas ce jugement de valeur qui consiste à dire que l'album est mauvais , sous prétexte que vous ne l'aimez pas . c'est comme si je disais que votre chronique est mauvaise . Votre avis , que je respecte , ne vaut pas vérité absolue ; certains aiment cet album d'autres moins . Dire je trouve cet album mauvais serait plus juste , dire il est mauvais revient à dire que vous parlez au nom de tout le monde , donc je m'inscris en faux . Pour ma part je dis que ce n'est pas MON PREFERE , et même si je ne l'aimais pas , je ne dirais pas c'est un mauvais album , je dirais il ne me plait pas . La nuance est très importante
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le 03 Avril 2017 par LEO
Si les STRANGLERS avaient édulcoré leur musique sur leur dernier single pour Liberty/UA (EMI) à l'été 82, il n'en reste pas moins que les 2 compos retenues restaient de très haute qualité et dans la digne lignée de ce que pouvait proposer un groupe comme les Kinks au milieu des 60's jusqu'au tout début des 70's.
Sur Feline (1er album pour Epic, enregistré fin 82 et paru début Janvier 83), l'édulcoration s'est muée en avachissement tant l'album est monotone et apathique (si l'on exclut les quelques coups de mou sur la face B de l'album La Folie).
Celà débute par l'interminable "Midnight Summer Dream" qui m'a toujours gonflé au plus haut point. la strucure est on ne peut plus basique (il ne se passe rien durant plus de 6mn) et comble de l'horreur, il faut se farcir un chant parlé, des sons de synthés kitschissimes, une affreuse batterie électronique et des guitares en Espagnolade!!! bref, un chauchemar... et celui-çi ne fait que commencer puisque quasiment tout l'album est construit selon le même principe! (exception faite du chant, plus mélodique sur les autres titres).
"It's A Small World" et "Ships That Pass In The Night" sont tout de même un peu plus agréables même si elles ne volent pas bien haut. tout juste passable.
À la rigueur, je préfère encore "European Female" bien que le chant susurré de J.J. Burnel laisse vraiment à désirer.
"Let's Tango In Paris" et "Paradise" sont à mourir d'ennui (qui plus est, les vocaux de Cornwell sur le 1er titre et Burnel sur le second ont rarement été aussi insipides et peu inspirés).
Seul le Kraftwerkien "All Roads Lead To Rome" trouve grâce à mes oreilles et pour une fois, la batterie électronique et le son des synthés sont en totale adéquation avec la musique froide mais racée!
"Blue Sister" ne me procure aucune sensation à son écoute tant cette compo est transparente et "Never Say Goodbye" bien que globalement plus réussi, retombe dans les travers cité précédemment (le chant parlé et les claviers kitsch en moins!).
J'ai toujours préféré à la majorité des titres ici présents, le suave "Savage Breast", l'hypnotique "Pawsher" et le reggae "Permission", 3 morceaux issus des sessions de Feline servant respectivement de face B pour le single "European Female" et le maxi de "Paradise".
Une petite étoile pour le vinyl d'origine, arrondie à 2 pour les faces B en bonus sur la version CD remastérisée en 2001.
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