Kate BUSH : HOUNDS OF LOVE (1985)


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Kate Bush
Hounds Of Love

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le 05 Février 2014 par NONO

J'aime beaucoup cet album, ses mélodies, sa construction, son originalité.
Je reconnais volontiers un énorme travail de composition, d'agencement des titres, et la volonté claire de raconter une histoire tout au long de l'album: celle d'une femme prise dans ses tourments, elle se "noie", avec la sensation d'avoir une "pierre attachée à sa jambe" (voir les paroles de "Waking the Witch"), puis elle trouve un rivage et "revit" en retrouvant toutes les personnes qu'elle aime (voir "The morning Fog").
Donc, ce disque, c'est davantage qu'une succession de titres, c'est un véritable conte avec ses hauts, ses bas, ses moments de frayeur, et enfin un final rassurant
L'histoire est géniale, l'agencement des titres aussi.

Mais... mais... il y a quelque chose qui pêche quand même selon moi, c'est la production terriblement "80" qui a bien du mal à passer à travers le temps.

Oui, je sais, on va me dire "c'est normal puisque c'est sorti en 1985".
D'accord... mais je connais aussi des disques qui sont sortis à cette époque, et qui sonnent encore aujourd'hui comme si ça datait d'hier. C'est rare mais ça existe. Je trouve par exemple le "90125" de Yes absolument intemporel, album pourtant sorti en 1983.

Avec "Hounds of Love", je suis admiratif devant tant de créativité, mais j'ai du mal avec les sons et les arrangements. Et je m'en veux terriblement de ne pas avoir connu cet album à sa sortie, j'aurais pu en profiter bien davantage que 22 ans plus tard.

Hélas je ne l'ai découvert qu'en 2007.

Hounds of love... pour moi, c'est très bel album, mais loin d'être parfait.

J'écoute beaucoup plus volontiers ses trois premiers albums: "The kick inside", "Lionheart" et l'intriguant "Never for ever".... et dans une certaine mesure "The dreaming", bien qu'assez inaccesible.

le 28 Février 2011 par FRéDéRIC

Hounds of love est à juste titre considéré comme l'opus majeur de la diva qui s'enfermera ensuite dans un silence de quatre ans. Après un chef d'oeuvre, des inquiétudes s'élèvent : le suivant sera-t-il à la hauteur de son prédécesseur ? Rassurez-vous, Kate Bush ne nous fera pas le coup du Hounds of love II. Quand sort en 1989 Sensual world, ce n'est plus une diva qui nous reçoit dans son monde magique, mais une femme tout simplement, qui ne cherche même plus à impressionner les mâles par ses compositions délirantes, une femme parvenue au sommet de sa maturité. Sensual world n'a suscité aucune réaction de la presse. Personne ne s'est rendu compte à l'époque que Kate Bush était sortie de sa chrysalide. Elle nous livrait alors l'opus le plus intime de sa carrière. Les chansons qui le composent ne font aucun éclat apparent, mais si elles irradient, c'est de l'intérieur, là où l'empreinte demeure la plus profonde. Comment résister aux deux merveilles qui ouvrent l'album : Sensual world (et son clip merveilleux qui ressuscite la magie de Cocteau) et Love and Anger (avec ses riffs de guitare d'une sensualité inouïe : merci Gilmour !) ? Et Rocket's tail n'est-elle pas la chanson la plus puissante, la plus féminine, la plus divinement belle de Kate Bush (Ah, les voix bulgares du trio Bulgarka !) ? Et This woman's work n'est-elle pas la ballade définitive dans le registre voix-piano et son clip réalisé par K.Bush le plus beau clip de tous les temps ?
Redécouvrons cet album oublié; Avant The red shoes, K.Bush avait atteint un degré de beauté tout bonnement indépassable. La suite sera forcément plus mitigée.

le 04 Novembre 2010 par EL PACHENKA

Evidemment, j'ai choisi cet album il y a un an car je ne connaissais déjà "Running Up That Hill". Cette chanson a 25 ans mais procure toujours une certaine beauté émotionnelle. Comme "Hello Earth" et "The Morning Fog" vers la fin du disque (que je découvre au fur et à mesure). J'aime aussi "The Big Sky", avec la même cadence que la chanson d'ouverture.