Jolie pochette, la mienne est moins cool, c'est juste une photo de Rubinstein.
Ce dernier reste une valeur sûre pour l'interprétation de Chopin, son touché cristallin ne peut laisser insensible.
C'est autre chose qu'un certain Evgeny Kissin dont j'ai pu écouter la Sonate pour piano n°3: un véritable carnage, le pauvre jeune homme (à l'époque) ne sait pas faire ressortir ces mélodies délicates.
Bien sûr, il y a quelques autres interprètes qui s'en sortent avec les honneurs avec ce répertoire, Rubinstein a tout de même ma préférence.
Ces courtes pièces pour piano nées de la nuit, ses mystères, sa mélancolie et sa beauté, sont sensées être jouables par le pianiste moyen, les structures restent simples et l'esbroufe technique est absente.
Je dois cependant avouer que l'écoute des deux disques d'une traite m'est difficile. Quelques rares Nocturnes me laissent de marbre, j'ai beau les écouter depuis que je n'étais même pas encore né, ça n'y change rien.
De la beauté, tu en trouveras assurément ici, dans la nuit et son intimité:)
