Oh oui, poésie, vous avez dit poésie.
Belle et juste chronique Monsieur N.
Je précise juste que normalement, le premier disque de ce double album est "l'homme a trois mains", enregistré en octobre 98 et le second "Les créatures" enregistré en février 99, mais bon, on s'en tape un peu.
Oui, ici Katerine comme on ne l'avait encore jamais vu, dépouillé de tout superflu, s'assumant à 300%, exit le coup d'essai des "mariages chinois", la bossa peu assumée de "l'éducation anglaise" et le trop gentil dandysme des "mauvaises fréquentations", ici Katerine est cruel comme un enfant, pervers comme un adolescent et violent comme un adulte. Un recueil poétique, donc, stupéfiant, concluant le XXème siècle de façon émouvante.