Un bel exemple de disque générationnel que ce "Once Upon a Time".
En clair, si vous n'avez pas vécu cette période, cet album vous semblera daté, car bourré d'excès propres à la synthpop du milieu des années 80. Quelques titres comme le sublime "Alive and Kicking" vous accrocheront l'oreille, mais vous n'aurez sans doute pas envie de lui laisser une deuxième chance.
Si, en revanche, vous avez entre 35 et 45 ans et que vous chérissez cette période, alors l'écoute de cet album vous fera revivre un paradis perdu pendant une quarantaine de minutes, rien de moins !
Vous l'aurez compris, j'appartiens à la 2è catégorie, et je pense qu'il est faux de dire qu'avec ce disque, les SIMPLE MINDS ont définitivement vendu leur âme au Dieu Dollar en faisant une musique aseptisée. Pour moi, jusqu'au splendide "Good news From the Next World" (1995), le groupe a réussi ce que beaucoup de groupes ont foiré : faire évoluer leur musique de manière à cartonner commercialement sans faire la moindre concession sur la qualité.
"Once Upon a Time" est très bon, mais a 2 défauts, selon moi : ce n'est pas un album totalement indispensable, et le groupe a toujours refusé d'y inclure "Don't You (Forget About Me)", même dans les versions remasterisées et SACD. Un comble quand on sait tout le succès que ce titre aura apporté aux SIMPLE MINDS...
Dernière chose. Sur cet album, les voix ne sont pas seulement masculines : la chanteuse Robin Clark a pleinement participé à l'enregistrement et même au clip d'"Alive & Kicking"...