Band On The Run est un album quasi-parfait du début à la fin!
Il n'y a juste que "Picasso’s Last Words (Drink To Me)" qui ne m'a jamais emballé. je trouve même cette ballade (incluant un collage de divers thèmes de l'album) tout à fait inutile et longuette. mais c'est bien le seul point noir en ce qui me concerne!
Le morceau qui donne son nom à l'album est intelligemment construit avec ses rutptures et changements de thèmes durant les 2 premières minutes.
Le plus enlevé "Jet" a presque une tonalité glam-rock (on est en plein dans la période d'ailleurs!).
"Bluebird" est le pendant de "Blackbird" mais cette fois l'emballage est bien plus riche car la guitare acoustique est agrémentée de basse, de percussions, d'une partie de batterie (discrète), de choeurs et même de saxophone!
Viennent ensuite le joyeux "Mrs. Vandebilt", le plus bluesy "Let Me Roll It" (avec l'écho dans la voix de Macca qui donne un p'tit côté Lennon à la compo), la jolie ballade "Mamunia" avec son titre faisant référence à un hôtel de Marrakech, tandis que le plus court "No Words" (Co-composé avec Denny Laine) peut faire songer à une compo de George Harrison (il y a pas mal de réminiscences que ce soit dans la voix ou les guitares).
Je ne reviendrai pas sur "Picasso’s Last Words (Drink To Me)" que j'ai déjà évoqué plus haut.
L'album se termine en apothéose avec "Nineteen Hundred And Eighty Five", un de mes morceaux favoris de McCartney, avec son final grandiose qui inclut un grand orchestre.
Parmi les bonus en version CD, on retrouve le très rock "Helen Wheels" paru en single 2 mois avant l'album, et sa face B "Country Dreamer" (enregistrée en 1972) qui rappelle vaguement "Heart Of The Country" sur RAM.