La légende 70's Clapton, 'EC is god' et tout le tintouin est largement surfaite. Le temps a fait son oeuvre et finalement si Eric Clapton est un excellent guitariste, il est rarement un excellent songwriter et est tout le temps un peu rasoir, un peu austère, un peu chiant. Il y a tout de même quelques très bon disques dans sa disco et l’emblématique 'Slowhands' en est un.
S'il fallait résumer, et il le faut, ce serait laid-back, cool. Laid-back comme J-J Cale dont il reprend l'excellent 'Cocaïne' pour en faire son plus grand tube de songwriter moyen. Et tout le disque déroule tranquillement ainsi, assis, la couenne au soleil, la guitare posée nonchalamment sur les cuisses, qui se fait gratouiller gentiment. Il y a des grands titres, 'Cocaïne', donc, mais aussi 'Wonderfull Tonight', émouvante avec ses petits licks de guitares, 'The Core', avec son riff cocotte et son solo de saxo superbe, et le reste, plus bluesy, est constamment bon. A part le dernier titre instrumental qui a pas mal vieilli et accompagnerait bien une montée d’ascenseur.