Difficile de noter ce disque. Il faut s'entendre en fait sur l'objet de la note. Si l'on note ce disque uniquement d'un point de vue musical, il peut apparaître un peu court, un peu léger, et par moments répétitif. Si on le replace dans le contexte du film, on doit admettre que Vangelis a fait un travail assez remarquable. Placer des musiques électroniques dans un film se déroulant dans les années 1920 n'était pas une mince affaire. Il y est parvenu.
Le thème est très célèbre, et à bon droit. Rarement musique n'aura su mieux exprimer le sentiment et l'ambiance qu'elle devait accompagner. La rythmique rappelle la course et l'effort, la mélodie rappelle la beauté et la puissance du sport, les harmonies rappellent les difficultés de combiner tout cela.
Le reste peut plaire ou non, mais l'ensemble est cohérent. Jusqu'à la Marseillaise, placée au détour d'un thème, rappelant que le film raconte des Jeux Olympiques se déroulant en France.