@ THIERRY RAOULT :
Le show que tu cites s'est déroulé 6 jours avant celui du concert à l'amphithéâtre de Red Rocks dans le Colorado, qui a donné lieu au film U2 Live at Red Rocks: Under a Blood Red Sky.
Les délires mégalomaniaques de Bono lors de ce show du US Festival '83 ne sont pas un cas unique. Le chanteur donnait déjà dans la surenchère scénique un peu débile un an auparavant lors d'un festival à Werchter en Belgique, en grimpant au sommet des échafaudages. Le type a toujours aimé se faire remarquer ! Perso, ce genre de procédé pour attirer l'attention m'a toujours gonflé. D'une part, c'est totalement puéril et risqué et ça ne renforce en rien l'aspect musical. Peut-être que c'est un truc qui plaît à une partie du public mais, pour ma part, je trouve ça naze.
Concernant ce troisième album en studio de U2, j'aurais bien du mal à en parler car je ne peux plus le réécouter depuis plusieurs décennies tellement je l'ai entendu jusqu'à la nausée à sa sortie au début de l'année 83.
Pour y avoir jeté une oreille vite fait au moment de rédiger ce commentaire, je pense que "Like A Song…" et "Drowning Man" sont les deux seules compos qui arrivent encore à passer mais pour le reste, cela m'est totalement impossible. War a un effet répulsif sur moi. Il m'est bien plus facile d'écouter "Endless Deep", cette face B de single à l'aspect inachevé que la majorité des titres de cet album que je trouve assez surcoté pour ma part. De toute façon, U2 est un groupe que j'écoute très rarement alors quitte à choisir un album de la formation, je préfère me rabattre sur leurs deux premiers albums Boy et October qui possèdent encore ce côté frais, innocent et fougueux qui commence sérieusement à manquer à War.