Recherche avancée       Liste groupes




Commentaires :  1 ...<<...<... 833 834 835 836 837 838 839 840 841 842 843 844 ...>...>>... 1159
Comment poster un commentaire ?


The BEATLES
SGT. PEPPER'S LONELY HEARTS CLUB BAND


Le 24 Juillet 2013 par BOBO_BOY


Petite remarque concernant les critiques de WALTER SMOKE. Alors loin de moi l'envie de relancer un débat ou une polémique. Je ne serais pas le dernier à laisser a chacun son appréciation personnelle, les goûts et les couleurs ne se discutent vraiment pas. Après, il y a la forme. Même quand on apprécie pas Mozart ou Bach, on évite de passer pour une nouille en disant que les mecs n'y connaissaient rien en musique. Peut être qu'ici on a moins peur de lancer de telles abominations car il s'agit du language "populaire" de la musique, qui se prend moins au sérieux et qui donne l'illusion d'être plus acessible.
Il ne reste pas moins que si WALTER SMOKE avait conscience de ce que la musique moderne doit aux beatles, il serait peut être un chouia plus respectueux, j'oserais même reverencieux. Reverence probablement partagé par la majorité des artistes qu'il aime. (sur les 10 chançons les plus reprises de l'histoire de la musique, 4 sont des beatles et une est de John Lennon). La reprise la plus rapide de l'histoire est justement sergent pepper par jimmy hendrix, avant que l'album soit sorti. Par ailleurs, la musicologie moderne reconnait la place des beatles parmi les tres grands compositeurs de l'humanité (c'est marant d'ailleurs, car walter avance leur bonne téchnicité comme point fort alors qu'ils n'ont jamais été vraiment reconnus comme bons techniquement, a part peut etre George, par contre leurs talents de compositeurs sont quasi indiscutables, en terme de musicologie pure, les gouts mis a part)

Un petit cadeau en passant, cela peut etre très instructif, et montre bien comment de l'aveu du propre Fripp, King Crimson à été "pondu" par les Beatles (et en particulier Sergent Pepper, comme le hasard fait bien les choses) : http://www.youtube.com/watch?v=skBJ4UazDaw

Enjoy, et surtout, dorénavant : respect et humilité.





Ozzy OSBOURNE
BARK AT THE MOON


Le 24 Juillet 2013 par RED ONE

Merci pour ton commentaire Ramon, je suis content de voir que tu lis mes chroniques en détails !

Concernant Seventh Star (ainsi que la plupart des autres albums du Sabb' sortis après), j'envisage éventuellement (d'ici quelques temps, pas tout de suite mais bientôt) de descendre "certaines" notes d'une étoile afin de rééquilibrer le tout avec la disco d'Ozzy et les autres albums phares du heavy sortis à cette époque.

Discographie d'Ozzy dont je compte également peut être revoir les notes prochainement, sans pour autant changer fondamentalement ma chronique dans chaque cas.
Blizzard Of Ozz, Diary Of A Madman et No More Tears devraient normalement voir leur note augmentée afin de tenir plus compte de l'importance historique de ces albums. En revanche, je ne reviendrais pas sur ma note de Bark At The Moon, et donc je suis heureux de voir que tu lui donnes la même note malgré ton avis divergent !

Au plaisir de lire plein d'autres de tes (longs) commentaires !





Ozzy OSBOURNE
BARK AT THE MOON


Le 21 Juillet 2013 par RAMON


Sacré RED ONE, capable de s'enflammer pour un Seventh Star du SABB (enfin de ce qu'il en restait) et n'accordant la moyenne à ce Bark at the Moon que du bout des touches de son clavier.
Toutefois, il me faut quand même dire, et cela pour être tout à fait précis (et honnête) que nous ne parlons pas tout à fait du même album, puisque celui auquel je me réfère est le format paru en vinyle en 1983 en France qui débute par l'ébouriffant Rock'n'roll Rebel, suivi dans l'ordre par les trois titres qui ouvrent l'album chroniqué ici, ce qui mine de rien fait une différence, la première ballade ne pointant le bout de son nez qu'après le passage de deux rouleaux compresseurs, mais ce n'est pas tout.
Le titre qui ouvre la seconde partie de l'album se nomme Forever...En fait, il s'agit bien de Centre of Eternity, suivi par So Tired puis par Waiting for Darkness puis l'album se conclut avec un morceau intitulé Spiders non mentionné ici. Point de Slow Down (dommage si l'on en croit RED ONE, ce que je suis disposé à faire) sur ma copie.
En 1983, le retentissement de l'album fut à la (dé)mesure du personnage: conséquent.
Clairement, Ozzy prenait là un net ascendant sur ses ex-camarades, coupables de s'être embrouillés avec Ronnie Dio et d'avoir sortie un album certes "succesfull", mais archi-controversé en compagnie d'un Ian Gillan que tout le monde attendait de retour chez Deep Purple.
Le titre Bark At The Moon fit une sacrée percée, et devint rapidement un incontournable, et même un classique du répertoire du Madman, donc en cela il s'agit bien d'un morceau culte.
En fait c'est toute la première face de l'album qui est excellente.
J'ai déjà évoqué les deux torpilles qui initie l'album et qui mettent en valeur la guitare de Jake E Lee,aussi quand résonne l'intro de Your no different to me, une ballade propice à placer les synthés en avant, on se crispe...puis on se détend, car en fait c'est réussi, on tient le coup sans problème avant que ce diable de Jake ne revienne lustrer son manche sur le final. Now you see it (now you don't) qui clôt la face est une autre réussite notamment grâce à sa mélodie et également à ces choeurs qui illuminent le pont, apportant une belle résolution à la tension portée par l'ensemble du morceau, ce titre qui sonne très Black Sabbath période Technical Ecstasy, nous rappelle combien Ozzy était toujours en train de régler quelques comptes ça et là.
Je serai nettement moins enthousiaste à propos du verso de la chose, malgré son premier morceau qui s'intitule Forever ou Centre of Eternity, selon les éditions, qui n'est d'après moi ni progressif ni ennuyeux mais carrément rentre dedans et doté d'un pont instrumental propre à faire briller (dans le bon sens du terme) Un Jake E.Lee décidément à la fête sur cet album.
Passé cela, il faut bien admettre qu'on redescend de plusieurs crans.
Effectivement, So Tired donne envie de sortir le bazooka dès son entame, juste avant qu'on ne se ravise car une petite voix ne nous rappelle qu'Ozzy est un pitre et qu'on est en droit de prendre cela au douze millième degré, mais comme on dit par chez moi :"les plus courtes sont aussi et surtout les moins longues!".
Ensuite Waiting for Darkness ne restera pas dans les anales, c'est certain et là-dessus, je plussoie RED ONE, c'est limite prog ET ennuyeux.
Spiders vient conclure le tout et relève l'impression laissée par les deux précédents titres sans toutefois atteindre le niveau des morceaux les plus enthousiasmants de ce disque autrefois adulé par de nombreux Metal Kids, probablement surestimé à cette époque, mais néanmoins sympathique.
Un 3/5 totalement assumé.





LED ZEPPELIN
PHYSICAL GRAFFITI


Le 19 Juillet 2013 par THIERRY


Pour une fois je suis plutôt d'accord avec le très très exigeant WALTERSMOKE, disque très surestimé, l'inspiration semble décliner dès cet album. Etant donné le culte qu'il y a autour de LED ZEP, peu de personnes ont le courage de dire deux, trois vérités sur ce double disque. Je dois dire que malgré mon admiration pour l'ensemble de leur carrière, un certain snobisme nauséabond s'est développé autour d'eux et qui m'a toujours dérangé , on a pu en avoir un aperçu avec leur dernier show à Londres.

"Physical graffiti" n'est en aucun cas le zénith de la carrière du dirigeable, certes les qualités du groupe n'ont pas disparu, elles sont toujours là mais l'écoute est plutôt chaotique alternant moments plaisants avec des moments de... perplexité contrairement aux cinq premiers albums où tout était parfait ou presque.
Certains titres sont rallongés inutilement "house of the holy", "trampled under foot", "in the light" et même le classique "kashmir". Tous ces titres ont des qualités mais ne sont pas assez variés, pas de changement de rythme ou de riff, Page nous a habitué à mieux, je fais le même constat que WALTERSMOKE, on s'ennuie...Des titres assez quelconques parsèment le second disque, si bien qu'il est difficile de les mémoriser...
Reste un petit paquet de titres très réussis (quand même):
"the rover", "in my time of dying" (trop long aussi), "down by the seaside", "ten years gone" et "the wanton song".

Comme beaucoup de double album, il n'est pas parfait, loin de là par contre c'est le seul double où j'ai l'impression que le groupe a utilisé des chutes qu'ils ont rafistolés comme ils ont pu. Heureusement pour eux, les critiques n'ont pas voulu voir la vérité en face et aujourd'hui cet album fait parti des 500 meilleurs albums de rock d'après Rolling stones. Ce n'est pas mérité bien entendu...





Nobuo UEMATSU
FINAL FANTASY VI PIANO COLLECTIONS


Le 18 Juillet 2013 par LE POIS MASQUé


Excellent arrangement ! j'ai découvert ce cd par hasard par un ami fan des musiques de FF.

J'ai été surpris par la qualité de l'écriture et la richesse harmonique de ces arrangements. Même si je connais très peu les musiques du VI, j'ai vraiment eu plaisir à les écouter, cela donne envie de jouer au jeu tiens.

Mention spéciale à Mystery train, avec une écriture polytonale intéressante faisant penser à du Milhaud/Debussy.





LUSH
SPLIT


Le 18 Juillet 2013 par KORAMA


Effectivement, un grand album finalement peu connu.





BON JOVI
NEW JERSEY


Le 18 Juillet 2013 par MR TINKERTRAIN


Entièrement d'accord avec Djinn. Il s'agit là d'un de mes premiers Bon Jovi et que ce soit la prod qui tue ou certains riffs et mélodies dantesques, on ne peut passer à coté de ce grand album de Hard US - Hard FM. Sur les 12 titres, il n'y en a qu'un qui m'insupporte totalement, c'est Bad Medicine, d'où ma note.





BON JOVI
NEW JERSEY


Le 18 Juillet 2013 par JEF DE LA LUNE


Bon Jovi...Groupe découvert et écouté au début de mon adolescence puis rejeté, pour passer à des choses plus extrêmes, avant que (par nostalgie) je me décide un jour à racheter ce New Jersey. Je ne suis pas un fan du beau Jon et de son band mais s'il n'y a qu'un seul album à sauver (avec le premier et Slippery) c'est bien ce très bon disque de Hard FM à l'atmosphère springsteeniene (le superbe "Blood On Blood" ou "Love For Sale") qui comporte une sacrée flopée de hits ("Lay Your Hands on Me", "Born To Be My Baby", "Living In Sin" ou la très bonne, avec son intro orientale, "I'll Be There For You") mais aussi des trucs plus lourdingues ("Bad Medicine"...). Un guide touristique musical convaincant pour découvrir le New Jersey.





LUSH
SPLIT


Le 17 Juillet 2013 par HSUL


Une chronique qui rend justice à ce superbe album assez méconnu ! Merci beaucoup.





BON JOVI
NEW JERSEY


Le 17 Juillet 2013 par DJINN


Le premier BON JOVI que j'ai écouté. C'était il y a plus de vingt ans et j'ai vraiment adoré.

Je ne vois vraiment pas comment on peut le trouver bâclé. Pour moi les compositions, tout en restant dans le style big rock, sont plus complexes, et toujours la bonne note est jouée au bon moment.
Pour un vrai fan de big rock US adapté aux stades et aux radios, cet album est du tout bon, un peu comparable à ce qu'a pu proposer DEF LEPPARD avec Hysteria.

Les puristes rock qui normalement n'aiment pas BON JOVI surnotent toujours un peu Slippery when wet pour suggérer que ce n'est pas une critique de principe. En mettant un truc du genre "c'est nul mais ça fonctionne". Ils valorisent toujours Keep the Faith, l'album de 92, qui justement n'est plus vraiment du big rock (et que je n'arrive toujours pas à écouter).
New Jersey est donc l'album qui va s'en prendre plein la gueule, parce que le hair metal c'est quand même la honte quand on y pense...





The ROLLING STONES
GOT LIVE IF YOU WANT IT!


Le 16 Juillet 2013 par RAMON


Quelle idée, je vous le demande, d'aller enregistrer en plein jour un disque au bout de la piste de décollage de l'aéroport d' Heathrow ?
Résultat des courses, on y entend parfois bien mieux les Boeings qui s'envolent que les musiciens !
Bon trêve de plaisanterie, voilà un album live maquillé comme une voiture volée, tant il a été refait post production, sauf qu'on peut légitimement se demander pourquoi on a laissé en l'état la partie vocale de Mick Jagger sur Time is on my side, tant il chante atrocement faux sur ce titre, peut-être s'agit-il d'une farce de l'ami Keith qui se sera arrangé pour glisser cette chanson juste avant le départ du disque au pressage ?
Entre bons copains, ce genre de chose arrive, isn't it ?
En 1966, il n'est pas rare que les concerts des Pierres n'aillent pas à leur terme, surtout en Europe, tant les fans garçons et filles confondus, agglutinés en une foule compacte se muent en une horde hystérique prête à tout saccager sur son passage pour approcher et même toucher leurs idoles au point de non seulement détruire les salles et le matériel mais également de mettre en péril la vie de ces mêmes idoles !
Déjà que dans les 60's, un concert normal n'excède pas les vingt minutes, une prestation des Stones se voit souvent interrompue dès le deuxième ou troisième titre et après, sauve qui peut ! Qui a parlé d'écouter de la musique ?
Voir les musiciens, oui, les approcher, leur hurler son amour, mieux sa dévotion, son idolâtrie même jusqu'à en pisser sur un siège qu'on ne va pas tarder à déchiqueter, atteindre l'orgasme, arriver au septième ciel en les touchant voilà le but non avoué mais suffisamment explicite de ces rendez-vous en public !
Sauf que tout cela alimente la petite histoire, remplit les gazettes,fait s'affronter les générations, mais ne fait pas un disque.
Sans compter qu'à l'extérieur, c'est encore l'émeute pour ceux qui n'ont pas obtenu leur ticket d'entrée et qui livrent une bataille rangée contre les forces de l'ordre.A chaque étape d'une tournée, son nombre de blessés, d'arrestations et sa facture liée au vandalisme, ce dernier point ayant pour (seul) avantage de faire grimper en flèche le PIB.
Pourtant et malgré tous ces défauts, ce Live (enfin, Live...) est attachant, tellement ancré dans les sixties qu'il possède un charme qui va bien au delà du best-of qu'il est censé être, et finalement il s'avère que l'on tient là un bon témoignage de la folie qui entourait les Rolling Stones, façon Biopic Hollywoodien tellement il a été refait et expurgé de ce qui n'entre pas vraiment dans le domaine de la musique mais que l'on perçoit à chaque décollage (enfin dès l'entame d'un morceau...), car le trafic entre Londres et le reste du Monde était intense au moment des différentes captations de ces chansons qui font depuis partie intégrante du patrimoine de l'humanité.





DAFT PUNK
HUMAN AFTER ALL


Le 16 Juillet 2013 par MAITRE KUROSAWA

Le pire album d'electro sorti à ce jour. Si Daft Punk ne s'apellait pas Daft Punk, la maquette de ce disque aurait fini au chiottes recouverte de la gerbe de n'importe quel producteur. 0/5





UNKLE
WHERE DID THE NIGHT FALL


Le 16 Juillet 2013 par MR TINKERTRAIN


Oui alors là c'est de l'abus... avoir trouvé ce skeud d'occaz à moins de 3 euros en edition limitée 2 CD sur un site de ministre du prix, sans faire de pub, est une vraie chance pour moi! Du Trip Hop, du bjork (ah non c'est pas elle), du Rock, des mélodies mortelles, des orchestrations ultimes, un nombre de zicos impressionnant et surtout un talent de composition énorme font de ce groupe un inclassable carrément addictif. A l'instar de groupes comme Porcupine Tree, The Gathering ou Nitin Sawnhey (world electro), Unkle mérite vraiment de passer sur les ondes sans être pour autant mainstream.





DAFT PUNK
HUMAN AFTER ALL


Le 16 Juillet 2013 par AZER


Chef-d'œuvre enfin réhabilité ! Rien à dire, merci RED ONE !





SEEFEEL
QUIQUE


Le 15 Juillet 2013 par SEGA


Aucun titre faible, aucune longueur, que des tueries. Non seulement c'est inclassable musicalement mais en plus c'est d'une qualité incroyable. Tu prends le très lumineux Industrious, le sub-aquatique Imperial, ou encore Signals plus nocturne et plus triste, c'est que des tueries.

A noter que, la version vynile (du moins celle que j'ai choppé) a un son très différent du CD, nottement en ce qui concerne les guitares: beaucoup plus paresseuses et distordues.
Cet album semble être devenu une rareté en vynil (j'ai du commander le mien au japon pour 70 balles, ça vaut le cout n'empeche...)






SEEFEEL
SEEFEEL


Le 15 Juillet 2013 par SEGA


Vraiment bien ce nouvel opus, pas aussi immédiat que leurs anciens albums. En plus d'être expérimental y'a un aspect très hermétique/robotique (les scratchs de platines et les bzzzz bzzz font penser à de l'élécriticité), j'ai du faire au moins 10-12 écoutes avant de vraiment aimer.
C'est une fois habitué, qu'on se rend compte que c'est pas seulement de l'expérimentation pour la recherche mais que tous les effets et les bzzz bzzz rendent la musique incroyablement envoutante.

Mention spéciale pour Rip run (grosse ligne de basse), Making et Airless (j'adore l'espece de tremolo sur la voix).






Johnny HALLYDAY
JOHNNY, REVIENS ! LES ROCKS LES PLUS TERRIBLES


Le 15 Juillet 2013 par RAMON


@ BERTRAND
Que Johnny ait été l'objet d'une instrumentalisation en "haut lieu" à la période de l'ORTF, cela reste une option (très) plausible, il n'empêche qu'il suffit de se référer aux témoignages de premières mains de l'époque pour se rendre compte à quelle point lui et ses quelques petits camarades divisaient l'opinion et les générations.
Le mépris affiché à son encontre par tout ce comptait parmi l'élite musicale ou sociétale, n'est en rien une légende, pas plus que la ferveur tournant à l'émeute qui accompagnait ses déplacement.
Quant à écouter du rock Roumain ou Grec à l'époque, il y a comme un doute concernant un pays sous le joug de la dictature communiste et un autre en proie à une instabilité telle qu'il n'allait pas tarder à sombrer lui aussi dans l'autocratie.
Maintenant, il existe du rock chanté dans des tas de langues, sortons d'Europe et allons en Corée par exemple: Shin Jung-hyun totalement inconnu ailleurs que chez lui est une légende dans son pays, qui affiche plus de 70 balais à son compteur, un contemporain de Johnny donc et surtout un des dix guitaristes au monde à s'être fait remettre par la marque Fender une guitare en hommage à sa carrière.
Que faisait ce monsieur à ses débuts ? Il reprenait des standards du rock américain pour les militaires des bases US, implantées dans son pays et visiblement les GI's ont apprécié.
L'armée américaine ne s'est pas contentée d'apporter ses clopes et ses chewing gum partout où elle résidait, la musique faisait partie du package du soldat et la France n'a pas échappé au phénomène.
Alors ne méprisons pas trop vite le rock'n'roll repris par des barbares de tout poil destiné à être diffusée en version doublée pour les autochtones, ça a pu donner de bonnes comme de mauvaises chose en fonction des interprètes.
Dernier exemple, la musique des Beatles s'est diffusée à Cuba, via les orchestres de Salsa qui l'ont fait vivre dans ce pays soumis à la fois au blocus et à la censure.
Enfin, je persiste à affirmer que cet album est excellent, bien rock et bien hargneux, Joey Greco le guitariste américain qui accompagne Johnny y fait des étincelles que l'on entend pas forcément sur les versions originales que je connais et apprécie car beaucoup plus que de Johnny dont je n'aime que quelques disques déjà très anciens, je suis fan des Chuck, Gene, Jerry Lee et autre Eddie.
N'oublions pas non plus que Steve Marriott et Peter Frampton ont eux même participé aux reprises des titres du Pie figurant sur le millésime 69 de Johnny.
Dernière chose, il semble que les américains (qui ne savent plus quoi inventer, il est vrai) s'apprêtent à accueillir Johnny pour une vingtaine de dates dans des salles prestigieuses pour des shows rock'n'roll old school.
Bien à toi.





Johnny HALLYDAY
JOHNNY, REVIENS ! LES ROCKS LES PLUS TERRIBLES


Le 15 Juillet 2013 par BERTRAND


Un véritable amateur préfèrera toujours les originaux, ce disque en est l'illustration.

La raison de l'existence médiatique de J.H fut tout simplement la volonté étatique de faire barrage au risque d'hégémonie de la langue anglaise du fait de l'explosion du R'nR dans la jeunesse de France de l'époque.

J.H fut donc l'instrument politique de ce que l'on appelle aujourd'hui la "francophonie" à une époque où la langue maternelle d'une partie non négligeable des "Français" n'était justement pas le français et où l'emprise de cette langue dans le quotidien était encore relativement faible, du moins encore fragile dans de nombreux points de l'hexagone (Alsace, Bretagne, Pays basque, "Occitanie"...).

Lorsque l'on sait cela, on comprend le ridicule qui découle l'audition de cette musique "adaptée", aujourd'hui plus que jamais... On a la réponse à la question : "comment cette horreur a-t-elle été possible ?".

N'importe quelle personne désirant découvrir le R'nRoll ira aux sources de cette musique. Vous iriez écouter du Rock en roumain ou en grec pour vous faire une idée de ce qu'était le R'nR au début des années 60 ?







The BEATLES
ABBEY ROAD


Le 13 Juillet 2013 par MENCLAY


Niveau qualité sonore, l'album n'a pas pris une ride. Pour l'époque, une prouesse.
L'album en lui même contient des petites : i want you, here comes the sun, because, something, sun king..
Varié, un chouia triste dans l'ensemble, un gens album. Pas a la hauteur de revolver pour moi, mais incontestablement un bon album





Johnny HALLYDAY
JOHNNY, REVIENS ! LES ROCKS LES PLUS TERRIBLES


Le 13 Juillet 2013 par RAMON


Elvis est mort en partant à l'armée, mais comme par enchantement il a fait une brève réapparition en 1968, le temps de publier deux excellents disques.
Pour Johnny, c'est pareil, Johnny reviens... est son testament, tout comme "rivière..." est sa résurrection avant son ascension définitive vers des cieux d'où il n'est pas revenu. Ne croyez pas ceux qui disent l'avoir croisé en train de faire du shopping sur une île lointaine ou encore sur une moto au Nouveau Mexique, ce sont des affabulateurs qui font les intéressants...tiens l'autre jour un bon pote m'a dit qu'il était allé le voir en concert il y'a peu...quel farceur celui-là ! J'en ai encore les larmes aux yeux quand j'y pense.
Donc, il y'a fort longtemps, dans un royaume reculé qui ne connaissait pas le rock'n'roll (et ne le connaitrait toujours pas aux dernières nouvelles), sévissait un hors la loi,vilipendé par toute la bonne société musicale (Henri Salvador, vous connaissez ?) mais pas seulement, capable de mettre à sac le Golf Drouot en quelques minutes avant de ravager l'Olympia dans des délais aussi courts.
Comment ? Principalement en interprétant des titres du répertoire rock Américain, traduits pour l'occasion dans la langue de Molière, idiome antérieur au célèbre Ahqueu qu'un sosie a adopté pour singer son idole de jeunesse.
Des hordes de jeunes barbares cassent tout ce qui tombe sous leurs mains pendant ses concerts, les bagarres sont nombreuses malgré la maréchaussée qui veille, mais se voit vite débordée.
Ici, le jeune révolté sait que la partie sera bientôt perdue et que le peloton d'exécution l'attend, aussi il recrute un authentique desperado de la six cordes pour accomplir ses dernières razzias et entrer ainsi dans la légende à côté des frères James et le moins que l'on puisse dire est que la réussite est totale, tant l'apport de l'américain Joey Greco en tant que première gâchette fais du bien à un gang de musicos qui n'en demandait pas tant pour se lancer à l'abordage des masses et convertir toute une génération de jeunes écervelés à la cause de la musique de voyous, appellation donnée au rock'n'roll à l'époque.
Depuis,quelques uns ont fait le deuil de leur héros de jeunesse lâchement abattu par le business et la respectabilité mais il est également fréquent de croiser des types qui portent sur le torse l'effigie d'un gars qui lui ressemble physiquement, sauf que celui-là fréquente des lieux du type "le Fouquets un soir de fête pour ex-ministre de l'intérieur", confond Zazie et Zidane à la télé, explique son exil Suisse parce qu'il a déjà offert un porte-avion à la France en impôts cumulés (perso, j'aurai préféré des hopitaux ou des écoles, mais bon...), pousse la chansonnette en compagnie de Céline de Las Vegas et j'en passe des mûres et des pas vertes... donc rien à voir avec le type qui chante les rocks les plus terribles, vraiment rien.
Non rien.







Commentaires :  1 ...<<...<... 833 834 835 836 837 838 839 840 841 842 843 844 ...>...>>... 1159






1999 - 2025 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod