@Aimé Cousteau : A propos des jeux de mots que Bowie aimait faire, il y a une vidéo hilarante où il explique avoir entendu un échange de paroles entre Little Richard et Mick Jagger, l'un reprochant à l'autre qu'il devrait se faire couper le cheveux, et le second de répondre qu'il devrait lui-même se regarder...
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=N7-7HJCXx10

Bonjour,

Il existe deux interprétations différentes:
Niles RODGERS dit que "serious moonlight" serait une expression de son cru pour désigner une chanson avec un bon groove que BOWIE lui aurait emprunté.

Mais selon Nicholas PEGG, biographe de Bowie et celui à l'intérieur des Daleks dans Doctor Who, Bowie se serait inspiré du poème Love to Leah d'Aleister Crowley où l'on trouve les vers: "Heat & hate of Sirius [...] moving in the moonlight"
Sirius moonlight = serious moonlight...

@Derwijes : Je pense fort que la 2ème réponse est la bonne : en effet, en lisant ce poème, on constate en plus que la majorité des strophes commencent par "Let us dance" !
Il y a donc tout à parier que le texte de "Let's dance" ai été fortement influencé par A. Crowley, ce que Bowie avait déjà affirmé d'ailleurs (pas pour la chanson en particulier, mais dans son oeuvre en général). Voir par exemple "Quicksand" dans l'album "Hunk dory", où Bowie fait référence à l'ordre de la "Golden Dawn", etc.

faut croire que bowie aimait bien les jeu de mot. comme Aladin Sane voulant dire a lad insane.

Il me semble bien que le cadet des Vaughan tient la gratte sur tout l'album...

@Nicolas Kjellson Cx : (Re)-salut !
Pour répondre à la 2ème partie de ta question : en fait, Vaughan avait bel et bien commencé le Serious Moonlight Tour, mais fut sommé de quitter le groupe à cause de ses addictions. Alomar est venu dans cette tournée, mais en solution d'urgence pour prêter main forte. Le climat n'était pas franchement chaleureux entre Bowie et Vaughan, même malgré la contribution de ce dernier à l'album. Cependant, les deux compères se sont revus des années après et tout s'est arrangé apparemment. Le temps avait fait son oeuvre.

@Nicolas Kjellson Cx : Vaughan n'intervient pas sur "Shake it", ni "Modern love"... même si sur ce dernier titre certains se demandent si les grattements de guitare en intro sont de lui ou pas...

Oui, Stevie Ray Vaughan est bien présent sur la totalité de l’album paru en 1983. Il y est crédité comme six-cordiste électrique sur les huit morceaux aux côtés de Nile Rodgers (qui en outre coproduit l’ensemble avec maitre Bowie). Inutile de préciser que la présence du texan donne des couleurs très rock à un album aux influences pop/funk bien marquées par le magicien de Chic et un reste de line up disco/funk de haute qualité. Il semble que la participation de Stevie Ray Vaughan à Let’s Dance trouve son origine lors de sa rencontre avec David Bowie au cours du festival de Montreux de 1982. À ma connaissance, Stevie Ray Vaughan n’a pas collaboré avec David Bowie plus tard. Suite à la sortie de cet album charnière dans la carrière de David Bowie, c’est un fidèle parmi les fidèles, Carlos Alomar, qui tint la guitare lors de la tournée énergique et triomphale « Serious Moonlight ».

Pour contredire (partiellement) ma réponse, je me demande si dans "Modern Love" il y a quand même une courte intervention de Vaughan : les "grattements rythmiques" (si on peut dire ainsi !) de l'intro. C'est bien une guitare qu'on entend ? "Tchkkk... tchkkk...."
Par contre, à part ça, on n'entend pas de solo de lui dans ce titre ça c'est certain.

SRV joue sur tous les titres de l'album, sauf deux : "Modern love" et "Shake it".

Dans à peu près tous.