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Le 07 Septembre 2019


DEEP PURPLE - LA BATAILLE FAIT RAGE : 1983 – 2009 PAR MARTIN POPOFF

Chronique très intéressante. Cela m’a donné envie de lire les ouvrages (je suppose que la période précédente vaut le détour aussi). 5/5 pour la chronique




Le 17 Septembre 2019 par LEO (visiteur)

@ David

Le répertoire scénique limité de PURPLE ne date pas d'hier. cela a toujours été un problème récurrent puisque le groupe ne jouait déjà pas toute une partie de son catalogue discographique dans les années 70, se contentant généralement des sempiternels même morceaux: "Speed King", "Child In Time", les singles "Black Night" et "Strange Kind Of Woman", presque tout l'album Machine Head (à l'exception de "Pictures Of Home"), "Fireball" de temps à autre en 71/72 plus "The Mule" mais celui-ci servant plus de prétexte pour le solo de batterie de Ian Paice que pour la compo en elle-même puisqu'un seul couplet était interprété.
À part ça il reste juste quelques titres joués en de rares occasions, tels "Into The Fire" en 1970 et 1971, "No No No" en 71/72 et "Mary Long" exceptionnellement interprété au début de la tournée en 1973. la raison principale: Ritchie Blackmore, qui se refusait à jouer la plupart des titres issus de Fireball et Who Do We Think We Are! (sans compter l'album Stormbringer lors du PURPLE Mk 3 !).
Il n'y aura pas de changement notable à la reformation du groupe en 84 (juste "Woman From Tokyo" qui sera intégré à la setlist parmi les 'oldies').
De mon point de vue, c'est depuis le départ de Blackmore et la venue de Steve Morse que le groupe se permet de temps à autre quelques petites incursions vers des choses moins courantes, telles que "Bloodsucker", "Into The Fire", "Demon's Eye", "Fools", "No One Came", "When A Blind Man Cries", "Pictures Of Home", "Mary Long" ainsi que "Rat Bat Blue" qui sera testé au tout début du Purpendicular Tour en 96.





Le 16 Septembre 2019 par David (visiteur)

Un des autres gros points faibles de DEEP PURPLE avec Ian Gillan : son refus catégorique de chanter des chansons de l'époque Hughes/Coverdale (ainsi que de l'époque Turner bien sur).
Ce qui fait qu'en concert, le répertoire live de DEEP PURPLE avec Ian Gillan est très limité, avec toujours les mêmes classiques de 1969 à 1973, et éventuellement 1984 (Perfect Strangers) et 1993 (The Battle Rages On)… C'est tout !
A titre de comparaison, chez YES, il n'y a pas de limites, on a déjà vu des musiciens de YES reprendre des chansons de la période Rabin (même si Steve Howe semble s'emmerder) ou Howe, quel que soit le line-up en place. Ce qui rend le répertoire de YES en live bien plus diversifié que celui de DEEP PURPLE (à l'exception de l'album Drama souvent oublié, car Jon Anderson ne chante pas dessus).





Le 16 Septembre 2019 par LEO (visiteur)

@ JIPE CHERBOURG

J'ai oublié de préciser qu'une partie du livret rédigé par Simon Robinson, a été inspiré par la biographie de DEEP PURPLE écrite par Chris Charlesworth publiée en 1983 (mais remise au goût du jour et augmentée de faits nouveaux).

Sinon pour répondre à Fred, Fireball et Who Do We Think We Are! font partie de mon point de vue, des albums les plus réussis de DEEP PURPLE.
J'ai beau avoir vu le groupe sur scène par quatre fois (en 85, 87 et 2 fois en 96), pour moi DEEP PURPLE est bel et bien mort en 1976.





Le 15 Septembre 2019 par Fred (visiteur)

Je ne suis pas d'accord.
La période dite "dorée" (soit Mark II période 1) comporte aussi des albums moyens et des titres faibles, en particulier dans Firebal et Who do you think we are.
"Perfect strangers" fut par ailleurs pour moi une bénédiction.





Le 15 Septembre 2019 par JIPE CHERBOURG (visiteur)

Là dessus, David et Léo, nos avis divergent : si Deep Purple n'est pas le même groupe avec ou sans Blackmore, je trouve que la période Morse est fichtrement intéressante. Certes, elle ne révolutionne plus rien, mais si on prend la musique pour ce qu'elle est, et que l'on sort du "c'était mieux avant", comme si ce groupe était un autre continuant sur les bases du précédent, un nombre conséquent de morceaux sont vraiment superbes. Deep Purple est un groupe tendance prog, créatif à toutes périodes, qui a su aussi s'adapter au timbre de voix de son chanteur et je vous invite à chanter comme il l'a fait sur le dernier album à 70 piges... Le problème est que, et vous en avez fait la remarque, c'est un groupe historique et que l'on pardonne peu aux monstres du rock quand ils traversent les années.
Merci à LEO pour la réponse au sujet des livres de Popoff et de Robinson.





Le 09 Septembre 2019 par LEO (visiteur)

Totalement d'accord avec toi David !
J'ajouterai que même s'il y avait une certaine excitation à voir réapparaître le groupe en 84, il y avait aussi une grosse appréhension de ma part concernant leur créativité et j'étais à peu près certain que ça allait finir à nouveau en clash entre Blackmore et Gillan !
Et puis ce dernier n'était définitivement plus en voix à ce moment là (lui qui avait déjà des problèmes sur la dernière tournée avec son groupe Gillan, a complètement ruiné sa voix sur la tournée avec Black Sabbath en 83 !).
Bref, oui je suis du même avis que toi, DEEP PURPLE n'aurait jamais dû se reformer car de toute façon, le meilleur était derrière eux.





Le 08 Septembre 2019 par David (visiteur)

Il apparait évident avec le recul que DEEP PURPLE n'aurait jamais du se reformer !
Malgré quelques coups d'éclat (Perfect Strangers, Purpendicular… éventuellement Now What !), cette réformation aura surtout enchaîné les désillusions et les déceptions.
Et cette reformation a contribué à ternir la légende, il ne faut pas se mentir.

Imaginons un monde où DEEP PURPLE a définitivement arrêté sa carrière en 1976, un monde où DEEP PURPLE est devenu un groupe culte avec un statut équivalent à celui de LED ZEPPELIN. Car si DEEP PURPLE ne s'était jamais reformé, je reste persuadé qu'on en parlerait presque autant que LED ZEPPELIN. DEEP PURPLE serait ainsi devenu un groupe culte, ayant arrêté sa carrière en 1976, au sommet de sa créativité.





Le 07 Septembre 2019 par LEO (visiteur)

Je ne connais pas ce second volume car je ne m'intéresse principalement qu'à la première période de DEEP PURPLE (68-76) mais pour avoir lu le premier volet intitulé "De la fumée sur l'eau - 1968-1976", je peux dire que je n'ai pas été emballé par celui-ci car il ne m'a pas appris grand chose de nouveau que je ne connaissais déjà sur le plan musical ou sur les rapports humains entre les membres du groupe.
De mon point de vue, rien ne vaut le livret d'une centaine de pages rédigé par Simon Robinson que l'on trouve dans le coffret 6CDs Listen Learn Read On. bien entendu celui-ci est en Anglais mais il n'est pas nécessaire de maîtriser parfaitement la langue pour en comprendre la teneur.
Les notes contenues dans les livrets des éditions remastérisées dans les années 2000 (et augmentées de bonus) du catalogue de PURPLE de 68 à 76 proviennent en partie de là (puisque signées également par Simon Robinson) et à mon avis c'est là que se trouve l'essentiel de ce qu'il faut savoir sur le groupe (du moins pour la période 68-76).
Le bouquin de Martin Popoff n'a pas cet aspect subjectif que l'on retrouve chez Robinson et c'est ce qui me dérange en partie, mais si tu es vraiment réticent à l'Anglais, alors le livre de Popoff fera l'affaire car pour le moment il n'y a pas mieux en Français mais perso c'est le livret du coffret Listen Learn Read On par Simon Robinson qui fait référence en la matière.





Le 17 Septembre 2019 par valr (visiteur)

Je suis plutôt en désaccord concernant le fait que Deep Purple n'aurait pas dû se reformer, du moins pour leurs efforts studio. Le groupe a sorti de très bons albums post-reformation (les principaux ont été cités, Perfect Strangers, Purpendicular, Now What ?!) et aucun des autres n'est, selon moi, vraiment à jeter à la poubelle. Certes, ce n'est plus du tout dans la même veine que dans les seventies, mais je trouve que ça reste globalement très bon. Par ailleurs, la comparaison avec Led Zeppelin ne me semble pas très pertinente. Les conditions pour les deux groupes dans le cadre d'une reformation étaient bien évidemment très différentes. Et je n'ai pas vécu cette époque, mais j'ai toujours cru que Deep Purple avait toujours eu beaucoup moins la cote que Led Zeppelin. Quand bien même DP ne se serait pas reformé, il n'aurait, selon moi, jamais occupé la même place que LZ (dans l'imaginaire collectif j'entends ; car pour moi, DP est, au contraire, devant Led Zep).

Par contre, je rejoins l'idée d'une reformation gâchée pour ce qui concerne la partie "live". Gillan avait déjà perdu énormément de sa superbe en 1984, et mises à part les setlists originales avec Satriani et le renouveau au début de la période Morse, les setlists sont assez figées, enfin surtout depuis une dizaine d'années (les fins de concerts sont inchangées depuis combien de temps ? (Perfect-Space-Smoke/Hush-Black Night)), et il y a souvent eu des choix étonnants dans mon opinion au vu de la voix et de la forme de Gillan (Hard Lovin' Man, Bloodsucker, Fireball, ...). Récemment, ils ne font pas assez la part belle à leurs derniers albums, qui iraient d'ailleurs a priori mieux à Gillan...

Enfin, mon avis n'est pas très objectif, car j'apprécie grandement ce groupe. Et comme dirait mon vieux père, je ne sais pas me passer bien longtemps de "quelques lignes de chant gillanesques" :).








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