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Deep Purple
Perfect Strangers Live
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le 29 Juillet 2020 par VALR

Le premier paragraphe de mon précédent commentaire était mal rédigé et a, du coup, été mal compris. Je voulais dire : comme le mentionne RAMON dans son commentaire, mais sans signaler explicitement qu'il s'agit d'une petite erreur dans la chronique, ce pourquoi je me permettais de le redire, "The Mule" n'est pas interprétée, et donc le passage suivant de la chronique n'est pas entièrement correct : "le groupe réinterprète ici la totalité de l'album live Made In Japan".

le 29 Juillet 2020 par VALR


"Le groupe réinterprète ici la totalité de l'album live Made In Japan" = comme le mentionne RAMON. "The Mule", certes prétexte au solo de batterie à l'époque, n'est pas jouée, donc ce n'est pas complètement exact. Relativement anecdotique, j'en conviens.

Pour ce qui est de l'album en lui-même, je suis nettement moins enthousiaste que les deux avis à 4 étoiles de RED ONE et RAMON.

Blackmore est complètement à côté de la plaque pendant une bonne partie du concert. Ses soli sont bruitistes, pas fluides pour un sou, une véritable bouillie. "Highway Star" est d'entrée très représentative de ce constat selon moi. "Lazy" est elle aussi complètement défigurée par exemple. Gillan est également plus d'une fois à la ramasse. Bref, je ne trouve pas que la performance soit si remarquable. Je préfère de loin "Knebworth 85" et même "Nobody's Perfect". Je dois être fou, vu la réputation que se paie ce dernier (ce que je n'ai jamais compris, OK il est anecdotique et très loin de la gloire passée, mais musicalement je trouve qu'il tient la route, en tout cas pour les morceaux récents à l'époque).

Ici, je garde au final "Under the Gun", bien que le solo soit bof (et au moins une minute trop long), car il s'agit à ma connaissance de la seule version live officielle (j'en ai aussi une sur "Highway Stars - Live in Adelaide", bootleg qui a apparemment été officialisé ultérieurement, mais le son est quand même bien cradingue), "Speed King" où les échanges Blackmore-Lord sont très bons et la citation de "Burn" sympa et enfin "Smoke on the Water" (bien que ce soit la 622ème version live de ce titre...) dans une version allongée gentillette. Ca fait peu.

le 28 Septembre 2014 par RED ONE

@ ALEX :

Oui, je m'en suis souvenu après coup. Je corrigerai cette légère erreur prochainement...

le 27 Septembre 2014 par ALEX

Nota : Le Difficult to Cure de RAINBOW est à la base un instrumental. Il s'agit de l'Hymne à la Joie de BEETHOVEN (fin de sa 9ème Symphonie) joué façon Hard Rock, à la base par RAINBOW.

le 02 Janvier 2014 par RAMON


Deep Purple, groupe dont on peut suivre la carrière scénique à la trace presque depuis ses débuts: même le Mark I a eu droit à sa sortie officielle en Live avec un concert d'une heure enregistré en 1968 et aujourd'hui avec internet tu peux aussi voir des trucs corrects avec Joe Lynn Turner ou encore Satriani, les Live Tapes qui vont avec l'excellent Now What ?! sont déjà disponibles, donc c'est une affaire qui roule, rien d'anormal quoi.

Le Mark II l'équipe de référence du Pourpre avait même commencé avec la parution d'un album Live, ne l'oublions pas. Sauf que, le vrai morceau c'est quand même Made in Japan,le témoignage mythique de 1972 et qu'il faut attendre 1976 et l'arrêt du groupe pour avoir droit à l'excellent Made in Europe puis 1977 pour endurer le catastrophique Last Concert in Japan (mais pourquoi, pourquoi ?!?), en 1980 et en 1982 In Concert et Live in London viennent raviver la nostalgie des fans inconsolables des Mark II et (ou) III, mais tout le monde espère le Vrai retour de la légende sur scène et l'annonce de la réunion, si elle fit grand bruit pouvait aussi mettre en avant une certaine forme d'opportunisme qui donna droit à des déclarations du type:"on ne fait pas ça pour l'argent, seul le plaisir et la musique nous guident et patati et patata et le cul de la crémière sur ma commode."
Deep Purple fait une halte à Bercy en 1985, le groupe assure mais Gillan est (grave) aux fraises.
Et sinon en 1988, on a eu le plus que médiocre Nobody's perfect et depuis on sort les Live à la pelle. Comme "In absence of Pink" justement, que j'ai dans une édition improbable nommée "Best on Stage", le son est très bon et le concert de 1985 également, il est juste moins long que Perfect Strangers Live, pas de Child in Time, mais l'interprétation est parfaite (un an de tournée dans les pattes, ça le fait !) et Gillan va bien,merci pour lui.

Il va même mieux que sur ce Perfect Strangers Live où certaines attaques vocales râpent un peu mais dans l'ensemble c'est quand même la pêche et on a droit à un Child in Time tout en puissance, donc chapeau bas et le groupe assure déjà méchamment.
On atteint le sommet de la grandiloquence (pour rester soft) avec Difficult to cure, mais comme Blackmore est parfois sympa, il laisse à Lord le soin de mettre en lumière ses claviers, préférant prendre le rôle du grand inquisiteur sur le final de Space truckin quand Gillan réendosse le costume de l'homme aux congas, l'humanisme c'est ça aussi.
D'ailleurs le côté bordélique des prestations de la "grande époque"est en grande partie gommé, Exit The Mule et Ian Paice est prié de faire résonner ses tambours ailleurs, mais surtout (un peu) moins longtemps, de même le final de Space Truckin est écourté, les nouveaux titres débarrassé de leur production studio apportent de la concision et les deux locomotives du dernier disque en date que sont Perfect Strangers et Knocking at your Back Door s'inscrivent parfaitement dans une set list qui ravive la flamme de Made in Japan.
On cite Burn sur le final de Speed King et quand le groupe fait durer le plaisir avant de conclure Smoke on the Water, Gillan remercie l'audience d'avoir écouté les nouveaux titres. Good Night !
Pas mal, ouais !

On ne recrée pas la magie de 1972, mais tel n'est pas le but recherché, avec Perfect Strangers Live on écoute un groupe dont le retour fait la une, attendu au tournant alors que la NWOBHM occupe l'espace et que le Hard FM se vend par palettes entières. Deep Purple fait figure de dinosaure et mine de rien inaugure la mode durable des reformations improbables.
La réponse se fait sur scène, avec du rock, du gros son, du bon gros rock qui continue d'affirmer une identité ancrée dans sa genèse mais pleine de fougue aussi.















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