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Blue Öyster Cult
Club Ninja
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le 09 Juillet 2012 par LEO


Club Ninja (quel titre à la con! ) est typique de ces albums du milieu des 80s', avec une prod privilégiant une batterie (voire une boite à rythmes !) reverbérée, des compos banales et sans relief et des musiciens additionnels (inutiles) en pagaille pour un résultat médiocre !
Les membres du BLUE ÖYSTER CULT avaient-ils besoin de cela, eux qui avaient déjà eu du mal à s'en sortir sur le décevant The Revölution By Night après le départ (ou l'éviction ?) du regretté Albert Bouchard, qui contribuait grandement à l'écriture (et à la diversité) des morceaux !
Parce que là, il faut bien le dire, du groupe d'origine il ne reste plus que 3 membres !

Eric Bloom, Buck Dharma et le bassiste Joe Bouchard.
Exit l'indispensable et discret Allen Lanier (qui n'appréciait guère la tournure musicale qui se profilait à l'horizon) et l'anonyme Rick Downey (le suppléant d'Albert Bouchard sur le double live Extraterrestrial et l'album studio précédent).
Que viennent faire dans cette galère un second guitariste, un second bassiste et 2 batteurs + divers choristes bidons quand on connait ce que valent musicalement et vocalement Eric Bloom, Buck Dharma et Joe Bouchard !? (mystère insondable!)

Que sauver de ce vide créatif ? Tout juste quelques titres sur lesquels Buck Dharma intervient en tant que chanteur principal :
"Dancin' In The Ruins" (même pas signé pas un membre du groupe) est agréable mais plutôt dispensable. Idem pour "Perfect Water", sympathique mais complètement lisse et transparent ! Dans le même genre, "Spy In The House Of The Night" relève un peu le niveau mais dans le style AOR, Flat Out (l'album solo de Buck Dharma sorti en 82) est lui bien plus réussi et diversifié et c'est par là qu'il faut commencer si l'on veut entendre ce genre de titres ! Par contre je n'aime pas le maladroit et longuet "Madness To The Method" avec ses choeurs grandiloquents (qui m'évoque déjà l'album suivant !).

Je zappe tout le reste, que ce soit l'unique compo complètement loupée de Joe Bouchard ou les titres poussifs (du hard 80s' stéréotypé) chantés par Eric Bloom.
Bref, Club Ninja rejoint direct Mirrors (et le futur Imaginos) dans le lot des albums ratés du B.Ö.C.













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