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9 commentaires notés [?]
Mike Oldfield
Amarok
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le 30 Mars 2020 par LEO
Franchement, pour moi MIKE OLDFIELD ce sont ses quatre premiers 33 tours et ensuite à partir du médiocre Platinum j'ai complètement décroché même si j'ai entendu ses autres albums jusqu'à Discovery mais tout ça ne m'a jamais interpellé, OLDFIELD étant passé définitivement à autre chose musicalement et donc je n'ai même pas pris la peine de découvrir ce qui a suivi, y compris Amarok qui a l'air de provoquer l'engouement au vu des chroniques et des commentaires.
Je me suis donc décidé à écouter ce disque tant apprécié pour son coté "fou" et "imprévisible", et alors que j'en suis à ma troisième écoute, je cherche toujours ce qui a bien pu surprendre ou enchanter les auditeurs à ce point car de mon côté je ne ressens pas ce dépaysement ou ce foisonnement permanent ! j'y entends plus un enchevêtrement de divers thèmes ou ambiances de nature hétéroclite mais pas vraiment une compo à part entière. pour moi tout ceci tient bien plus de l'assemblage d'idées mis bout à bout qu'à une véritable suite construite !
Certes, il y a bien quelques passages intéressants mais à aucun moment je n'ai été transporté ou subjugué par ce que j'ai entendu et je n'y trouve rien de bien audacieux au final. je dois même avouer que je me suis pas mal ennuyé tout du long, attendant vainement LE truc qui m'accrocherait mais il n'y a qu'à partir de la quarante-cinquième minute que j'ai trouvé quelque intérêt à cet epic de soixante minutes. et si ces quinze dernières minutes m'ont paru plus convaincantes que le reste, elles ne sont d'ailleurs pas très recherchées car MIKE OLDFIELD y fait un peu du recyclage. j'y trouve de grosses réminiscences en provenance d'Ommadawn et Incantations au niveau des rythmiques tribales et des choeurs.
Il va sans dire que je préfère quand même nettement l'orientation musicale proposée dans Amarok par rapport à Platimum, Q.E.2, Five Miles Out & Co. mais de mon point de vue celui-ci est très loin d'égaler Tubular Bells, Hergest Ridge, Ommadawn et Incantations.
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le 13 Juillet 2018 par MARTOS
Sans hésitation, mon album préféré de Mike Oldfield (et de loin ;-)). La très grande force d'Amarok réside dans son aspect à la fois totalement hétéroclite mais aussi complètement cohérent. Surtout, le créateur de Tubular Bells ajoute une forte dose de folie et d'urgence dans sa musique, ingrédients qui manquent cruellement à ses précédentes parutions (du moins parmi celles que je connais). Les quinze dernières minutes du disque sont, quant à elles, la cerise sur le gâteau, mélangeant de façon parfaitement harmonieuse musique africaine, musique celtique et musique expérimentale.
Very Happy donc (n'en déplaise à Richard B ;-)).
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le 09 Octobre 2015 par LONG JOHN SILVER
Une superbe chronique !
Et un grand merci aussi à l'ami Waltersmoke qui m'a suggéré de sortir ce 33t du carton où il était enfermé car cet album est absolument MA-GNI-FIQUE, autant qu'il peut dérouter de prime abord, ne serait-ce qu'au niveau du mix avec ses nappes en arrière fond par delà lesquelles surgissent parfois brutalement des fulgurances soudaines (attention au réglage du son vous risqueriez de faire des bonds !) entre deux passages soft.
À découvrir, redécouvrir et à faire partager. Quelle oeuvre !
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le 10 Août 2010 par OLIVIER DELAUNAY
Ah... en 1990, j'étais jeune, beau, et insouciant! Et voilà que je découvre l'univers musical de Mike Oldfield au travers de l'écoute de Amarok, sans nul doute son oeuvre la plus personnelle, parce que foisonnante. Certes, je ne frissonne plus comme à la première écoute, mais je savoure toujours la savante mise en place de chaque thème, comme on découvre, à chaque page tournée, l'élaboration de la trame d'un bon roman. Alors que j'écoute un autre de ses albums, je tiens à insister sur la richesse musicale de Amarok, où se mêlent toutes les sources d'inspiration de Mike Oldfield, rencontre rendue possible par le déploiement d'une quantité non négligeable d'instruments. Ainsi, si l'on monte le son et que l'on tend un peu l'oreille, on distinguera plusieurs nappes de sonorités, du cri de rage d'une guitare électrique à la douce berceuse d'un synthétiseur, qui se tutoient pour mieux s'accorder.
Nous sommes aujourd'hui le mardi 10 août 2010 et Amarok reste mon album préféré de Mike Oldfield, malgré les pépites qui ont jalonné sa carrière, que je souhaite encore longue!
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le 28 Juillet 2008 par FREDO
Mike Oldfield enchaîne les mélodies au rythme d'une par minute et change d'instruments toutes les trente secondes. Une vraie performance bordélique. Voilà comment on pourrait réduire l'album. Or à l'écoute, il y a toujours un moment (lequel ? je n'ai jamais su) où je crois on peut basculer complètement. On est ailleurs, complètement ailleurs. Je ne parle pas d'un état de transe mais d'autre chose de bien plus stimulant. On est tellement attentif à la moindre dissonance, à la moindre rupture que les innombrables "montées" de plaisir (une mélodie touchante ou absurde, un instrument rigolo, une guitare héroïque) sont vécues encore plus intensément, et ce jusqu'au final (qui dure une bonne vingtaine de minutes). Ce final qui me fait dire que c'est certainement le meilleur album de musique qu'il m'ait jamais été donné un jour d'écouter (à l'âge de 10 ans) et de réécouter aujourd'hui.
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