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The Cure
Japanese Whispers
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le 09 Juillet 2024 par RICHARD

Entièrement d'accord avec toi MASTERFAN pour dire aussi que 'Lament' est sans conteste le morceau le plus intéressant de cette compilation. Il n'a qu'un seul petit défaut en fait. Il a été rendu plus lisse, plus pop, moins abrasif que la version originale parue pour le magazine Flexi Pop en 1982. Cette version, on la retrouve sur la généreuse compilation ' Join The Dots' (2004). Le fait que Severin le bassiste des Banshees y tienne la basse et participa à la composition n'est sans doute pas étranger à ce sentiment d'étouffement bizarre. Le projet The Glove est en marche.

le 09 Juillet 2024 par MASTERFAN


En 1983, The cure fait sa mue avec les singles 'commandes', qui seront compilés sur cet album, plus considéré comme une compilation. Robert Smith a parfois eu l’impression de vendre son âme au diable, mais il assume. C’est le retour du gros synthé (je ne dirais pas 'qui tache') et on pourrait se poser la question du nombre de crises cardiaques chez les aficionados de la 'trilogie froide'. Au final, opération blanche car Cure gagne de nouveaux fans.

Bon, ça n’a jamais été la période ni le disque que je préfère chez les Cure, mais il faut bien admettre avec le recul que tout cela ne vieillit pas si mal. "Let’s go bed" se révèle plutôt avenant, même s’il ne mérite pas à mon sens le succès que "Charlotte sometimes" n’a pas obtenu l’année d’avant, ce qui posait question à Robert Smith et on le comprend.

Le motif introductif de "The Walk" a toujours eu le don de m’énerver prodigieusement (le son atroce du synthé plus que les notes d’ailleurs), dommage car le morceau au global est pas mal du tout. The "Lovecats", emmené par la basse, est du Cure léger, enjoué et rigolo. Voir Robert Smith minauder là-dedans, ça faisait vraiment contre-nature, un peu comme à l’inverse s’imaginer De Funès jouer un personnage de Zola.

Bizarrement, ce sont finalement les B-Sides que je retiens le plus. En particulier "Lament", objet étrange, sorte de synthèse hybride entre la période noire et le début de cette nouvelle période que certains fans n’hésitent pas à qualifier de 'putassière'. Je pense que c’est mon morceau préféré de JAPANESE WHISPERS.

"The dream" annonce les morceaux tordus de THE TOP. Le second titre que je sors du lot est "Just one kiss" qui préfigure plutôt THE HEAD ON THE DOOR. Restent "The upstairs room" et "Speak my language" qui se laissent bien écouter aussi sans être des chefs-d’oeuvre.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Néant. SEDUISANT (4) : Lament, Just one kiss. PLAISANT (3,5) : The walk, The love cats, Let’s go to bed, The dream, The upstairs room, Speak my language. Bilan 3,62 et Top 5 à 3,70 : JAPANESE WHISPERS cote pour moi 3,66 soit 14,64 /20.

Tant qu’ils y étaient, et vu le peu de longueur de l’objet, ils auraient pu en effet y rajouter la dernière B-Side, « Mr Pink eyes » (3).

Ce ne serait pas honnête de crier au génie ici car il y a beaucoup de choses peu essentielles. La nostalgie opère toujours, c’est déjà ça.

le 01 Mars 2019 par RICHARD


La double face de Smith n'a jamais aussi été marquée que sur cette compilation.
C'est bien ce fait que je trouve vraiment fascinant car il s'inscrit sur un très court laps de temps.
Un visage qui s'enfonce encore un peu plus dans l'obscurité comme avec le glacial et glaçant "Lament", même si j'ai toujours regretté que ne soit pas présente la version qui avait été faite pour le magazine Flexipop qui est tout bonnement et délicieusement effrayante.
Et de l'autre, un visage bariolé aux couleurs...acides comme le totalement barré "Speak My Language" qui rappelle opportunément que Smith sait aussi s'amuser...
Le top, quoi.

le 06 Avril 2016 par LEO


Cette compilation est assez judicieuse puisqu'elle regroupe les singles non-parus en album entre fin'82 et fin'83, mais pour la rendre encore plus complète et attractive, il aurait peut-être fallu y inclure en bonus les versions longues de "Let's Go To Bed", "Just One Kiss" et "The Lovecats", plus la face B "Mr. Pink Eyes" qui figurait sur le maxi de "The Lovecats". l'album étant fort court (moins de 30mn au total), il était tout à fait possible de l'augmenter de ces 4 titres.
Par ailleurs, les morceaux sont proposés dans un ordre un peu anarchique alors qu'il aurait été plus juste de le faire dans l'ordre chronologique de leur parution d'origine.
La tonalité générale est bien plus (synthé) pop et légère que ne l'avait jamais été la musique de THE CURE jusqu'à ce point, néanmoins ce n'est pas vraiment un problème dans le cas présent car cette compilation est assez homogène et cohérente pour peu que l'on goute à cette facette du groupe. elle peut donc servir d'album intermédiaire entre le sombre Pornography et le bigarré The Top.
"Just One Kiss" et "Lament" sont les morceaux se rapprochant le plus dans l'esprit du CURE brumeux, avec cependant une approche plus facile.
Au final, ces compos franchement pas essentielles et bien marquées par leur époque restent tout de même agréables à écouter plus de 30 ans après leur sortie.

le 01 Avril 2016 par CLANSMAN57


Un disque facile, le plus électronique et le plus daté dans leur discographie.

Je sauve les trois plus connues, à savoir "Let's Go To Bed", "The Walk" et "The Lovecats".

Je me répète, mais préférez la compilation "Staring At The Sea" pour avoir ces trois titres plutôt que de vous encombrer avec ce disque mineur.
















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