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King Crimson
Red
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le 22 Octobre 2015 par CéDRIC


Un album vraiment exceptionnel, Red est une œuvre majeure du rock progressif.

le 15 Octobre 2012 par SB


Premier album que j'ai découvert de cette fameuse trilogie qui tue et contrairement aux deux précédents j'ai tout de suite accroché.

La facette de King Crimson exposée ici est très sombre, fait parfois froid dans le dos... Starless est tout de même (à l'instar des 4 titres précédents) un chef d'oeuvre avec sa montée en crescendo presque insoutenable, très tendue, qui se termine sur cette explosion de jazz rock. C'est marquant.

Ce disque clôt d'une bien belle manière l'un des meilleurs triptyques d'albums que la Terre ait connue, tous styles confondus, je pense.

le 30 Avril 2012 par LE MERLE MOQUEUR


À propos de RED !!!

Un commentaire critique pertinent de la part de KINGSTALKER : " le groupe n'expérimente plus ici " et une chronique lumineuse : " album funèbre ...
métal lourd et brillant.. diamant noir " concoctée par ONCLE VIANDE.

La messe est dite !

Que vais-je ajouter ? Alors que les articulations des doigts me démangent à l'écoute de cette montée vers le soufre... (mais celui des régions volcaniques)... vers ce cri retenu de douleur... qui couvre d'un linceul l'ensemble du disque... Mon vieux vinyle si souvent maltraité a des imperfections et des craquements qui le ponctuent et qui font finalement corps avec la musique.

J'aime tout dans ce disque !

C'est aussi cela le vinyle... l'idée d'un vieillissement , d'un non retour.

Raide ! on est sur la corde , c'est toute une histoire qui s'achève... qui semble
achevée... mais pas réellement ... l'histoire résiste ... le musicien de même !

Est-ce vraiment le huitième album ? Imaginaire de tarot !

RED ! entre le 7 et le 8 il y a tout un monde ! Il y a du monde ! Des musiciens !

7 , symbole d'esprit mais aussi de solitude , un nombre qui pousse à aller
de l'avant ... le nombre véhicule dans lequel se jette l'individu pour évoluer...
7 , à la fois une fin et un possible renouveau...

Ah le vumètre... il est là... il nous crève les yeux ... entre le 7 et le 8 tout un monde... l'aiguille dans le rouge... le sang ... le sang coulant comme la lave
durant cette création musicale.

Cette création qui angoisse , puisque le groupe sait qu'il se dirige
comme un bolide lancé à pleine vitesse vers l'inexprimable...

Oui ce 8 infini , qui nous laisse en apesanteur...
Ce 8 du haut vers le bas ... vers le noir . Ce 8 qui pourrait
se clore sur lui même... mais que Robert Fripp laisse à tout
jamais en suspension...

... puisque le compteur reste là... bloqué dans le ROUGE comme
un monde figé après un cataclysme ...

Quelle NOIRCEUR !!!

UN DISQUE D'ANTHOLOGIE !!!

le 20 Avril 2011 par JCH


Très belle chronique. Un regret cependant : cette note mitigée de quatre étoiles pour un disque majeur, qui s'il appose le sceau de la maturité, n'en demeure pas moins très inventif et éclectique (musique contemporaine, jazz, rock).
Et surtout, au delà, cette suite noire parfaitement cohérente en 5 morceaux emmène loin, loin. Ici, pas de dispersion, tout est tourné vers le sentiment.

Personne ne peut rester insensible à cet enchaînement déroutant,
ponctué par ce Starless contradictoire, mystique, plein d'espoir et mélancolique à la fois.

Bref cinq étoiles sans hésiter un instant pour un disque plus qu'excellent.

le 16 Octobre 2009 par KINGSTALKER


Red est l'album de rupture. Red trace la ligne distinctive entre deux époques, les seventies et les eighties.
Red est aussi l'album de synthèse du crimso', le groupe n'expérimente plus ici...
Et finalement, c'est ce qui est le plus regrettable, il est clair que l'album est quasi-parfait de bout en bout mais sa relative facilité d'accès, empêche l'auditeur de s'y plonger pleinement ( en ce qui me concerne)....
Le crimso' est parfait mais devient par la même occasion, moins intéressant...
Synthèse comme le suggère son titre, le rouge est en alchimie, la couleur qui est censé contenir toute force métallique ( merci, oncle viande...).

King Crimson a toujours été une formation instable, divers changements de line-up, pas un an se passe sans changement.Lark's... a marqué le grand départ de Jamie Muir, Starless... a de son côté marquer le départ de David Cross.
Evidemment, l'album n'est pas joué que par 3 musiciens, divers invités sont venus laisser leur trace sur l'album.
Notamment,Ian Mcdonald, Mel Collins et David Cross.

Un album résolument sombre par ailleurs, un certain Kurt Cobain ( beurk) encensera ce disque, faut dire que, effectivement, cet album aura marqué l'histoire de la musique.
Le groupe invente le grunge sur le magnifique, dépressif et suicidaire fallen angel, un de mes morceaux de chevet par ailleurs.
Le métal sur l'intellectuallisant morceau éponyme, morceau instrumental, étonnament assez carré, composé par Fripp.
Ce dernier sera une vraie bouffée d'air frais pour le groupe.
Fripp en fera pas mal de resucée, je pense notamment au morceau Vroom Vroom se trouvant sur Thrak, un album correct mais sans plus ( le concept de cet album est foutrement intéressant mais le groupe n'aura jamais réussi à l'exploiter pleinement).

Cela dit, un morceau m'insupporte sur ce red, il s'agit de one more red nightmare.
Un morceau qui m'ennuit et me lasse, il est néanmoins sauvé par un superbe solo de saxo.
One more red nightmare est la tâche d'encre sur une copie parfaite, le morceau débandant....
Heureusement la suite du disque est elle magistrale.
Je pense notamment au morceau providence, une improvisation parfaite, très sombre et malsaine.
David Cross est vraiment présent. Son violon a ici une teinte tzigane, genre malédiction, sorcière etc....
Une impro' réellement magistrale, la meilleure du groupe sûrement.
Je pense qu'elle aurait plus eu sa place sur SABB.

L'album se termine sur starless, le morceau qui clôt la période dorée du groupe.
Evidemment, ce morceau est excellent et est un des fers de lance du groupe, il marque notamment le grand retour du mellotron, l'explosion finale du morceau est dantesque mais elle ne sera jamais , au grand jamais, une de mes pièces favorites..

Red est un aboutissement, c'est indéniable mais comme je l'ai dit au premier paragraphe le groupe perd sa patte caractéristique, cette sensation de perdition, le besoin de poser ses repères.... On retrouve cette sensation que sur providence, la seule impro' du disque.
Néanmoins, un album remarquable.













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