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King Crimson
Larks' Tongues In Aspic
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le 09 Août 2008 par TERRY


Tout simplement sensationnel. Je ne vois pas quel titre préférer aux autres (j'adore le trop court "Books of Saturday", et les deux parties du morceau-titre sont remarquables). Avec une pochette classe, mystique, totalement dans le style de l'album, "Lark's Tongues In Aspic" (que j'ai réussi à trouver en vinyl-replica, yesss !) est le second meilleur Crimso après l'insurpassable "In The Court Of The Crimson King". Un joyau du prog !

le 24 Janvier 2008 par THJ


Cet album est super, parfois un peu hard point de vue expérimental, mais une chanson qui me déplaît (on aime ou on n'aime pas) c'est Exile.

le 11 Juillet 2007 par ONCLE VIANDE

Hello Mr. Ameforgée,

J’apporte un petit éclairage sur ce disque pour expliquer en quoi il m’apparaît essentiel, et à défaut de convaincre, j’aurai renseigné.
La démarche de King Crimson fondée sur l’éclectisme et les synthèses est unique à cette époque dans le rock anglais. Les musiciens qui officient sur « Larks’ tongues » viennent d’horizons différents. Ils sont comme des aimants qui se repoussent et que Robert Fripp maintient en contact pour faire jaillir une matière faite de tensions et de contrastes. Il n’a pas l’homogénéité du Mahavishnu Orchestra qui réunit des musiciens issus du même moule. Pour qui s’intéresse aux musiques expérimentales ou extrêmes, il se passe ici quelque chose qui ouvre des portes et se démarque du progressif embourgeoisé. Cette formation abolit la hiérarchie mélodie-basse-rythme en réinventant la place de chaque instrument, tout comme elle s’appauvrit volontairement en harmonies et en mélodies (ce côté monolithique que tu as bien noté). « Larks’tongues » forge un langage neuf qui n’est pas (que) le produit d’une époque ou d’un courant. Voilà en quoi il me semble plus important qu’un « Birds of fire » par exemple, certes plus immédiat et excitant (et surtout sans déchet), mais sans réelles issues et manquant de vision. Je pense justement qu’il faut soumettre ce disque aux métalleux purs pour qu’ils découvrent d’où viennent les gros riffs bien vilains qu’ils affectionnent. :-)

Tu aurais dû écouter « Red ». Son approche est plus facile.

Bonne journée.

le 07 Juillet 2007 par MR. AMEFORGEE


J'espère que Tonton Viande ne m'en portera pas grief, mais je ne parviens pas à ressentir un enthousiasme énorme pour ce disque. Il est intéressant, curieux, mais je reste sur ma faim.

Il est clair que les instrumentaux constituent le point fort de l'album. Le Part One qui joue sur les contrastes, son acoustique et doux contre violence metal (mais vis à vis duquel je peine à me sentir transporté), l'accrocheur Talking Drum, bâti sur un motif répétitif qui va en crescendo (mais trop lassant et pas assez hypnotique), et le Part Two, curiosité rocailleuse qui renvoie au Sacre du Printemps, mais par trop monolithique (ce qui est sans doute voulu toutefois) par rapport à sa version orchestrale, plus riche et passionnante.

Quant aux chansons, bah, c'est un peu le ventre mou. Book of Saturday est sympa, moelleuse, mais a un arrière goût de Pink Floyd un peu déplaisant (la faute à John Wetton, probablement). Exiles... j'ai beau l'écouter mais je ne m'en souviens toujours pas. Quant à Easy Money, contrairement à Tonton, je la trouve plutôt accrocheuse aussi (avec son rythme un peu tribal), mais sans que cela ne casse trois briques à un canard.

Bref voilà, un bon album, avec une visée intellectuelle évidente (on en déconseillera donc l'écoute aux metalleux de base, prompts à qualifier de "n'importe quoi" tout ce qui sort des chemins balisés du mélodique), mais avec une forme d'incomplétude qui me laisse frustré. N'étant pas un exégète du KC, je ne peux pas mettre en perspective ce disque avec l'ensemble discographique, je sais juste que je préfère leur premier opus.

le 18 Novembre 2006 par DAVID


Assez froid aus premières approches, surtout à cause de sa production et aussi quand on est habitué au chant de Greg Lake, que je préfère à Wetton, mais qui n'aurait pas été à sa place ici, avec la froideur métallique.
Larks' Tongues est finalement le meilleur de la trilogie et prouve que le rock progressif n'est pas forcément synonyme d'ambiances romantiques et fleur bleue...













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