Le Père du punk, le Dieu du rock, a toujours aimé le jazz et les crooners. Ca a commencé dès "Lust For Life" et de plus en plus dans les années 90 et 2000, entre 2 obligations de s’exhiber en bête sauvage pour entretenir la légende et le compte bancaire.
"Free" s’assume complètement dans cette veine. Entre larges plages de synthés planantes et déchirures mélancoliques d’un saxophone ou d’une trompette décharnée Erik Truffaz-style, Iggy assume son âge, ses envies. A part 2 titres plus proches d’un format pop/rock (´James Bond’,bof, et l’excellent ´Dirty Sanchez’, il s’agit vraiment d’un disque de morceaux et non de chansons, ambiance nocturne et désabusée. Les 3 derniers titres en spoken word, terminent le disque en pente douce et noire. Beau et réussi.
