"In Absentia" marque la fin de l'âge d'or des Anglais.
"Deadwing" est clairement en dessous de ses prédécesseurs.
Jusque là, le groupe arrivait à proposer des albums variés (jamais deux fois le même morceau sur un disque), et le tout restait cohérent en plus de ne comporter que de l'excellence (à mon sens).
Ici, malgré une certaine diversité (moindre tout de même, comparé au passif), les chansons se marient mal entre elles.
L'impression d'un collage un peu grossier, coq à l'âne.
J'y constate un cruel manque d'émotions par ailleurs...
L'éponyme, qui ouvre le bal, est terriblement fade du haut de ses presque 10 minutes.
Peu de parties intéressantes ressortent, c'est même plutôt linéaire et emmène nulle part.
On a connu mieux comme opener.
S'ensuivent quelques morceaux réussis:
"Shallow", efficace, bien que le planant habituel soit effacé.
"Lazarus" est très jolie, simple avec des mélodies touchantes.
"Halo" groove et fonctionne dans sa totalité.
"Glass Arm Shattering" est la plus Floydienne, une jolie conclusion planante, bien qu'elle ne soit pas transcendante, je la valide.
Les deux meilleurs titres:
1)"Arriving Somewhere But Not Here" en guise de pièce progressive, est chouette.
Ses 12 minutes passent comme une lettre à la poste, son passage Metal
me convient, car il apporte une sacrée puissance.
Sa mélancolie parvient à me toucher, je voyage durant ce beau titre.
2)"The Start Of Something Beautiful" est la chanson la plus intéressante du lot, elle fait planer en plus, presque comme au bon vieux temps.
Un bel ovni.
Restent "Mellotron Scratch" et "Open Car" qui rejoignent le fade titre éponyme...
C'est pas très folichon, voire même un peu ennuyeux.
Bref, le bateau commence à tanguer!