Pour ceux qui connaissent les dernières productions de John Frusciante, les choix opérés sur Enclosure ne devraient pas surprendre. Autrefois résolument pop/rock, le style de Frusciante a grandement évolué depuis Letur-Lefr (2012) et l'introduction d'éléments de synth-pop et de drum and bass. Et puisqu'il est question de recontextualiser cet album, force est de reconnaître qu'il s'en sort bien mieux que son prédécesseur (Outsides), album réellement indigent.
Enclosure n'est certes pas un grand album de Frusciante comme ont pu l'être chacun de ses albums sortis entre 2004 et 2005 (5 en tout !) mais, pour peu que l'on fasse l'effort de passer outre l'atmosphère très froide du disque, plusieurs passages justifient largement son écoute.